Classiques

The End of Old Times (1989)
Jiri Menzel
République Tchèque
98′
Peu après la Première Guerre mondiale, un riche arriviste s'improvise châtelain et invite ses semblables à la chasse. L'arrivée d'un charmant aristocrate bouleverse les mœurs de cette bonne société. Un adieu burlesque au conservatisme.
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Offret - Sacrifice (1986)
Andrei Tarkowski
Suède
149′
Dans Le Sacrifice, dernier film du réalisateur soviétique Andreï Tarkovski, une catastrophe nucléaire apocalyptique interrompt la fête d'anniversaire d'un comédien. Alexandre, ancien acteur célèbre (Erland Josephson), a réuni sa famille et quelques amis dans sa maison sur une île de la côte suédoise. C'est une belle journée jusqu'à ce que la radio annonce le nouvelle d'un désastre qui menace le monde entier. Pour que tout redevienne comme avant, Alexandre va faire un sacrifice, mais sera-t-il utile?
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Alouettes, le fil à la patte (1969)
Jiri Menzel
République Tchèque
95′
A Kladno, ville industrielle tchécoslovaque, au milieu des années cinquante, des travailleurs forcés, "ennemis du régime", sont occupés au broyage et à la fonderie de divers objets métalliques, machines à écrire, crucifix, et même saxophones ("instruments bourgeois"). L'affichage de slogans ("le travail est une affaire d'honneur") et la diffusion par haut-parleurs de polkas pour les fondeurs stakhanovistes sont là pour les encourager. Pourtant, un mouvement de grève se fait jour, contestant l'augmentation des normes. Bien que séparés, hommes et femmes parviennent à communiquer. Des sentiments se tissent entre certains. Le jeune gardien Angel, affecté à la surveillance des femmes, se marie avec une Tzigane. L'attend une vie conjugale compliquée, qui l'amène à davantage de compréhension. Un jour, des enfants vétus de chemises blanches et foulards rouges viennent visiter l'usine et ses travailleurs, tandis que leurs enseignantes désignent les femmes comme des suppôts de l'impérialisme: elles ont été condamnées pour avoir voulu fuir le pays. Un des hommes. le philosophe, profite de cette venue pour contester la disparition du laitier, emmené après avoir tenu de libres propos. Le philosophe est arrêté à son tour. Le jeune Pavel et la jolie Jitka, qui avaient été filmés comme symboles d'avenir par une équipe de télévision, ont fini par s'aimer au point de vouloir se marier. Mais ils ne sont pas réunis pour la cérémonie, qui a lieu en deux temps, avec chacun séparément. Une visite du numéro un du Parti est pour Pavel l'occasion de s'inquiéter publiquement du sort du laitier et du philosophe. Condamné à deux ans supplémentaires. il va donc les rejoindre au moment même où Jitka, elle, est libérée. "Marié à la vérité" et sachant que Jitka va l'attendre. il descend, avec les autres, au fond d'une mine.
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Bakushu - Early Summer (1951)
Yasujiro Ozu
Japon
125′
Noriko, 28 ans, est secrétaire dans une petite compagnie à Tokyo. C’est une jeune femme moderne mais elle vit encore chez ses parents, tout comme son frère, sa femme et ses deux enfants. Elle subit de fortes pressions de la part de sa famille ; en effet, il n’est pas raisonnable à cet âge de ne pas encore s’être mariée. Mais la jeune fille se réjouit de son indépendance et préfère trouver elle même son futur époux. Son patron lui propose un bon parti de sa connaissance mais Noriko refuse.
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Dès le 29 décembre 2024
Courts métrages Landrían (1963)
Nicolás Guillén Landrián
Cuba
85′
De 1962 à 1972, Landrián a réalisé de nombreux documentaires pour l’ICAIC, l’institut cinématographique national cubain, notamment des travaux de commande pour la propagande révolutionnaire. Il était un esprit libre. Le «système» le tourmentait, le réprimait le punissait. Son œuvre a été censurée. Cinquante ans plus tard, une partie de celle–ci a pu être retrouvée et sauvée. L’initiateur de ce projet est le cinéaste Ernesto Daranas qui, en plus de la restauration de cette passionnant œuvre cinématographique, a lui–même consacré un long–métrage documentaire à son compatriote, intitulé « Landrián ». La rénovation des films documentaires de Nicolás Guillén Landrián met en lumière son héritage perdu et les sombres vérités sur la censure de son travail par la révolution cubaine. trigon–film et filmingo présentent les 7 courts–métrages suivants: 1. En un barrio viejo | In einem alten Viertel | Dans un vieux quartier -1963 – 9' 2. Los del baile | Die Tanzfreudigen | Ceux qui aiment danser - 1965 - 6’27 3. Reportaje Plenaria Campesina | Reportage Bauernversammlung | Reportage à l’assemblée paysanne - 1966 - 9,53’ 4. Ociel del Toa | Ociel vom Toa | Ociel du Toa - 1965 - 16'28 5. Un festival | Ein Festival | Un festival - 1963 - 10,12' 6. Coffea Arábiga | Kaffee Arabica | Café Arabica - 1968 - 17'37 7. Taller Claudio A. Camejo de Línea y 18. | Werkstatt Ecke Línea und 18 | Atelier à l'angle de Línea et 18 – 1971 – 14’55
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Blind Date (1997)
Samir Jamal Aldin, Christoph Schaub, Anka Schmid, Blaise Piguet, Bianca Conti Rossini, Heikki Arekallio et Antoine Plantevin
Suisse
97′
7 courts-métrages de 7 cinéastes qui racontent certaines des plus belles choses de la vie: les papillons dans le ventre, les mains moites de la première rencontre... et toutes ces choses totalement surprenantes qui se produisent lorsqu'on se donne des rendez-vous à l'aveugle, autrement dit des «blind dates». Einfach so Christoph Schaub (Suisse, 1997, 14 Min.) Pour son premier rendez-vous avec un inconnu, Angéla a tout prévu: elle va arriver en avance dans le grand restaurant et observer incognito l’homme qui se présentera. Pour se rassurer, elle emmène avec elle son fidèle gros chien Zacki. Mais l’inconnu se fait longuement attendre. Les quiproquos s’enchaînent…. Heureusement, Zacki est là pour la sortir d’un mauvais pas et lui trouver l’homme idéal... Le chevalier à la rose Blaise Biguet (Suisse, 1997, 17 Min.) Sepp, un jeune paysan, ne veut entendre parler ni de la fille Montandon, ni des mariages arrangés. Contre l’avis des siens, il contacte une agence matrimoniale, et décide de se rendre à Lausanne où il a rendez-vous avec sa promise, Rosa. Au cours de son voyage, il rencontre de drôles de personnages qui s’intéressent beaucoup à lui… Tiens bon, Sepp, Rosa t’attend ! Little Sister Anka Schmid (Suisse, 1997, 16 Min.) Lisa, une jeune postière timide, vit retirée dans son monde. Question coeur, la situation n’est pas vraiment brillante. Mona, sa soeur, passe délibérément une annonce dans un journal pour lui trouver un partenaire. Lisa ne supporte pas cette intrusion dans sa vie, mais elle est quand même séduite par l’idée que dix-sept inconnus s’intéressent à elle... Angélique Samir (Suisse, 1997, 11 Min.) Alessandro ne croit pas ses yeux en découvrant la beauté et le sex-appeal de la femme qui se présente à lui dans le café où ils ont rendez-vous. A tel point qu’il n’ose pas l’affronter, et se dérobe en la fuyant. Mais Angélique a de la suite dans les idées et n’est pas prête à lâcher le morceau. Elle le poursuit dans toute la ville, jusque sur le toit de la maison où Alessandro se réfugie... Joyeux Noël Bianca Conti Rossini (Suisse, 1997, 11 Min.) Le soir de Noël, Annie, une petite fille de huit ans à l’imagination vive, s’interroge sur l’identité de l’inconnu que Lise, sa mère, a invité à dîner. Elle se demande même s’il n’est pas le meurtrier que rôde dans la ville et s’attaque aux femmes seules. Peu à peu, Annie sème le trouble chez sa mère, et les deux femmes se mettent à paniquer quand on frappe à la porte. Qui est cet homme qui veut forcer la porte de la maison ?... L'hacienda du bonheur Heikki Arekallio (Suisse, 1997, 12 Min.) Dans son HLM triste et gris, Silvia rêve d’une vie à l’image des richissimes héros de « L’hacienda du bonheur », la télénovela qu’elle suit assidûment avec Johnny et Pamela, ses deux enfants. Sur un coup de tête, elle décide de faire paraître une annonce dans le journal pour trouver une âme soeur à l’image du héros de ses rêves... Les voies du Seigneur Antoine Plantevin (Suisse, 1997, 16 Min.) Soeur Angélique prie fiévreusement: l’homme qu’elle attend, un prisonnier en permission, a du retard. La Mère Supérieure, qui la surprend dans cette agitation, lui recommande de se méfier des hommes, des pervers qui pourraient tirer profit de son innocence. Soeur Angélique opine, mais lorsqu’elle entend la moto pétaradante de Rinalde qui approche, elle ne peut s’empêcher de courir à sa rencontre. Que le Seigneur soit avec elle !
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After Life (1998)
Hirokazu Kore-Eda
Japon
119′
Pour construire son scénario, Hirokazu Kore-eda invita plus de 500 gens ordinaires à raconter leur souvenir le plus important. Au final, il engagea un bon nombre d'entre eux pour relater leur propre histoire dans After Life. C'est l'esprit de ce film que d'entremêler, de transcender avec sensibilité et intelligence, réalité et fiction. A l'instar de son précédent film, Maboroshi no hikari, magnifique jeu d'ombres et de lumières, Hirokazu Kore-eda ouvre les âmes, explore les interstices entre mémoire et oubli, entre paradis perdu et sensation fugitive du bonheur. A sa manière, sereine, amusée, sans pathos ni effets esthétisants, Kore-eda nous livre des questions sur l'aspect chimérique de la mémoire: se souvenir, c'est quoi en fait? Un geste tendre? Une sensation de fraîcheur? Sommes-nous réellement capables de décrire avec précision et force détails le décor et les circonstances d'un instant heureux? N'est-ce pas le paradis de pouvoir tout oublier? Pour Kore-eda, nul doute que la mémoire est un phénomène évolutif et collectif, étroitement lié à l'identité de chacun. Mochizuki, l'un des anges-passeurs, ne reévalue-t-il pas sa propre vie en découvrant qu'il est au centre d'un souvenir heureux de quelqu'un d'autre? After Life est autant un film sur le cinéma que sur la mémoire.
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Les Festivités du Perce-neige (1984)
Jiri Menzel
République Tchèque
87′
Près de Prague, des chasseurs et la communauté d'un village voisin se disputent à propos d'un sanglier abattu. Le conflit doit être réglé par un festin en commun. Une satire attachante des égoïsmes humains.
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Bratan (1991)
Bachtiar Chudonasarow
Tadjikistan
98′
Un petit garçon et son frère aîné sont en route pour la ville. C'est là qu'habite le père des enfants qui, depuis le divorce de leurs parents, sont élevés par leur grand-mère. L'adolescent souhaite confier l'éducation de son petit frère à son père et tente de convaincre son entourage que le temps est mûr. Or, notre petit héros a déjà la tête dure. Il se rebiffe et finit par retourner avec son frère chez sa grand-mère. Voilà toute l'histoire du film. En fait, le film a pour seul thème le voyage aventureux à travers la steppe du Tadjikistan. Des images d'une étonnante fraîcheur emplissent l'écran, captant ici et là la réalité quotidienne des gens simples. Dans sa première oeuvre, Khudojnasarov nous conduit à travers la magie de la steppe, refusant le grand spectacle et les artifices. Le rythme très personnel du film s'accorde aux tambours de la musique folklorique tadjike, et le flot d'images laconique produit un effet magique et insolite. Le spectateur se carre dans son fauteuil et contemple ces images comme s'il redécouvrait le cinéma. «Bratan» l'emporte dans un monde sensuel où les détails quotidiens se transforment en véritables petits miracles.
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Bodhi-Dharma (1989)
Yong-kyun Bae
Corée du Sud
137′
En Corée du Sud, au fond des montagnes recouvertes de forêts luxuriantes, trois êtres humains se rencontrent: un vieux maître du bouddhisme zen, un jeune moine encore peu sûr de lui et un orphelin. Autour d'eux, la nature dominatrice et ses éléments: l'eau, le feu, la terre, le vent et la lumière. Ce cadre tout simple suffit à Yong-kyun Bae pour faire ressentir la vie comme une aventure intérieure et collective. Toutefois, ces trois personnages pourraient aussi représenter les trois âges et phases de la vie d'un seul être humain, dans sa recherche de l'essence du soi, de l'harmonie parfaite et de la liberté intérieure. «Pourquoi nous faut-il toute une vie pour résoudre le problème de la vie dans le monde?» Pour répondre à cette question, le Coréen Yong-kyun Bae se plonge dans sa propre culture, créant une parabole universellement valable. Radicalement marginal, il a travaillé et retravaillé son oeuvre pendant huit ans, assumant lui-même scénario, dialogues, production, décors, lumière, prise de vue, son et montage. Véritable Hercule et Prométhée du film, il oppose au cinéma international qui, par sa soif d'action, rend aveugle et blasé, des touches de phrases d'une sérénité envoûtante et des images au rythme magique. Elles aiguisent l'esprit, permettent des découvertes à couper le souffle, sensibilisent l'oreille à une philosophie.
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Yokihi - L' impératrice Yang Kwei Fei (1955)
Kenji Mizoguchi
Japon
91′
Chine, VIIIe siècle. L’Empereur Huan Tsung est inconsolable depuis la mort de l’Impératrice, délaissant les charges de l'Etat. Seule la musique lui apporte encore quelque joie. Un jour, on lui présente une jeune fille d’origine modeste qui ressemble à sa défunte épouse. D’abord réticent, l’Empereur est rapidement charmé par sa beauté et sa sincérité…
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Les baliseurs du désert (1984)
Nacer Khemir
Tunisie
95′
Un jeune instituteur arrive dans un village aux confins du désert, perdu dans les sables qui le mangent pierre par pierre. Il n'y a pas d'école, des enfants courent dans les ruelles sombres, construisent un jardin de miroirs brisés à l'orée du village, tandis que d'autres dialoguent avec un esprit caché dans un puits ou creusent le sol à la recherche d'un trésor. Dans ce village, en plus des enfants, ne restent que les vieillards, les femmes, et une jeune fille très belle et très secrète. Les hommes sont partis dans le désert pour en chercher les limites. On les entend parfois, le vent portant jusqu'au village leur mélopée triste et envoûtante d'une Andalousie passée. On les aperçoit aussi, comme un mirage, au loin, au travers des nuages de sable flottant sur le désert infini. Sont-ils un rêve? Ou les gardiens d'un «autre» monde? L'instituteur, attendu pour rompre le charme, se laissera envoûter, reprendre par le monde du désert et rien ne pourra l'empêcher de rejoindre les arpenteurs de l'infini. Couronné dans de nombreux festivals, il s'agit là du premier film de l'auteur du fameux «Collier perdu de la colombe». Un début où déjà flotte cet air des Mille et Une Nuits, où le réel et la magie s'imbriquent, se fondent à la surface des choses et des êtres. La culture arabe, pour Nacer Khemir, essaime entre l'Andalousie et la Sogdiane, entre Cordoue et Samarcande. Il tire de cette culture toute son inspiration. Les images lumineuses éclairent des visages à la beauté mystérieuse. La poésie des gestes et des objets nous entraîne dans un monde fabuleux, dans une quête vers un temps perdu d'amour et de liberté, tels ces baliseurs dans leur impossible recherche des limites de l'espace et du temps.
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Ugetsu monogatari - Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Kenji Mizoguchi
Japon
97′
Genjuro est un potier qui vit dans un petit village de campagne, Ohmi, au temps du Moyen Âge japonais. Un jour, il part vendre ses pots à la ville en compagnie de Tobeï. Quand Genjuro revient à Ohmi, il a gagné beaucoup d'argent car la guerre avec l'armée Shibata fait monter les prix. Tobeï, quant à lui, s'est engagé avec des samouraïs, mais il rentrera bien vite chez lui, humilié par de vrais guerriers. Genjuro veut augmenter sa productivité pour gagner encore plus d'argent. Il part pour la ville avec Tobeï et la femme de celui-ci. En ville, Genjuro tombe amoureux de dame Wakasa, Tobeï devient un vrai samouraï grâce à l'argent de la vente qu'il a volé, et la femme de Tobeï devient prostituée après avoir été violée en le poursuivant. Cependant, un prêtre dit a Genjuro que la femme qu'il aime est en fait un fantôme, et que son âme est manipulée par des esprits malfaisants ; il rentre alors au village. Tobeï et sa femme se rencontrent par hasard ; Tobeï abandonne son métier de samouraï et rentre lui aussi au village avec sa femme. Mais la femme de Genjuro, Miyagi, est morte entre-temps en voulant retourner au village. Quant à ce dernier, il ne lui reste que son fils.
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Chikamatsu monogatari - A Story from Chikamatsu (1954)
Kenji Mizoguchi
Japon
102′
Le Japon en 1684. Ishun, le grand fabricant de calendriers de Kyoto, est un quinquagénaire vaniteux et arrogant. Il a épousé en secondes noces une jeune et jolie femme, Osan, fille d'un marchand drapier qui a eu des revers de fortune. Sa famille faisant appel à elle pour l'aider financièrement, Osan se trouve dans une situation difficile car elle sait qu'elle n'obtiendra rien de son mari. Elle s'adresse à Mohei, un jeune calligraphe talentueux de la fabrique, en qui elle a toute confiance. Celui-ci accepte de lui prêter de l'argent, en le prélevant sur la commande d'un client. Le soupçon d'adultère qui pèse sur eux – alors qu'ils n'ont encore rien fait, s'ajoutant à la crainte de voir découverte la malversation, les obligent à s'enfuir. Furieux, Ishun lance à leur poursuite la police du Shogun. Les fugitifs sont rattrapés et le châtiment sera terrible : selon la loi, ils seront ligotés ensemble, promenés à travers la ville et crucifiés sur la place publique. Mais les deux, devenus amants, marcheront joyeux, sachant qu'ils se retrouveront unis par delà la mort. Les amants crucifiés est un pur mélodrame, rare dans la filmographie de Mizoguchi. Le réalisateur vole ici au secours de la passion amoureuse et de la liberté individuelle. La tradition et les lois sociales montrent toujours leurs faiblesses et leur iniquité. Seule triomphe à la fin, mais à quel prix, l'amour que les deux jeunes gens se portent.
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The Written Face (1995)
Daniel Schmid
Suisse
93′
Au Japon, l’acteur Tamasaburo Bando est une star du kabuki, cette forme de théâtre traditionnel où les rôles féminins sont interprétés par des hommes et qui est en voie de disparition. Hommage fascinant et respectueux à la beauté et à la fragilité des formes étranges de jeu et d’expression. Entre l’essai et le poème, un régal qui vous met doucement en transe.
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Les derniers passementiers (1973)
Yves Yersin
Suisse
112′
Début des années 1970 : qui sont les personnes de la campagne bâloise qui exercent encore le métier de passementiers, alors en voie de disparition ? Et quels sont leurs problèmes ? Vision émouvante et captivante des difficultés sociales et économiques rencontrées et monument vivant érigé à la gloire d’un métier jadis florissant. Un jalon dans l’histoire du documentaire suisse.
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Les chasseurs - Oi kynigoi (1977)
Theo Angelopoulos
Grèce
149′
Oi kynigoi clôt la trilogie historique de Theo Angelopoulos. Il s’agit peut-être du film le plus directement politique de la série: en 1976, un groupe de chasseurs de la haute bourgeoisie découvre le cadavre d'un maquisard de l'époque de la guerre civile. Pourtant, la mort semble récente. Réfugiés dans un pavillon de chasse, les hommes appellent la police, mais leurs témoignages oublient le corps pour ne parler que du passé qu’ils tentent de justifier. Encore une fois, l'utilisation des plansséquences pour voyager à travers le temps est prodigieuse. La virtuosité du réalisateur et de son chef opérateur Yorgos Arvanitis est époustouflante. C'est aussi une évocation impitoyable des comportements prédateurs de la bourgeoisie grecque, qui gouverne toujours aujourd’hui, dans les faits. Dans les trois films, le récit n’est ni au-dessus, ni en-dessous, des événements, mais se place au même niveau, à distance, provoquant l'effacement remarquable de personnages individuels pour situer l'action toujours au niveau d’un groupe ou d'une société.
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L'apiculteur - O melissokomos (1986)
Theo Angelopoulos
Grèce
122′
Le dernier voyage Après avoir assisté au mariage de sa fille, Spyros prend la route avec son camion chargé de ruches. Il est apiculteur et, à chaque début de printemps, il part à la recherche de champs de fleurs où ses abeilles pourront butiner. Mais d'étranges rencontres vont émailler son voyage. Une jeune auto-stoppeuse qui s'offre à lui dans une chambre d'hôtel, et qu'il repousse tandis qu'il va faire l'amour, sous ses yeux, avec un jeune garçon. Un vieil ami hospi-talisé avec qui il va évoquer leurs souvenirs de la Résistance et de l'époque où ils croyaient tous deux pouvoir «changer le monde»! Il revoit aussi sa femme dont il est séparé, puis sa seconde fille qui avait quitté le foyer familial pour se marier. Et l’auto-stoppeuse revient dans ce périple. Film inracontable, car Theo Angelopoulos sait nous entraîner, avec sa lenteur habituelle, fascinante, renouant, après une longue méditation sur l'histoire et ses mythes, avec un certain réalisme intimiste. Spyros, magnifiquement incarné par Mastroianni, est un être mal dans sa peau, et qui, de rencontre en rencontre, ira jusqu'au bout de sa tragédie. Les abeilles veillent!
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La rivière Titash (1973)
Ritwik Ghatak
Inde
157′
La rivière en tant qu'allégorie, en tant que source de toute forme de vie. Par ses innombrables affluents et ramifications, c'est elle qui unit - et sépare - les hommes. Aussi, le rythme lyrique et poétique du film est-il ponctué par le courant de la rivière, le flux et le reflux, les inondations et la sécheresse. C'est par des images d'une force épique prodigieuse que Ghatak dépeint le destin d'un village de pêcheurs. Il nous montre des êtres humains qui, en raison du dessèchement lent mais constant du lit de la rivière, perdent non seulement leur source de vie, mais encore leur identité culturelle. Ainsi, ils tombent sous le joug des représentants de l'Etat qui veulent transformer cette nouvelle terre en rizières. La façon dont Ghatak essaie, par une espèce d'élégie, d'assimiler son profond abattement face à la perte des valeurs traditionnelles et de leurs formes, témoigne de sa souffrance et de son désespoir à la suite de la séparation imposée en 1947 au peuple bengali. Son coeur, en effet, était profondément enraciné dans la partie du Bengale déclarée étrangère. La lutte de tout un peuple pour sa survie constitue le thème de cette oeuvre qui se consacre comme nulle autre à la misère et aux espoirs des Bengalis. Une femme de pêcheur mourante, dans un lit de rivière désertique, cherche de l'eau en creusant un trou dans le sable: une image qui prouve que si la mort est inévitable, la vie finit toujours par avoir le dessus. Chaque fin est à la fois un nouveau commencement.
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Terra em transe (1967)
Glauber Rocha
Brésil
108′
Dans le pays imaginaire d'Eldorado, Paulo, poète et journaliste agonisant, évoque ses dilemmes. Il a oscillé entre deux prétendants à la magistrature suprême: Don Porfirio Diaz, politicien de la capitale et Don Felipe Vieira, gouverneur de la province d'Alecrim. Celui-ci, aidé par l'Eglise, abandonne ses promesses électorales tandis que le mystique Diaz obtient le soutien de Don Julio Fuentes et des médias. Considéré le film plus important et polémique de Glauber Rocha et réalisé sous le nez de la dictature militaire brésilienne, le film confirme l'acuité politique et sociale du cinéaste à propos de l'impasse persistante du Brésil et de l'Amérique Latine. Totalement révolutionnaire pour l'époque et par son fort contenu social, le film réaffirme toute la génialité de Rocha et représente son manifeste poétique et politique. La restauration en haute définition de ce classique du cinéma latino- américain est le résultat d'un travail minutieux (il s'agit du premier long métrage restauré entièrement par procédé numérique en Amérique latine) qui permet de revoir le film avec une qualité identique à celle de la première copie, quatre décennies après sa sortie en salle.
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La Couleur de la grenade (1969)
Sergej Paradschanow
Arménie
80′
Un captivant portrait du poète arménien du 18e siècle Sayat-Nova, débordant de métaphores et de rêves. Parajanov a créé un melting-pot basé sur les traditions culturelles arméniennes et géorgiennes avec leur riche symbolisme religieux et sur les puissances expressives du cinéma, l'art populaire moderniste du 20e siècle.
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Downpour (1972)
Bahram Beyzaie
Iran
130′
Le premier long métrage de Bahram Beyzaie sur un instituteur bien intentionné de Téhéran assailli par les revers de fortune a connu un énorme succès en son temps, mais était tombé dans l'oubli dans l'Iran post-révolutionnaire. Cette version présente le film tel qu'il a été restauré en 2011 par la World Cinema Foundation de la Fondazione Cineteca di Bologna / Laboratoire L'immagine Ritrovata, avec la participation de Bahram Beyzaie lui-même.
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After the Curfew (1954)
Usmar Ismail
Indonesie
103′
Après la libération du régime colonial néerlandais, le héros révolutionnaire Iskandar retourne à la vie civile. Il doit se rendre compte que les idéaux pour lesquels il s'est battu ne sont pas vraiment vécus. «After the Curfew» est un ouvrage passionnant qui traite directement d'un moment décisif du conflit dans l'histoire indonésienne : les conséquences de la révolution républicaine de quatre ans qui a mis fin à la domination néerlandaise. C'est un film visuellement et dramatiquement obsédant sur la colère et la désillusion et sur le rêve d'une nouvelle société. Le réalisateur Usmar Ismail est largement considéré comme le père du cinéma indonésien. Il a commencé sa carrière en tant que dramaturge et fondateur de Maya, un collectif dramatique formé pendant les années d'occupation japonaise. Et c'est à cette époque qu'Ismail a développé un intérêt pour la réalisation de films. After the Curfew est le plus grand succès critique et commercial d'Ismail et est considéré comme un classique du cinéma indonésien.
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Muna moto (1975)
Jean-Pierre Dikongué-Pipa
Cameroun
90′
N'Dome aime Ngando. Mais le jeune homme ne parvient pas à réunir la dot nécessaire au mariage et demande l'aide de son oncle. Mais celui-ci s'éprend de la jeune femme qui lui donnera, espère-t-il, l'enfant qu'il attend vainement de ses premières épouses. Il paie donc la dot, mais pour lui-même. De désespoir, la jeune femme se donne alors à l'homme qu'elle aime, mais ce geste ne décourage nullement l'oncle qui l'épousera en la sachant enceinte. Le vrai père, N’Dome, viendra, trois ans plus tard, reprendre son enfant. Voilà la trame de ce qui aurait pu donner un drame bien mélo. Les nombreuses récompenses obtenues par MUNA MOTO dans des manifestations internationales montrent qu’on trouvait là une mise en scène particulièrement originale pour l’époque. En effet, point de récit linéaire puisque le film commence à l'avant-dernière scène de l'histoire, quand le père enlève son enfant, en pleine fête du N'Gondo à Douala. Puis tout est construit en de multiples flash-back qui s'emboîtent les uns dans les autres, mêlés de projections oniriques sur un rythme très lent, de sorte que le spectateur passe de la réalité à l'imaginaire sans perdre le fil. Davantage évocation que récit épique MUNA MOTO donne une grande vérité à cette relation, ce qui stigmatise encore plus l'égoïsme et la bassesse de certains protagonistes et l'usage malveillant de certaines traditions. Cependant, MUNA MOTO ne se limite pas au thème étroit du couple ou de la dot. C'est toute une société qui se voit ; en particulier sont visés ceux qui, s'appuyant sur l'argent, exercent le pouvoir à quelque niveau qu'ils soient.
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Mémoires du sous-développement (1968)
Tomás Gutiérrez Alea
Cuba
99′
La révolution castriste marqua la fin, pour beaucoup de Cubains, de la dictature et le début de la construction d'une société où les rapports de classe seraient changés. Sergio fait partie de la bourgeoisie, toute sa famille a quitté l'île pour Miami, mais lui est resté. plus par paresse que par conviction. Seul, il prétend rédiger ses mémoires et observer le nouvel ordre qui se met en place. Mais que peut-il comprendre en restant en-dehors du processus, et en conservant ses préjugés de classe? «Memorias del subdesarrollo» eut un immense retentissement à l'époque, non seulement à Cuba où il marqua la naissance d'un cinéma nouveau qui accorda toujours un soutien critique à la révolution cubaine, mais dans le monde entier et particulièrement en Amérique latine. La structure même du film, mélangeant scènes de fiction et scènes documentaire, présentait une originalité certaine au moment de sa sortie. Surtout, il existe, au cœur du récit et de sa mise en scène, une réflexion à la fois théorique et très concrète, sur les conditions nécessaires, préexistantes ou à créer, à un changement radical de société.
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Bäckerei Zürrer (1957)
Kurt Früh
Suisse
104′
Le boulanger-confiseur Zürrer, vieillard têtu et veuf vindicatif, rend la vie de ses trois enfants difficiles et ne se réconcilie avec eux que le jour où sa propre existence vire au cauchemar. Kurt Früh ausculte le tournant de la fin des années 1950, entre modernisation et tradition: une jeune génération monte, veut changer les choses et développe de nouveaux projets de vie. Elle fait tomber les barrières entre les groupes sociaux et culturels, mais les plus anciens et conservateurs résistent.
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avec bonus
Cairo Station (1958)
Youssef Chahine
Egypte
73′
C'est avec Bab al-Hadid , son troisième film que Youssef Chahine frappera un grand coup, jetant aux orties toutes les conventions du cinéma populaire pour présenter un drame social dont le lieu unique sera la gare centrale du Caire et de ses dépendances. Un film dans la plus pure veine du néoréalisme, tourné en noir et blanc, dont le héros, qu'il interprètera lui-même, est un pauvre hère, Kenawi, recueilli par le tenancier du kiosque de la gare. Mais LE personnage principal en sera la gare, sa vie trépidante, chaotique, éclatée, ces foules qui la traversent, qui y travaillent pour une misère. 1958, date de la sortie du film, cela fait six ans que le roi Farouk a été déposé par le Mouvement des Officiers Libres composé de jeunes militaires emmené par Gamal Abn El Nasser, quatre ans que ce dernier a renversé le président en exercice, le général Naguib, pour gouverner sans partage. L'enthousiasme des jeunes progressistes, dont on peut dire que Youssef Chahine faisait partie, s'est assez vite refroidi, car beaucoup de travers qui caractérisaient la société égyptienne tardaient à disparaître. Bab al-Hadid exprime sans beaucoup d’ambiguïté que le réalisateur prend déjà ses distances par rapport au régime. La gare est en effet racontée comme le microcosme d'une société, où la corruption, le clientélisme et le mépris pour les plus faibles font office de «gouvernance». La gare, donc, c'est là où toutes sortes de gens essaient de glaner quelques pièces pour vivre. Il y a l'accorte et belle Hanouna qui vend des limonades à la sauvette aux voyageurs, sur les quais, dans les trains. Elle et ses compagnes doivent se cacher de la police et du gérant du buffet. Les formes généreuses de la belle attirent les regards, et elle sait en user pour accrocher le chaland. Le pauvre Kenawi, sale, difforme et boîteux, devenu vendeur de journaux à la criée, prisonnier de sa solitude, en tombera follement amoureux. Mais elle n'a d'yeux que pour le fort et beau Abou Serih, un porteur parlant haut et cherchant à fédérer ses camarades pour fonder un syndicat afin que cesse leur dépendance envers une espèce de maffia qui les sous-paie. Fou d'amour et de jalousie, Kenawi, voyant qu'elle lui échappe voudra la tuer. Tout ceci se déroule au milieu d'un maelström de scènes de la vie quotidienne trépidante de la gare, où nos personnages se fondent, où quelques fois le spectateur se noie, emporté par les courants qui se croisent, se bousculent sur les quais, au guichet. Avec Bab al-Hadid, Chahine a mis le cinéma égyptien cul par-dessus tête, se libérant de toutes les conventions régissant la mise en scène cairote de l'époque, la caméra s'attardant sur les formes généreuses d'Hanouna, osant parler de sexe sans fard, montrant que le Nassérisme n'avait rien réglé, en fait filmant la réalité telle qu'elle était - le film a d'ailleurs était tourné intégralement dans la gare et ses alentours. Le film a été d'abord rejeté dans son pays, mais la vitalité quasi explosive qui en jaillit, la capacité du cinéaste de diriger une mise en scène polyphonique, auront assis sa réputation internationale. Version restaurée.
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Jazz on a Summer's Day (1958)
Bert Stern
États-Unis
83′
Filmé au Festival de jazz de Newport, dans le Rhode Island, en 1958, et réalisé par le grand photographe Bert Stern, Jazz on a Summer’s Day réunit dans un cadre intime des légendes musicales, dont Louis Armstrong, Thelonious Monk, Anita O’Day et Chuck Berry. «Jazz on a Summer’s Day» prend l’affiche 60 ans plus tard, car le film a été restauré en haute définition numérique (4k).
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L'éternité et un jour (1998)
Theo Angelopoulos
Grèce
133′
Écrivain renommé, Alexandre retrouve une lettre de sa femme Anna alors qu'il est sur le point de quitter la maison dans laquelle il a toujours vécu. Lui reviennent alors en mémoire des souvenirs, des bonheurs, des moments à côté desquels il pense parfois être passés et qu'il aimerait faire revivre pour l'éternité.
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A Touch Of Zen (1971)
King Hu
Taiwan
179′
Le jeune Ku Shen Chai, artiste dans la Chine de la dynastie Ming, vit près d'une forteresse abandonnée qui semble être hantée. Des sons mystérieux l'y attirent et il rencontre la belle Yang Hui Ching, qui vit là avec sa mère. Ce film féérique est le chef-d'œuvre fondateur du genre Wuxia. Il a inspiré des succès tels que «Crouching Tiger, Hidden Dragon» de Ang Lee.
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The Seven Samurai - Shichinin no samurai (1954)
Akira Kurosawa
Japon
201′
Nous présentons ce grand classique en version intégrale restaurée. A chaque automne, un petit village est pillé par des bandits. Dans la détresse, les paysans se décident à engager des hommes d'armes. Malgré le maigre salaire de trois repas par jour, ils recrutent sept samouraïs pour défendre leur village. Parmi eux, il y a aussi un fils de paysans (Toshiro Mifune) qui se bat généreusement. Un classique, souvent copié, jamais égalé.
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Rashomon (1951)
Akira Kurosawa
Japon
88′
Trois hommes s'abritent à l'un des portails menant à Kyoto, attendant que la pluie cesse. Nous sommes sous l'ère Heian (IXe - XIIe siècles). Pour passer le temps, ils discutent d'un événement qui s'est déroulé récemment: la découverte du cadavre d'un samouraï, vraisemblablement tué par le bandit Tajomaru. Les trois hommes ont été en fait appelés à témoigner lors du procès. Ils relatent chacun ce qu'ils ont dit au procès, et ce qu'ils ont vu. Quatre versions s'opposent, la veuve - qui aurait été violée par le bandit - ayant aussi la sienne. Que s'est-il donc passé? «Les êtres humains sont incapables d'être honnêtes avec eux-mêmes sur eux-mêmes. Ils ne peuvent pas parler d'eux-mêmes sans broder. Le scénario décrit de telles personnes - le genre qui ne peut survivre sans mentir pour se sentir meilleur qu'il n'est en réalité. Il montre même ce besoin coupable de flatter le mensonge jusqu'au-delà de la tombe - même le personnage qui meurt ne peut arrêter de mentir lorsqu'il parle aux vivants à travers un médium. L'égoïsme est un péché que l'être humain porte avec lui depuis la naissance; il est le plus difficile à racheter. Ce film est comme un étrange défilement d'images qui est déroulé et étalé par l'ego. Vous dites que vous ne pouvez pas du tout comprendre ce scénario, mais c'est parce que le cœur humain lui-même est impossible à comprendre. Si vous vous concentrez sur l'impossibilité de vraiment comprendre la psychologie humaine et que vous relisez encore une fois le scénario, je pense que vous en saisirez l'essentiel» Akira Kurosawa à propos de Rashomon.
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La reconstitution - Anaparastasi (1970)
Theo Angelopoulos
Grèce
101′
Avec la complicité de son amant, une femme assassine son mari de retour au foyer après une longue absence. Soupçonnés, les criminels finissent par avouer. Un juge procède à la reconstitution du meurtre à laquelle assistent des journalistes et Theo Angelopoulos qui prépare un film sur le sujet. Le film s'inspire d'un fait divers sur lequel Angelopoulos a brodé un canevas de film policier qu'il désamorce aussitôt pour s'intéresser au traitement du fait divers lui-même.
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Solaris (1972)
Andrei Tarkowski
Russie
166′
Un ingenieur est envoyé en mission sur Solaris, station intersidérale, après le suicide de son predécesseur.
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L'enfance d'Ivan (1962)
Andrei Tarkowski
Russie
95′
Témoin de l'exécution de ses parents par les troupes allemandes, Ivan, encore gamin, veut se battre. Il développe un talent certain pour se glisser au travers des lignes ennemies et glaner des informations. Mais l'état-major veut le transférer à l'arrière pour qu'il rejoigne l'académie militaire. Ivan refuse et part rejoindre les partisans... Le premier film de Andreï Tarkovski, tout juste sorti diplômé du VGIK, fut mondialement salué comme un chef d'oeuvre. Il reçut le lion d'or de Venise, ainsi que de nombreux prix dans le monde entier. On y retrouve déjà l'écriture du maître, mêlant le réalisme objectif à la contemplation subjective. Malgré son succès mondial, le film fut mis au placard en URSS pour des raisons de politiques internes qui tenaient à la version officielle de la deuxième guerre mondiale de l'époque. A l'inverse de «Requiem pour un massacre» d'Elem Klimov (1985), mettant en scène lui aussi un enfant, mais qui montra la guerre en Biélorussie avec un réalisme quasi insoutenable, Tarkovski laisse une grande place aux rêves d'Ivan, mondes poétiques de son enfance et de sa famille perdues, qui s'opposent à la réalité crue de la guerre et à son désir de vengeance qui conduira Ivan à la mort.
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Bab'Aziz - Le prince qui contemplait son âme (2005)
Nacer Khemir
Tunisie
100′
Ishtar, une petite fille, guide Bab’Aziz, un vieux derviche aveugle à travers le désert. Ils se rendent à la grande réunion des derviches. Tel un jeu de pistes, le voyage les mènera à la croisée des destins de plusieurs personnages.
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Rashomon (1951)
Akira Kurosawa
Japon
88′
Trois hommes s'abritent à l'un des portails menant à Kyoto, attendant que la pluie cesse. Nous sommes sous l'ère Heian (IXe - XIIe siècles). Pour passer le temps, ils discutent d'un événement qui s'est déroulé récemment: la découverte du cadavre d'un samouraï, vraisemblablement tué par le bandit Tajomaru. Les trois hommes ont été en fait appelés à témoigner lors du procès. Ils relatent chacun ce qu'ils ont dit au procès, et ce qu'ils ont vu. Quatre versions s'opposent, la veuve - qui aurait été violée par le bandit - ayant aussi la sienne. Que s'est-il donc passé? «Les êtres humains sont incapables d'être honnêtes avec eux-mêmes sur eux-mêmes. Ils ne peuvent pas parler d'eux-mêmes sans broder. Le scénario décrit de telles personnes - le genre qui ne peut survivre sans mentir pour se sentir meilleur qu'il n'est en réalité. Il montre même ce besoin coupable de flatter le mensonge jusqu'au-delà de la tombe - même le personnage qui meurt ne peut arrêter de mentir lorsqu'il parle aux vivants à travers un médium. L'égoïsme est un péché que l'être humain porte avec lui depuis la naissance; il est le plus difficile à racheter. Ce film est comme un étrange défilement d'images qui est déroulé et étalé par l'ego. Vous dites que vous ne pouvez pas du tout comprendre ce scénario, mais c'est parce que le cœur humain lui-même est impossible à comprendre. Si vous vous concentrez sur l'impossibilité de vraiment comprendre la psychologie humaine et que vous relisez encore une fois le scénario, je pense que vous en saisirez l'essentiel» Akira Kurosawa à propos de Rashomon.
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Ugetsu monogatari - Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Kenji Mizoguchi
Japon
97′
Genjuro est un potier qui vit dans un petit village de campagne, Ohmi, au temps du Moyen Âge japonais. Un jour, il part vendre ses pots à la ville en compagnie de Tobeï. Quand Genjuro revient à Ohmi, il a gagné beaucoup d'argent car la guerre avec l'armée Shibata fait monter les prix. Tobeï, quant à lui, s'est engagé avec des samouraïs, mais il rentrera bien vite chez lui, humilié par de vrais guerriers. Genjuro veut augmenter sa productivité pour gagner encore plus d'argent. Il part pour la ville avec Tobeï et la femme de celui-ci. En ville, Genjuro tombe amoureux de dame Wakasa, Tobeï devient un vrai samouraï grâce à l'argent de la vente qu'il a volé, et la femme de Tobeï devient prostituée après avoir été violée en le poursuivant. Cependant, un prêtre dit a Genjuro que la femme qu'il aime est en fait un fantôme, et que son âme est manipulée par des esprits malfaisants ; il rentre alors au village. Tobeï et sa femme se rencontrent par hasard ; Tobeï abandonne son métier de samouraï et rentre lui aussi au village avec sa femme. Mais la femme de Genjuro, Miyagi, est morte entre-temps en voulant retourner au village. Quant à ce dernier, il ne lui reste que son fils.
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Voyage à Tokyo (1953)
Yasujiro Ozu
Japon
137′
Shukichi et Tomi Hirayama, un vieux couple ayant vécu depuis toujours avec sa fille Kyoko dans le petit port d'Onomichi au sud du Japon, se rend à Tokyo pour visiter ses enfants. C'est un très long voyage et c'est sans doute la dernière fois de leur vie qu'ils peuvent l'entreprendre. "A travers l'évolution des parents et des enfants, j'ai montré, a déclaré Ozu, comment le système familial japonais commençait à se désintégrer".
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Bakushu - Early Summer (1951)
Yasujiro Ozu
Japon
125′
Noriko, 28 ans, est secrétaire dans une petite compagnie à Tokyo. C’est une jeune femme moderne mais elle vit encore chez ses parents, tout comme son frère, sa femme et ses deux enfants. Elle subit de fortes pressions de la part de sa famille ; en effet, il n’est pas raisonnable à cet âge de ne pas encore s’être mariée. Mais la jeune fille se réjouit de son indépendance et préfère trouver elle même son futur époux. Son patron lui propose un bon parti de sa connaissance mais Noriko refuse.
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Chikamatsu monogatari - A Story from Chikamatsu (1954)
Kenji Mizoguchi
Japon
102′
Le Japon en 1684. Ishun, le grand fabricant de calendriers de Kyoto, est un quinquagénaire vaniteux et arrogant. Il a épousé en secondes noces une jeune et jolie femme, Osan, fille d'un marchand drapier qui a eu des revers de fortune. Sa famille faisant appel à elle pour l'aider financièrement, Osan se trouve dans une situation difficile car elle sait qu'elle n'obtiendra rien de son mari. Elle s'adresse à Mohei, un jeune calligraphe talentueux de la fabrique, en qui elle a toute confiance. Celui-ci accepte de lui prêter de l'argent, en le prélevant sur la commande d'un client. Le soupçon d'adultère qui pèse sur eux – alors qu'ils n'ont encore rien fait, s'ajoutant à la crainte de voir découverte la malversation, les obligent à s'enfuir. Furieux, Ishun lance à leur poursuite la police du Shogun. Les fugitifs sont rattrapés et le châtiment sera terrible : selon la loi, ils seront ligotés ensemble, promenés à travers la ville et crucifiés sur la place publique. Mais les deux, devenus amants, marcheront joyeux, sachant qu'ils se retrouveront unis par delà la mort. Les amants crucifiés est un pur mélodrame, rare dans la filmographie de Mizoguchi. Le réalisateur vole ici au secours de la passion amoureuse et de la liberté individuelle. La tradition et les lois sociales montrent toujours leurs faiblesses et leur iniquité. Seule triomphe à la fin, mais à quel prix, l'amour que les deux jeunes gens se portent.
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Yokihi - L' impératrice Yang Kwei Fei (1955)
Kenji Mizoguchi
Japon
91′
Chine, VIIIe siècle. L’Empereur Huan Tsung est inconsolable depuis la mort de l’Impératrice, délaissant les charges de l'Etat. Seule la musique lui apporte encore quelque joie. Un jour, on lui présente une jeune fille d’origine modeste qui ressemble à sa défunte épouse. D’abord réticent, l’Empereur est rapidement charmé par sa beauté et sa sincérité…
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The Seven Samurai - Shichinin no samurai (1954)
Akira Kurosawa
Japon
201′
Nous présentons ce grand classique en version intégrale restaurée. A chaque automne, un petit village est pillé par des bandits. Dans la détresse, les paysans se décident à engager des hommes d'armes. Malgré le maigre salaire de trois repas par jour, ils recrutent sept samouraïs pour défendre leur village. Parmi eux, il y a aussi un fils de paysans (Toshiro Mifune) qui se bat généreusement. Un classique, souvent copié, jamais égalé.
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L'empire des sens (1976)
Nagisa Oshima
Japon
102′
1936, dans les quartiers bourgeois de Tokyo. Sada Abe, ancienne prostituée devenue domestique, aime épier les ébats amoureux de ses maîtres et soulager de temps à autre les vieillards vicieux. Son patron Kichizo, bien que marié, va bientôt manifester son attirance pour elle et va l'entraîner dans une escalade érotique qui ne connaîtra plus de bornes. Kichizo a désormais deux maisons : celle qu'il partage avec son épouse et celle qu'il partage avec Sada. Les rapports amoureux et sexuels entre Sada et Kichizo sont désormais épicés par des relations annexes, qui sont pour eux autant de célébrations initiatiques. Progressivement, ils vont avoir de plus en plus de mal à se passer l'un de l'autre, et Sada va de moins en moins tolérer l'idée qu'il puisse y avoir une autre femme dans la vie de son compagnon. Kichizo demande finalement à Sada, pendant un de leurs rapports sexuels, de l'étrangler sans s'arrêter, quitte à le tuer. Sada accepte, l'étrangle jusqu'à ce qu'il meure, avant de l'émasculer, dans un geste ultime de mortification ; puis elle écrit sur la poitrine de Kichizo, avec le sang de ce dernier : «Sada et Kichi, maintenant unis».
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Les salauds dorment en paix (1960)
Akira Kurosawa
Japon
151′
Le mariage du secrétaire Nishi (Toshiro Mifune) avec Yoshiko, la fille de son patron, n'est pas placé sous une bonne étoile: les journalistes assiègent l'entreprise à cause d'un scandale de corruption, les policiers arrêtent le maître de cérémonie et pour couronner le tout, un mystérieux second gâteau de mariage surgit de nulle part. Il a la forme d'un bâtiment duquel un employé de l'entreprise s'est suicidé quelques années plus tôt en sautant dans le vide.
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Yojimbo (1961)
Akira Kurosawa
Japon
110′
Au milieu du XIXe siècle le samouraï Sanjuro loue ses services à une des bandes qui règnent sur un village au détriment des villageois. Voyant qu'on veut se débarrasser de lui après qu'il eut accompli la salle besogne, Sanjuro va décimer les deux bandes qui se déchirent le village. Ce film a notamment influencé Sergio Leone pour son film "Pour une poignée de dollars". "Yojimbo" est en quelque sorte le premier western spaghetti japonais. Excellent, tout simplement.
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Sansho Dayu - L'intendant Sansho (1954)
Kenji Mizoguchi
Japon
124′
Tamaki traverse la forêt avec son fils Zushio de 13 ans et sa fille Anju, 8 ans. Son mari, gouverneur de la région de Putsu, a été exilé pour avoir pris la défense des paysans pressurés par des taxes qu'ils ne pouvaient pas payer. Enlevés par des marchands d'esclaves, mère et enfants seront séparés. La première vendue comme courtisane sur une île lointaine, les deux enfants comme esclaves à l'intendant Sansho, un homme cruel et impitoyable. Lorsque Zushio entend parler, par une esclave arrivant de l'île de Sado, d'une courtisane qui chante sans cesse une complainte où les noms de Zushio et Anju reviennent toujours. Le garçon décide de s'enfuir avec sa sœur. Au contraire de la plupart des films du maître, celui-ci ne met pas en avant le sort des femmes. L'oppression subie touche autant les hommes que les femmes, autant les enfants que les adultes. Mizoguchi décrit ici une époque où les valeurs morales de justice ne sont pas encore objectives, mais au contraire subjectives, dépendant du bon vouloir et du parti pris par quelques uns, dont le père de Zushio, qui peuvent en être punis.
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Shizukanaru Ketto - Le duel silencieux (1949)
Akira Kurosawa
Japon
95′
1944, dans un hôpital de l'armée : Par une nuit pluvieuse, le jeune docteur Kyoji Fujisaki (Toshiro Mifune) opère un soldat touché d'une balle dans le ventre. Débordé par son travail, et ayant retiré ses gants durant l'opération, il se coupe au doigt avec un scalpel. Le lendemain, il apprend que son patient était atteint de la syphilis, et des examens confirment qu'il est lui aussi atteint par la maladie. 2 ans plus tard, de retour à Tokyo, il rejette par conscience morale la femme qu'il devait épouser. L'arrivée dans la clinique du soldat, maintenant civil, qui ne s'est pas soigné et a contaminé sa femme enceinte, le mettra face à une responsabilité encore plus grande. Considéré jusque dans les années 60 comme un dramatique fléau social, la syphilis n'est ici qu'un épiphénomène du questionnement cinématographique d'Akira Korosava qui pose en fait les incontournables et cruciales interrogations sur le désir et la morale, l'égoïsme et la compassion, le souhait de fonder une famille et l'intégrité physique de l'autre. D'une pertinente intelligence réflexive, ouverte à bien d'autres situations conflictuelles, cette œuvre qui fut rarement distribuée est une adaptation rigoureuse d'une pièce de théâtre à succès.
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Banshun - Printemps tardif (1949)
Yasujiro Ozu
Japon
108′
Noriko approche de la trentaine et vit toujours avec son père, le Professeur Sonomiya, un universitaire sur le point de terminer un manuscrit avec son assistant Hattori. Sonomiya s'inquiète pour sa fille qu'il aimerait bien voir mariée. Mais Noriko ne veut rien savoir: sa vie avec son père la comble et elle ne voudrait pas le laisser seul. Le père use alors d'un subterfuge, annonçant que lui-même va se remarier et insistant pour que Noriko réponde aux avance de M. Satake, qui ne laisse pas la jeune femme indifférente. «Banshun se contente de décrire en détail les sentiments contradictoires et subtils qui existent entre les deux personnages dont la vie n'est troublée par aucun élément extérieur. Aucune autre œuvre d'art n'a mieux exprimé, quatre ans après la défaite, le retour à la paix, à l'ordre et à la tradition. À l'époque, même si les périodes de trouble et de privation sont enfin terminées, la population n'a toujours pas repris confiance en ses institutions. C'est dans ce contexte que sort le film qui évoque le déroulement paisible de la vie quotidienne à Kita-Kamakura: cérémonie du thé et nô, pèlerinage de temple en temple dans un Kyoto encore à l'abri du tourisme. Ainsi. dans ce cadre traditionnel. voit-on exprimées de manière subtile et délicate les préoccupations d'un père pour sa fille qui tarde à se marier et d'une fille qui se demande comment son père, veuf, pourra se débrouiller pour vivre si elle se marie. L 'esthétique épurée du réalisateur atteint son apogée dans ce film.» Tadao Sato
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La ballade de Narayama (1982)
Shohei IMAMURA
Japon
130′
Inspirée d'un texte de Fukazwa Shichirò écrit en 1956, "La ballade de Narayama" est probablement le plus beau film du maître japonais Shohei Imamura, une histoire émouvante sur les questions primordiales de l'existence, mise en scène dans un paysage d'une extraordinaire beauté, dans une nature à laquelle l'homme appartient. Si le vieux maître japonais Shohei Imamura a situé son film dans le passé, c'est afin de souligner que notre société actuelle perd, ou a perdu en partie depuis longtemps déjà les vraies valeur de la vie. La ballade de Narayama est un livre d'images opulent, venu d'une époque où l'existence se rattachait à la terre, où la nature dominait chaque événement, de l'ivresse amoureuse à la mort. Nous pénétrons dès les premières images dans le paysage hivernal d'une vallée de montagne retirée, aspirant à la chaleur que promettent les petites cabanes nichées en son creux. Bientôt le printemps fera fondre la neige, et la vie se déploiera dans toute sa munificence. C'est dans le temps compris entre deux hivers que s'accomplit cette ballade, dont l'histoire est la vie même, dans la profusion de ses manifestations. Au cours de la narration, on verra peu à peu se détacher une figure centrale, celle de la grand-mère Orin. Nous la suivrons en automne dans la montagne, où selon la tradition elle se rend pour mourir. En paix avec elle-même, son existence terrestre achevée dans une sérénité reconnaissante, la septuagénaire se fait porter par son fils sur le mont de la mort et on ne peut guère imaginer évocation plus saisissante prend congé de la vie. Venir et partir en sont deux des composantes, et c'est d'elles que traite le film, de ces deux pôles entre lesquels se dessine l'existence.
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Ikiru - vivre (1952)
Akira Kurosawa
Japon
137′
Kanji Watanabe, chef de la "Section des Citoyens" dans une administration publique, découvre qu'il est atteint d'un cancer et qu'il n'a que trois mois à vivre. Il décide alors de lutter contre la bureaucratie dont il est issu, et de financer et réaliser un projet d'aménagement pour un terrain de jeux dans un quartier déshérité. Malgré l'inertie des administrations, qui se renvoient toutes le projet sur le dos, il y parvient et viendra mourir sur une balançoire du parc à jeux, sous la neige, en chantant une vieille chanson. «Ikiru est l'expression cinématographique de la pensée existentialiste moderne. Il consiste dans l'affirmation mesurée dans un contexte de négation géante. Ce qu'il dit avec une frappante lucidité, c'est que la 'vie' n'a plus de sens lorsque tout est dit et fait; en même temps la vie d'un homme prend du sens quand il entreprend d'accomplir une certaine tâche qui, pour lui, a de la signification. Ce que pense quiconque de la vie de cet homme est complètement hors de propos, même ridicule. Le sens de sa vie, c'est ce qu'il s'engage à ce que sa vie ait un sens. Rien d'autre.» Richard Brown
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Stray Dog (1949)
Akira Kurosawa
Japon
122′
Il est encore jeune, l'acteur qui va être connu dans le monde entier avec des chefs-d'œuvre tels que "Rashomon" ou "The Seven Samurai", celui qui va rester l'acteur d'Akira Kurosawa jusqu'à "Doctor Rotbart". Le voici dans un film policier sur fond du récent passé de la guerre japonaise, un passé de loin pas encore digéré dont parlent de nombreux personnages, qu'ils soient féminins ou masculins. «Stray Dog» (Chien enragé) se déroule à Tokyo pendant l'été étouffant de 1949. Dans un bus bondé, le tout jeune et totalement inexpérimenté inspecteur Murakami (Toshiro Mifune) se fait voler dans la poche de sa veste son arme de service chargée. Murakami est hors de lui. Il craint les pires conséquences sur sa carrière naissante. Avec son collègue Sato du service des vols, il part à la recherche du malfaiteur. Ce qui nous emmène dans la vie quotidienne du Japon de l'après-guerre, tandis que Murakami accumule les expériences et que Sato, le vieux renard, lui apprend comment garder son calme. Même des femmes impliquées dans ce qui s'est passé le traitent comme un blanc-bec. Une saisissante étude de milieu avec laquelle le maître Akira Kurosawa fait ses preuves dans le film de genre et nous montre de quoi il est capable en matière de narration, d'atmosphère et d'image.
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The Street of Love and Hope (1959)
Nagisa Oshima
Japon
62′
A la mort de son père, Masao doit travailler pour aider sa mère. Il est cireur dans la rue et il vend un pigeon à Kyoko, une jeune collégienne aisée touchée par la misère de la famille du garçon. Mademoiselle Akiyama, la professeure d’anglais du garçon voudrait aussi l’aider car il est intelligent et devrait poursuivre ses études. Seulement, Masao vend toujours le même pigeon, qui retourne chaque fois à son pigeonnier et il est imperméable aux avances de la jeune fille. Par contre Mlle Akiyama fera la connaissance du frère de Kyoko... Ce même frère qui abattra le pigeon de Masao sur ordre de Kyoko... Premier long métrage de Nagisha Oshima, qui lui fut confié par la Shochiku, est déjà un manifeste de tout ce que sera l’œuvre du cinéaste : regard cru et sans concession sur la société japonaise, pessimisme (plutôt que cynisme) quant à son évolution future, absence totale de respect vis-à-vis des valeurs traditionnelles. Le film, dont le titre fut imposé par les studios, montre combien la société japonaise est divisée entre riches et pauvres, les possibilités de relations entre les deux quasi-nulles. Les dialogues explicites, la conclusion en forme d’impasse (les pigeons, qui permettaient à Masao et à sa famille de survivre, abattus par ceux-là mêmes qui prétendaient l’aider), valurent à Oshima une mise au purgatoire de six mois. Ce qui ne l’empêchera pas d’aller encore plus loin avec son deuxième film «Contes cruels de la jeunesse».
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Scandal (1950)
Akira Kurosawa
Japon
105′
Au cours d'une excursion à la montagne, un peintre. Ichiro Aoye, rencontre par hasard une jeune chanteuse à la mode, Miyako Saijo, et, après un violent orage, ils partagent une chambre dans une auberge voisine -, mais des photographes d'un journal à scandales avaient suivi Miyako, et le journal en question (ironiquement intitulé " Amour ") publie des photos du couple comme s'il s'agissait d'une " idylle secrète". Furieux du scandale créé, le peintre décide de poursuivre le journal en justice, mais l'avocat qu'on leur a indiqué, Hiruta, se laisse " acheter " par l'éditeur du journal pour payer les frais de maladie de sa fille Masako, atteinte de tuberculose. Scandale a longtemps souffert de sa proximité avec l'un des chefs d’œuvre de Kurosawa. Il fut en effet tourné la même année que Rashomon. On aurait pourtant tort de le considérer comme un film mineur dans la filmographie du maître. D'abord par la manière subtile qu'il a eu de contourner la censure de l'occupation américaine de l'immédiate après-guerre, ensuite par l'écho qu'il trouve encore aujourd'hui si l'on se réfère au scandale récent impliquant l'empire médiatique de Rupert Murdoch. Sans oublier, enfin, la passion qu'avait Kurosawa lui-même pour la peinture qui donne au personnage d'Ichiro une dimension très personnelle.
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Dersu Uzala (1975)
Akira Kurosawa
Japon
136′
Une nuit de 1902, alors qu’il bivouaque avec quelques soldats lors d’une expédition dans la région de l’Oussouri, le capitaine russe Vladimir Arseniev, grand explorateur de l’Extrême-Orient, voit arriver un petit homme trapu, Dersou Ouzala, habile chasseur d’origine mongole et familier de la région. Les deux hommes sympathisent immédiatement et Dersou accepte de servir de guide à l’expédition bientôt soumise à de terribles obstacles tels que le froid, la fatigue et la faim. Cinq ans plus tard, les deux hommes se retrouvent pour un nouveau périple. «Dodeskaden (1970), le précédent film du réalisateur japonais, fut un échec commercial. Ostracisé par les producteurs, malade, suicidaire, Akira Kurosawa s’enferma dans un long silence qu’il ne rompit qu’après avoir accepté la proposition de tourner en Russie. Kurosawa, féru de culture russe, se souvint alors de sa lecture des mémoires de l’écrivain et explorateur Vladimir Arseniev (Derzu Uzala, 1907, Dans la contrée de l’Oussouri, 1921), par ailleurs très appréciés par Maxime Gorki. L’humanisme généreux de Kurosawa avait été frappé par les qualités morales qui faisaient du chasseur mongol un vieux sage, ainsi que par la très forte amitié qui soudait deux hommes a priori très différents. Ayant obtenu carte blanche de la part des producteurs, le cinéaste put tourner sur les lieux mêmes explorés par Arseniev et donner ainsi le souffle nécessaire à la beauté de son sujet.» (CNDP)
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Collection Ansorge (1957)
Gisèle Ansorge et Ernest Ansorge
Suisse
90′
Gisèle Ansorge (1923–1993) et Ernest – dit Nag – Ansorge (1925–2013) ont profondément marqué le cinéma d’animation, non seulement en Suisse, mais aussi sur le plan international. Inspirés par l’œuvre de Jiří Trnka, ils ont commencé leurs expérimentations avec une caméra super 8 et des poupées animées. Le succès de «Les Corbeaux» à de nombreux festivals les incitera à créer dix autres courts métrages. filmo publie une série de leurs films magnifiques, réalisés entre 1957 et 1991. Il s'agit d'une sélection représentative de courts métrages de l'ensemble de l'œuvre des Ansorges, qui ont été restaurés par la Cinémathèque suisse. Les animations de sable développées par Gisèle Ansorge figurent parmi les plus belles créations de cette collection: «Anima» (1977) montre des créatures en constante métamorphose, des corps – d’une mère, d’un enfant – qui se mêlent, s’entremêlent et se fondent l’un dans l’autre. Un making-of d’«Anima» met en lumière le processus de réalisation. «Les Corbeaux» (1967) raconte les aventures d’un cavalier sur un fond de fantaisie et d’épouvante. «Le petit garçon qui vola la lune» (1988) brode un récit plein d’imagination sur le rapport entre les phases lunaires et un petit garçon qui commet un vol. Une collection de 15 œuvres: Pam et Poum (1957) La Danseuse et le mendiant (1958) Le Pont du diable (1959) Alunissons (1965) Les Corbeaux (1967) Tempus (1969) Smile 1,2 & 3 (1975) Anima (1977) Scenes de la vie domestiques (1980) Das Veilchen (1981) Les enfants de laine (1984) Le petit garçon qui vola la lune (1988) Sabbat (1991) Bonus: Gisele ansorge au travail animation sable («Making of» Anima)
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La montagne (1990)
Markus Imhoof
Suisse
102′
En 1922, la station météorologique isolée au sommet du Säntis doit être occupée pour la première fois par un couple marié. Joseph Manser, au chômage, épouse à la hâte Lena, une serveuse enceinte, et obtient le poste de gardien. Mais les époux ont un rival, candidat malheureux au même emploi, qui les rejoint dans la cabane dans le but d’évincer Joseph. L’affrontement peut commencer. Le film est inspiré de faits réels.
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Piano panier ou La recherche de l’équateur (1989)
Patricia Plattner
Suisse
98′
Marie est suissesse, Filipa a des origines portugaises. La première voudrait passer sa vie à étudier, la seconde veut se marier. A la suite d’un chagrin d’amour, Marie est invitée par Filipa à séjourner un mois dans sa famille au Portugal. Elles y font des rencontres mais entrent aussi en conflit. L’amour et les sentiments les entraînent dans une sorte de vertige - et en plus elles doivent prendre de nombreuses décisions.
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La Salamandre (1971)
Alain Tanner
Suisse
114′
La jeune Rosemonde garde la tête hors de l’eau grâce à de petits boulots, qu’elle abandonne sitôt commencés. Un journaliste et un écrivain retracent son parcours pour découvrir la vérité : elle est soupçonnée d’avoir tiré sur son oncle. Jouée par Bulle Ogier, Rosemonde incarne la liberté d’après 1968. Un succès international, précurseur du nouveau cinéma suisse.
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Risque d'évasion (1975)
Markus Imhoof
Suisse
101′
Fluchtgefahr raconte l'histoire de Bruno Kuhn, 23 ans, qui est envoyé en prison pour un délit stupide dans lequel il se glisse. Il commence là comme l'un des plus bas dans la hiérarchie sociale des prisonniers. C'est un petit poisson qui n'est pas pris au sérieux au début. Mais lentement, il commence à accepter son rôle. Il apprend à s'affirmer et à riposter.
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The Village (1953)
Leopold Lindtberg
Suisse
97′
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le village d’enfants Pestalozzi accueille des orphelins de toutes nationalités. Lorsque la Pologne ordonne le retour de ses jeunes ressortissants, Andrzey, 13 ans, est bouleversé: il ne veut pas quitter Anja à laquelle il s’est profondément attaché. Les deux enfants décident de prendre la fuite et de se cacher... Version internationale en anglais, telle qu'elle a été projetée dans les cinémas du monde entier.
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Die Schatten werden länger (1961)
Ladislao Vajda
Suisse
88′
L'éducatrice Christa Andres dirige une maison de redressement pour jeunes filles. Elle se met en quatre pour essayer de réintégrer ses pensionnaires dans une vie normale. Elle s'occupe beaucoup d'Erika, qui travaille comme prostituée et qui, un beau jour, décide de fuguer. Lorsque Christa se lance à sa recherche, les ombres de son passé viennent la rattraper. Un film captivant avec des actrices exceptionnelles.
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Si le soleil ne revenait pas (1981)
Claude Goretta
Suisse
118′
Mi-prophète, mi-sorcier, le vieil Anzevui (Charles Vanel) annonce à la population d’un village valaisan isolé que le soleil n’y brillera jamais plus et que le lieu plongera dans un éternel hiver. La peur s’installe et n’épargne personne. Seule Isabelle y résiste: elle réussit à convaincre plusieurs villageois.e.s de ne pas céder à la panique, mais de lutter contre le désespoir.
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Courts métrages - Markus Imhoof (1968)
Markus Imhoof
Suisse
75′
Happy Birthday Markus Imhoof (Suisse, 1968, 9 Min.) Le jour de ses 16 ans, Röbi Keller détruit la voiture de son père. Le voilà qui doit raconter à la police comment il en est arrivé là. Avec Lukas Strebel dans le rôle principal, qui deviendra par la suite son chef opérateur, Markus Imhoof décrit de manière limpide comment, en 1967, les jeunes s'écartent des doits chemins vantés par leurs parents, ceux-là même qui mènent à la bourgeoisie capitaliste. Rondo Markus Imhoof (Suisse, 1968, 42 Min.) Le film documentaire traite des problèmes du système pénal suisse. Il utilise un cas individuel pour illustrer les mécanismes auxquels un détenu est soumis dans la prison. En outre, le film montre la vie passée du prisonnier, ses crimes et rechutes antérieurs, ainsi que ses conflits constants avec l'environnement social. Ce film de 40 minutes est un collage de séquences d'images, de photos, d'interviews, de citations et d'éléments sonores. Ormenis 199+69 Markus Imhoof (Suisse, 1969, 25 Min.) Il montre comment les animaux sont gardés et soignés et à quelles fins ils sont utilisés. Dans les commentaires, les paysans qui fournissent des services s'expriment positivement sur le moral de la cavalerie, mais les officiers qui pensent que la cavalerie a fait son temps s'expriment aussi. Imhoof lui-même a servi comme sous-officier dans la cavalerie, le titre fait référence au nom et au numéro de son cheval. Le film documentaire, réalisé avec le soutien financier des associations de cavalerie, dresse un portrait critique des troupes montées. Le film pose la question de savoir si ce type d'arme est encore contemporain ou seulement un symbole irréaliste de la volonté suisse de se défendre.
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La Paloma – Le temps d’un regard (1974)
Daniel Schmid
Suisse
109′
Un riche comte est follement épris d’une chanteuse de cabaret (Ingrid Caven). Lorsque celle-ci tombe gravement malade, il l’accompagne dans les sanatoriums les plus luxueux d’Europe. Elle recouvre sa santé et tombe amoureuse, non pas du comte, mais de l'amour qu’il lui porte. Jusqu’au jour où ami de son admirateur vient tout chambouler. Un film-opéra exubérant qui présente la fiction sous sa plus belle forme.
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Black Out (1970)
Jean-Louis Roy
Suisse
96′
L’angoisse d’une catastrophe nucléaire incite un couple âgé à se retirer du monde et à se barricader dans sa petite villa des faubourgs. Ce repli devant l’apocalypse fait frémir et quelquesfois aussi sourire. Le couple réussira-t-il à sortir de son isolement? Un chef d’œuvre qui, en 1970 déjà, décrivait une situation de confinement.
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Die Herrgottsgrenadiere - Les grandiers du Bon Dieu (1932)
Anton Kutter
Suisse
82′
Une entreprise minière s’installe dans le Lötschental pour exploiter une veine aurifère sous un glacier. La fièvre de l’or s’empare des villageois.e.s et sème la zizanie dans la vallée. Un western helvétique qui séduit par la magie des montagnes et des escalades parmi les rochers et la glace. Premier film parlant de Suisse.
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Bäckerei Zürrer (1957)
Kurt Früh
Suisse
104′
Le boulanger-confiseur Zürrer, vieillard têtu et veuf vindicatif, rend la vie de ses trois enfants difficiles et ne se réconcilie avec eux que le jour où sa propre existence vire au cauchemar. Kurt Früh ausculte le tournant de la fin des années 1950, entre modernisation et tradition: une jeune génération monte, veut changer les choses et développe de nouveaux projets de vie. Elle fait tomber les barrières entre les groupes sociaux et culturels, mais les plus anciens et conservateurs résistent.
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Schneewittchen und die Sieben Gaukler (1962)
Kurt Hoffmann
Suisse
108′
Norbert, un jeune employé de banque, hérite peu avant Noël d'un hôtel délabré à St-Moritz. L'établissement affiche déjà complet pour les fêtes, mais il manque encore un programme de variétés pour la St-Sylvestre. En plus, le chauffage a un défaut. Et le comble, c'est que tout le personnel s'en va. Mais l'ambiance finit par se réchauffer... L'une des premières comédies musicales suisses, avec Caterina Valente dans le rôle féminin principal. Un classique. Bonne humeur garantie!
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Palace Hotel (1952)
Leonard Steckel et Emil Berna
Suisse
103′
Au Palace Hôtel de Saint-Moritz les destins s’entrecroisent. Un hôte est victime d’un vol. Un cambrioleur est arrêté. Un aide-cuisinier devient maître d’hôtel. Même l’amour trouve son compte dans le microcosme du Palace. La patronne, Anne-Marie Blanc, qui a le cœur au bon endroit, veille sur tout. Avec le Who’s Who des stars de la scène suisse des années 1950. Un vrai plaisir !
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Guillaume Tell (1960)
Michel Dickoff
Suisse
93′
Gessler, Serment du Grütli, pomme transpercée par la flèche, Chemin creux : les hauts faits de Guillaume Tell, le héros national suisse en lutte contre l’arbitraire et la violence en l’an de grâce 1291. D’après la pièce de Frédéric Schiller et la chronique d’Aegidiux Tschudi, tournage sur les lieux historiques originaux. Le film est aujourd’hui placé sous la protection des biens culturels.
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Ça s'est passé en plein jour (1958)
Ladislao Vajda
Suisse
96′
Dans la forêt, un colporteur trébuche sur le cadavre d’une fillette et est arrêté. Le commissaire Matthäi est toutefois persuadé que l’auteur du crime court toujours. Il décide de mener sa propre enquête et a recours à une méthode discutable. Le commissaire tend un piège au meurtrier en plaçant sur sa route la petite Anne-Marie en guise d’appât… Polar à l’atmosphère pesante, avec Heinz Rühmann et Gert Fröbe, d’après un scénario de Frédéric Dürrenmatt.
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Les Arpenteurs (1972)
Michel Soutter
Suisse
85′
Les arpenteurs Lucien et Léon (Jean-Luc Bideau) sèment une belle pagaille dans les relations entre les gens dans un village des bords du Léman. Les deux amis n’arpentent pas seulement le paysage mais aussi les opportunités et la poésie de l’instant. Le film montre le chassé-croisé des sentiments et des rencontres ainsi qu’une société asphyxiée par les contraintes modernes. Avec une touche d’humour et de douce ironie.
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Siamo italiani (1964)
Alexander J. Seiler
Suisse
76′
Dans leur documentaire, Seiler, Gnant et Kovach recherchent le contact avec les personnes, qui dans les années 60 et 70 étaient considérées comme «à problèmes», à savoir les travailleurs émigrés italiens. Le film débute là même ou les personnes arrivent: à la frontière. L'être humain devient marchandise - l'homme-marchandise comme marchandise de mass - dont la seule fonction est de s'adapter sans heurts au processus de travail et de se laisser contrôler sans peine.Ensuite, els auteurs montrent les conditions de vie des travailleurs étrangers sous ses aspects les plus importants: les conditions de travail, de logement, l'interdiction du rapatriement familial, la solitdue du dimanche, la dureté de coeur des Helvètes et de la bureaucratie suisse. «Nous n'étions pas vus comme des sociologues ou des assistants sociaux, mais comme des «questionneurs» sans limites, et nous pouvons dire sans exception que nous étions les premiers suisses à nous intéresser vraiment à eux et à ce qu'ils avaient à dire, plutôt qu'à certains aspects de leur condition».
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Klassezämekunft (1988)
Walter Deuber et Peter Stierlin
Suisse
82′
Cinquante ans après la fin de la scolarité, Senta von Meissen invite huit anciens camarades de classe à une réunion dans son château. La table est dressée pour dix personnes, une place est inoccupée et pour cause. Teddy, l’amour de jeunesse de la maîtresse de maison, s’est tué l’une d’une course d’école aux chutes du Rhin. Etait-ce vraiment un accident ? La soirée tourne aux représailles meurtrières.
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Die Venus vom Tivoli (1953)
Leonard Steckel
Suisse
93′
Une petite troupe de comédiens échoués en Suisse après la Deuxième Guerre mondiale espère obtenir un visa pour l’Amérique du Sud. Il lui faut d’abord rembourser ses dettes à la Confédération – et monter une opérette. Classique du cinéma suisse, adaptation d’une pièce de théâtre qui a eu beaucoup de succès à l’époque dans le pays.
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Quand nous étions petits enfants (1961)
Henry Brandt
Suisse
90′
Pendant une année, le film suit le travail de Charles Guyot, instituteur dans une école près de la Brévine. La caméra relate les petits faits et gestes des personnages et parle aussi des grands événements. Une œuvre sensible, montrant la vie quotidienne d’une classe dans les années 1960. Un document intense, d’une grande humanité et plein de poésie, qui touche le public au plus profond. Un film précurseur du Nouveau cinéma suisse.
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L'invitation (1973)
Claude Goretta
Suisse
95′
Ils sont neuf, dans un bureau. Rémy Placet, un gratte-papier minable, invite ses collègues pour fêter un héritage. Il organise une réception dans la maison de campagne, qu'il vient d'acquérir, trop grande et trop luxueuse où il vient d'installer sa vie ratée de célibataire complexé. Les masques tombent. Tous ces employés médiocres aux pales intrigues, aux relations mesquines, aux petites manies, vont, peu à peu, se laisser aller dans la liberté du grand parc, la chaleur des boissons et l'ombre des grandes pièces aidant.
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Il Bacio di Tosca (1984)
Daniel Schmid
Suisse
87′
Les pensionnaires de la maison de retraite « Casa Verdi » ont achevé leurs carrières il y a bien longtemps. Pourtant, s’ils sont eux-mêmes oubliés, ces chanteurs d’opéra et musiciens vivent toujours pour l’art. Le film permet à ces anciennes gloires de remonter sur scène et fait revivre leurs souvenirs. Un portrait sensible et fascinant de la « Casa Verdi » et de quelques divas vieillissantes.
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Uli le valet de ferme (1954)
Franz Schnyder
Suisse
111′
Le valet de ferme Uli s’intéresse plus à l’alcool et aux femmes qu’à son travail. Un jour il décide de changer de vie : il était dragueur et picoleur, il devient maître-valet, s’applique au travail et reprend la ferme Glungge en grande difficulté. Uli parviendra-t-il à la remettre à flot ? En plus, il tombe amoureux de la belle Vreneli. L’adaptation du roman de Gotthelf est l’un des films suisses les plus connus et a fait de Hannes Schmidhauser et Liselotte Pulver des stars du grand écran.
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Uli le fermier (1955)
Franz Schnyder
Suisse
110′
Uli le valet de ferme est devenu Uli le fermier, un homme respecté. Il mène une vie heureuse avec femme et enfant. Puis il commet quelques malhonnêtetés et les déboires s’enchaînent. Vreneli lutte sans relâche contre les déconvenues. Le couple réussira-t-il à redresser la barre ou le rêve d’indépendance de son mari s’est-il envolé ?
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Light Years Away - Les Années Lumières (1981)
Alain Tanner
Suisse
107′
En l’an 2000, Jonas a 25 ans et travaille dans un pub en Irlande. Un beau jour, il rencontre l’ermite Yoshka Poliakoff (Trevor Howard). Impressionné par ce vieil home, il décide de le suivre sur la voie de la solitude. Poliakoff finit par lui révéler son secret: il sait voler. Sensuel, magique et contemplatif, ce film évoque l’échec des idéaux de 1968, la quête du bonheur et la réalisation de rêves.
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Heidi und Peter (1955)
Franz Schnyder
Suisse
89′
Après son séjour à Francfort, Heidi est de retour dans les montagnes et vit avec son grand-père. Et voilà que Klara vient enfin lui rendre visite. Les deux filles comptent passer un été dans l’insouciance. Un jour, par jalousie, le chevrier Peter balance le fauteuil roulant de Klara dans le vide. Cet acte de vengeance a des conséquences insoupçonnées. Suite du classique de Comencini et premier film suisse en couleur. Une fois encore, Heidi va ravir le cœur des enfants.
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Derborence (1985)
Francis Reusser
Suisse
99′
Après son mariage, Antoine monte à l’alpage avec son oncle pour s’occuper des troupeaux. Les deux hommes sont engloutis par un terrible éboulement. Quelque temps après, Antoine réapparaît au village – mais est pris pour un revenant. Quand il décide de repartir dans la montagne, sa femme enceinte le suit.
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HD-Soldat Läppli (1959)
Alfred Rasser
Suisse
112′
Le soldat Läppli est arrêté pour cause d’antimilitarisme présumé et loupe la mobilisation générale. Il arrive en retard à la caserne. Là, déclaré apte au service complémentaire, il parvient en un temps record à rendre fous tous ses supérieurs par son esprit ratiocineur et son sens de la justice.
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Le Bâtard (1941)
Edmund Heuberger
Suisse
82′
Matthias, fils naturel d’une ouvrière dans une manufacture de broderie, grandit chez sa tante dans un restaurant campagnard, où il subit la pénibilité du travail et les brimades. Un jour, le gamin s’enfuit chez sa mère – et tombe sur un homme qui s’avère être son père.
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Le retour d'Afrique (1973)
Alain Tanner
Suisse
107′
Ode à la parole libérée et aux mots, «ceux qu’on dit aux autres, ceux qu’on dit en silence», le troisième film d’Alain Tanner est habité par la langue d’un poète et par un texte qui marqua profondément la jeunesse du cinéaste: le Cahier d’un retour au pays natal écrit en 1939 par Aimé Césaire. Poème adulé par les surréalistes, flux séminal de la pensée anti-colonialiste, le texte du poète antillais est la source vive qui irrigue les gestes et paroles du personnage principal, Vincent (François Marthouret), trentenaire genevois, gagné par l’ennui de son existence monotone d’Occidental nanti et qui décide, après avoir vendu ce qu’il possède, de partir en Algérie avec sa fiancée. Dans cet argument, on reconnaît sans mal le thème de la fuite loin de chez soi, thème rimbaldien cher au Suisse Tanner et qui est ici directement rattaché à l’argumentaire tiers-mondiste des années 1960–1970. Mais la force du film vient évidemment du dépassement de cet argument, de son retournement: en effet, la veille de son départ, des circonstances fortuites empêchent le couple de partir; il décide pourtant de poursuivre son rêve de fuite en vivant caché des autres dans l’appartement vide. A nouveau, Tanner montre que l’important est le chemin parcouru plutôt que la destination, la question posée plutôt que la réponse. Comme le dit le cinéaste au début du film: «Dire des mots peut être un acte en lui-même, cela peut aussi être un substitut à l’action». C’est une phrase importante pour comprendre le cinéma de Tanner: la poésie est un acte et l’avoir en mémoire, la réciter même, peut aider à donner de nouveaux contours au réel: au dernier plan du film, le couple décide d’avoir un enfant.
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Fourbi (1996)
Alain Tanner
Suisse
117′
Rosemonde a vendu à une télévision privée, qui achète les droits de faits-divers criminels pour en faire des tranches de vie réalistes, l’histoire de sa vie marquée par un incident dramatique : huit ans plus tôt, elle a tué en légitime défense un homme qui tentait de la violer et a bénéficié d’un non-lieu. Sponsorisé par un magnat américain de l’alimentation canine, le réalisateur de la future émission, Kevin, charge un jeune écrivain, Paul, d’en rédiger le scénario en recueillant le témoignage de Rosemonde. Mais celle-ci est fort réticente à faire des confidences sur un drame dont “elle ne veut plus entendre parler” et sur sa vie qu’elle trouve “nulle”, même si elle a signé un contrat et touché une avance, d’autant que son petit ami, Pierrot, qui se livre au convoyage de voitures volées vers l’Allemagne, est résolument opposé au projet. Comme l’affaire traîne en longueur, Kevin et Paul ont l’idée de faire “tirer les vers du nez” de Rosemonde par Marie, une jeune comédienne à qui ils promettent le rôle principal du film si elle réussit à la faire parler. Mais les deux jeunes femmes, devenues amies, se trouvent bientôt d’accord pour refuser que la vie de Rosemonde soit livrée en pâture au public. Le sponsor se montrant décidé à faire intervenir la justice pour récupérer son avance, Paul charge un jeune garçon féru d’électronique de pirater sa comptabilité pour le faire chanter. Le stratagème réussit et Rosemonde, soulagée, annonce à Marie qu’elle est enceinte et décidée à “le garder”.
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La barque est pleine (1981)
Markus Imhoof
Suisse
103′
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un groupe de réfugiés juifs arrive en Suisse pour demander l’asile politique. D’abord hébergés par un couple d’aubergistes, ils sont ensuite refoulés par les autorités et envoyés à la mort.
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Hors saison (1992)
Daniel Schmid
Suisse
89′
Valentin retourne pour la dernière fois là où il a passé son enfance. L’hôtel de luxe où il a grandi va être démoli. Dans les chambres délabrées, les anciens clients reviennent à la vie : le magicien, la chanteuse de bar, la vendeuse du kiosque à journaux. L’hôtel devient le symbole du caractère éphémère de la vie et le lieu du souvenir.
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Der Erfinder (1980)
Kurt Gloor
Suisse
95′
Une époque de mutations: la guerre fait rage aux frontières. Paysan et ouvrier pacifiste, Jakob Nüssli cherche à mettre au point une invention utile à sa famille et à l'humanité. Mais la guerre le rattrape... Bruno Ganz brillant dans le rôle de l'inventeur.
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Der Fall (1972)
Kurt Früh
Suisse
102′
Un détective privé survit grâce à des petits mandats. Déçu par la manière dont son supérieur a étouffé un délit, cet ex-policier veut désormais lui-même faire régner l’ordre. Quand il accepte un mandat délicat et succombe au charme d’une jeune femme, sa propre chute est proche. Dernière œuvre de Kurt Früh, le film – hommage au film noir – montre toute la tristesse d’une banlieue suisse des années 1970.
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L'inconnu de Shandigor (1967)
Jean-Louis Roy
Suisse
96′
Un savant fou, von Krantz, a inventé l’« annulator », une arme secrète capable de neutraliser une bombe atomique. Sa maison, véritable bunker protégé par un dispositif terrifiant, est bientôt encerclée par diverses organisations secrètes. Sa fille Sylvaine est kidnappée et sera libérée seulement en échange des plans de la géniale invention.
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Dans la ville blanche (1982)
Alain Tanner
Suisse
109′
Paul, un mécanicien de marine, s'établit dans un petit bar-hôtel lors d'une escale à Lisbonne. La jolie serveuse, Rosa, devient très vite sa maîtresse. Paul continue cependant d'écrire à sa compagne restée en Suisse, Élisa. Il ne se décide pas assez vite et Rosa s'éclipse.
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La dentellière (1977)
Claude Goretta
Suisse
103′
En vacances en Normandie, Pomme, jeune fille timide (Isabelle Huppert), fait la connaissance de François, étudiant en philosophie. C’est son premier amant et elle s’installe chez lui. Follement amoureux, le jeune couple inexpérimenté regagne Paris plein de rêves. Mais les différences sociales et culturelles font obstacle à leur bonheur. La rencontre pour laquelle Pomme se réservait inconsciemment n’aura pas lieu et François la détruira sans le vouloir.
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Charles mort ou vif (1969)
Alain Tanner
Suisse
91′
Le film fait le portrait d’un vieil homme qui décide de quitter sa vie confortable de patron bourgeois pour mener une vie retirée auprès d’un couple de bohèmes: là, il retrouve sa liberté de pensée et le goût de vivre.
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Cruauté mentale (1961)
Hannes Schmidhauser
Suisse
99′
Marlene et Nick attendent le jugement de leur divorce devant la salle d’audience et font un dernier bilan de leur mariage: du voyage de noces à la «cruauté d’esprit», en passant par leurs premières disputes. Mettront-ils fin à leur union ou lui donneront-ils une nouvelle chance?
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Le plus grand mérite de la femme est son silence (1979)
Gertrud Pinkus
Suisse
94′
«Le plus grand mérite de femme est son silence»: Maria M., une migrante d’Italie méridionale, raconte son histoire en gardant l’anonymat. Une autre migrante et sa famille, venues de la même région, la remplacent devant la caméra: la loi de l’omertà ne connaît pas de frontières. Ce film remarquable, où se mêlent des éléments documentaires et reconstitués, distille les destins de ces migrantes qui ont quitté l’Italie du sud pour s’établir en Allemagne et ailleurs.
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Cette nuit ou jamais (1972)
Daniel Schmid
Suisse
82′
Tous les ans, une dame fortunée organise une soirée pour ses domestiques où, dans un renversement des rôles, le personnel se fait servir par ses patrons. Au fil de la soirée, les domestiques sont appelés à se rebeller, mais croient qu’il s’agit d’une comédie. Une leçon satirique sur l’échelle sociale – aussi flamboyante et exaltée qu’un opéra.
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Wir Bergler in den Bergen (1974)
Fredi M. Murer
Suisse
112′
Un «film en trois mouvements avec des Uranais». Le premier mouvement témoigne de l’industrialisation du village de Göschenen et de toute la vallée de Göscheneralp depuis le percement du tunnel du Saint-Gothard et la construction du barrage. Le second mouvement présente la vallée de montagne du Schächental. Bien que lieu de passage et de tourisme, elle reste fidèle à l’exploitation familiale de la ferme et des alpages. Enfin, le dernier mouvement nous mène dans une troisième vallée, celle du Maderanertal et de son chef-lieu, Bristen où les formes de vie traditionnelles ne persistent que par la volonté de ses habitants à sauvegarder une solidarité par le biais d’une coopérative paysanne. La partition du film en trois mouvements est à comprendre littéralement et musicalement; impliquant à la fois contenu et forme. Le titre et les sous-titres sont des citations de paysans de montagne. Eux, les montagnards, sont au centre du film et ce sont eux, exclusivement, qui ont la parole. Le film transmet donc des matériaux bruts, des informations de première source. Fredi M.Murer Le film se rattache à l’utopie sociale caractéristique de ses premières fictions, crées par un observateur qui, adepte du recueillement et de la méditation, n’en fait pas moins, en dernière analyse, résolument œuvre de militant.
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Matlosa (1981)
Villi Hermann
Suisse
94′
Alfredo mène apparemment une vie semblable à celle de nombreux Tessinois qui, vivant en ville, passent le week-end dans leur village natal. Pourtant pour Alfredo ces week-ends ne sont pas une évasion mais un rite obsessionnel qu’il répète chaque semaine, à la recherche de son passé.
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La Couleur de la grenade (1969)
Sergej Paradschanow
Arménie
80′
Un captivant portrait du poète arménien du 18e siècle Sayat-Nova, débordant de métaphores et de rêves. Parajanov a créé un melting-pot basé sur les traditions culturelles arméniennes et géorgiennes avec leur riche symbolisme religieux et sur les puissances expressives du cinéma, l'art populaire moderniste du 20e siècle.
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La rivière Titash (1973)
Ritwik Ghatak
Inde
157′
La rivière en tant qu'allégorie, en tant que source de toute forme de vie. Par ses innombrables affluents et ramifications, c'est elle qui unit - et sépare - les hommes. Aussi, le rythme lyrique et poétique du film est-il ponctué par le courant de la rivière, le flux et le reflux, les inondations et la sécheresse. C'est par des images d'une force épique prodigieuse que Ghatak dépeint le destin d'un village de pêcheurs. Il nous montre des êtres humains qui, en raison du dessèchement lent mais constant du lit de la rivière, perdent non seulement leur source de vie, mais encore leur identité culturelle. Ainsi, ils tombent sous le joug des représentants de l'Etat qui veulent transformer cette nouvelle terre en rizières. La façon dont Ghatak essaie, par une espèce d'élégie, d'assimiler son profond abattement face à la perte des valeurs traditionnelles et de leurs formes, témoigne de sa souffrance et de son désespoir à la suite de la séparation imposée en 1947 au peuple bengali. Son coeur, en effet, était profondément enraciné dans la partie du Bengale déclarée étrangère. La lutte de tout un peuple pour sa survie constitue le thème de cette oeuvre qui se consacre comme nulle autre à la misère et aux espoirs des Bengalis. Une femme de pêcheur mourante, dans un lit de rivière désertique, cherche de l'eau en creusant un trou dans le sable: une image qui prouve que si la mort est inévitable, la vie finit toujours par avoir le dessus. Chaque fin est à la fois un nouveau commencement.
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Mémoires du sous-développement (1968)
Tomás Gutiérrez Alea
Cuba
99′
La révolution castriste marqua la fin, pour beaucoup de Cubains, de la dictature et le début de la construction d'une société où les rapports de classe seraient changés. Sergio fait partie de la bourgeoisie, toute sa famille a quitté l'île pour Miami, mais lui est resté. plus par paresse que par conviction. Seul, il prétend rédiger ses mémoires et observer le nouvel ordre qui se met en place. Mais que peut-il comprendre en restant en-dehors du processus, et en conservant ses préjugés de classe? «Memorias del subdesarrollo» eut un immense retentissement à l'époque, non seulement à Cuba où il marqua la naissance d'un cinéma nouveau qui accorda toujours un soutien critique à la révolution cubaine, mais dans le monde entier et particulièrement en Amérique latine. La structure même du film, mélangeant scènes de fiction et scènes documentaire, présentait une originalité certaine au moment de sa sortie. Surtout, il existe, au cœur du récit et de sa mise en scène, une réflexion à la fois théorique et très concrète, sur les conditions nécessaires, préexistantes ou à créer, à un changement radical de société.
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Muna moto (1975)
Jean-Pierre Dikongué-Pipa
Cameroun
90′
N'Dome aime Ngando. Mais le jeune homme ne parvient pas à réunir la dot nécessaire au mariage et demande l'aide de son oncle. Mais celui-ci s'éprend de la jeune femme qui lui donnera, espère-t-il, l'enfant qu'il attend vainement de ses premières épouses. Il paie donc la dot, mais pour lui-même. De désespoir, la jeune femme se donne alors à l'homme qu'elle aime, mais ce geste ne décourage nullement l'oncle qui l'épousera en la sachant enceinte. Le vrai père, N’Dome, viendra, trois ans plus tard, reprendre son enfant. Voilà la trame de ce qui aurait pu donner un drame bien mélo. Les nombreuses récompenses obtenues par MUNA MOTO dans des manifestations internationales montrent qu’on trouvait là une mise en scène particulièrement originale pour l’époque. En effet, point de récit linéaire puisque le film commence à l'avant-dernière scène de l'histoire, quand le père enlève son enfant, en pleine fête du N'Gondo à Douala. Puis tout est construit en de multiples flash-back qui s'emboîtent les uns dans les autres, mêlés de projections oniriques sur un rythme très lent, de sorte que le spectateur passe de la réalité à l'imaginaire sans perdre le fil. Davantage évocation que récit épique MUNA MOTO donne une grande vérité à cette relation, ce qui stigmatise encore plus l'égoïsme et la bassesse de certains protagonistes et l'usage malveillant de certaines traditions. Cependant, MUNA MOTO ne se limite pas au thème étroit du couple ou de la dot. C'est toute une société qui se voit ; en particulier sont visés ceux qui, s'appuyant sur l'argent, exercent le pouvoir à quelque niveau qu'ils soient.
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After the Curfew (1954)
Usmar Ismail
Indonesie
103′
Après la libération du régime colonial néerlandais, le héros révolutionnaire Iskandar retourne à la vie civile. Il doit se rendre compte que les idéaux pour lesquels il s'est battu ne sont pas vraiment vécus. «After the Curfew» est un ouvrage passionnant qui traite directement d'un moment décisif du conflit dans l'histoire indonésienne : les conséquences de la révolution républicaine de quatre ans qui a mis fin à la domination néerlandaise. C'est un film visuellement et dramatiquement obsédant sur la colère et la désillusion et sur le rêve d'une nouvelle société. Le réalisateur Usmar Ismail est largement considéré comme le père du cinéma indonésien. Il a commencé sa carrière en tant que dramaturge et fondateur de Maya, un collectif dramatique formé pendant les années d'occupation japonaise. Et c'est à cette époque qu'Ismail a développé un intérêt pour la réalisation de films. After the Curfew est le plus grand succès critique et commercial d'Ismail et est considéré comme un classique du cinéma indonésien.
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Downpour (1972)
Bahram Beyzaie
Iran
130′
Le premier long métrage de Bahram Beyzaie sur un instituteur bien intentionné de Téhéran assailli par les revers de fortune a connu un énorme succès en son temps, mais était tombé dans l'oubli dans l'Iran post-révolutionnaire. Cette version présente le film tel qu'il a été restauré en 2011 par la World Cinema Foundation de la Fondazione Cineteca di Bologna / Laboratoire L'immagine Ritrovata, avec la participation de Bahram Beyzaie lui-même.
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avec bonus
Cairo Station (1958)
Youssef Chahine
Egypte
73′
C'est avec Bab al-Hadid , son troisième film que Youssef Chahine frappera un grand coup, jetant aux orties toutes les conventions du cinéma populaire pour présenter un drame social dont le lieu unique sera la gare centrale du Caire et de ses dépendances. Un film dans la plus pure veine du néoréalisme, tourné en noir et blanc, dont le héros, qu'il interprètera lui-même, est un pauvre hère, Kenawi, recueilli par le tenancier du kiosque de la gare. Mais LE personnage principal en sera la gare, sa vie trépidante, chaotique, éclatée, ces foules qui la traversent, qui y travaillent pour une misère. 1958, date de la sortie du film, cela fait six ans que le roi Farouk a été déposé par le Mouvement des Officiers Libres composé de jeunes militaires emmené par Gamal Abn El Nasser, quatre ans que ce dernier a renversé le président en exercice, le général Naguib, pour gouverner sans partage. L'enthousiasme des jeunes progressistes, dont on peut dire que Youssef Chahine faisait partie, s'est assez vite refroidi, car beaucoup de travers qui caractérisaient la société égyptienne tardaient à disparaître. Bab al-Hadid exprime sans beaucoup d’ambiguïté que le réalisateur prend déjà ses distances par rapport au régime. La gare est en effet racontée comme le microcosme d'une société, où la corruption, le clientélisme et le mépris pour les plus faibles font office de «gouvernance». La gare, donc, c'est là où toutes sortes de gens essaient de glaner quelques pièces pour vivre. Il y a l'accorte et belle Hanouna qui vend des limonades à la sauvette aux voyageurs, sur les quais, dans les trains. Elle et ses compagnes doivent se cacher de la police et du gérant du buffet. Les formes généreuses de la belle attirent les regards, et elle sait en user pour accrocher le chaland. Le pauvre Kenawi, sale, difforme et boîteux, devenu vendeur de journaux à la criée, prisonnier de sa solitude, en tombera follement amoureux. Mais elle n'a d'yeux que pour le fort et beau Abou Serih, un porteur parlant haut et cherchant à fédérer ses camarades pour fonder un syndicat afin que cesse leur dépendance envers une espèce de maffia qui les sous-paie. Fou d'amour et de jalousie, Kenawi, voyant qu'elle lui échappe voudra la tuer. Tout ceci se déroule au milieu d'un maelström de scènes de la vie quotidienne trépidante de la gare, où nos personnages se fondent, où quelques fois le spectateur se noie, emporté par les courants qui se croisent, se bousculent sur les quais, au guichet. Avec Bab al-Hadid, Chahine a mis le cinéma égyptien cul par-dessus tête, se libérant de toutes les conventions régissant la mise en scène cairote de l'époque, la caméra s'attardant sur les formes généreuses d'Hanouna, osant parler de sexe sans fard, montrant que le Nassérisme n'avait rien réglé, en fait filmant la réalité telle qu'elle était - le film a d'ailleurs était tourné intégralement dans la gare et ses alentours. Le film a été d'abord rejeté dans son pays, mais la vitalité quasi explosive qui en jaillit, la capacité du cinéaste de diriger une mise en scène polyphonique, auront assis sa réputation internationale. Version restaurée.
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La terre (Al Ard) (1969)
Youssef Chahine
Egypte
129′
Dans l'Egypte des années trente, alors sous domination britannique, les paysans d'un village du delta du Nil voient leurs permis d'irriguer arbitrairement réduits alors que les champs de coton souffrent de la sécheresse et que la récolte est proche. Abou Suelam est l'un d'eux, il est aussi le père d'une jolie jeune fille que plusieurs hommes voudraient épouser. Il va mener la révolte contre cette décision prise uniquement pour favoriser les gros propriétaires terriens de la région qui voudraient accaparer les terres. Ils ont eu vent de la décision du gouvernement du Caire de construire une route sur les terrains des petits paysans. L'un des héros de la lutte contre l'empire ottoman sera envoyer à la capitale pour plaider la cause des petits paysans. Leur confiance sera trahie. Al-Ard est considéré comme le meilleur film égyptien de tous les temps. Adapté d'un roman écrit par l'écrivain et dramaturge Abdel Rahman El Sharkawi. Au moment du tournage, la situation politique égyptienne était à un tournant historique, la santé du président Nasser était déjà déclinante. Pour contourner la censure, Chahine plaça son film dans les années trente, mais ce sont bien la bourgeoisie et l'administration contemporaines qui étaient visées par La Terre, où le réalisateur réunit les meilleurs acteurs du moment dans une épopée haletante justement remarquée au festival de Cannes la même année.
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Bab el-oued City (1994)
Merzak Allouache
Algérie
92′
Nous sommes à Bab el-Oued, quartier historique et populaire d'Alger. Boualem est employé dans une boulangerie du quartier. Il travaille dur la nuit et dort le jour. Un après-midi, alors qu'il se repose après une nuit de labeur, la voix amplifiée du prêche de l'imam Rabah, diffusée par un haut-parleur au volume sonore maximal, réveille Boualem en sursaut. Celui-ci, dans un accès de colère incontrôlable, grimpe sur la terrasse, arrache le haut-parleur, l'emporte et le jette à la mer. Ce geste, que Boualem ne peut expliquer véritablement, va mettre le quartier en émoi. Un groupe de jeunes, dirigé par Saïd, se met à la recherche du coupable pour lui infliger une punition exemplaire pour son acte provocateur. Ces péripéties nous font découvrir un quartier, Bab el-Oued, avec ses ambiances populaires, parfois attachantes et drôles. Il y a les femmes, vivant avec dérision leur quotidien routinier. Il y a les jeunes dans les rues, sans espoir ni travail, partagés entre la drogue et l'embrigadement, il y a les souvenirs nostalgiques d'une splendeur passée. Il y a l'amour, enfin, entre Boualem et Yamina, la jeune sceur de Saïd... Portrait d'une jeunesse perdue, à l'avenir obscurci par une crise économique et une montée de l'extrémisme. «Bab el-Oued City» donne une image universelle d'une génération. Les rêves de la jeunesse algéroise sont les mêmes que ceux de la jeunesse européenne, ce sont les mêmes que la jeunesse du monde entier. Comme partout, le désespoir et l'exclusion sont le terreau idéal pour les fondamentalismes de tout bord.
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Bab'Aziz - Le prince qui contemplait son âme (2005)
Nacer Khemir
Tunisie
100′
Ishtar, une petite fille, guide Bab’Aziz, un vieux derviche aveugle à travers le désert. Ils se rendent à la grande réunion des derviches. Tel un jeu de pistes, le voyage les mènera à la croisée des destins de plusieurs personnages.
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Les baliseurs du désert (1984)
Nacer Khemir
Tunisie
95′
Un jeune instituteur arrive dans un village aux confins du désert, perdu dans les sables qui le mangent pierre par pierre. Il n'y a pas d'école, des enfants courent dans les ruelles sombres, construisent un jardin de miroirs brisés à l'orée du village, tandis que d'autres dialoguent avec un esprit caché dans un puits ou creusent le sol à la recherche d'un trésor. Dans ce village, en plus des enfants, ne restent que les vieillards, les femmes, et une jeune fille très belle et très secrète. Les hommes sont partis dans le désert pour en chercher les limites. On les entend parfois, le vent portant jusqu'au village leur mélopée triste et envoûtante d'une Andalousie passée. On les aperçoit aussi, comme un mirage, au loin, au travers des nuages de sable flottant sur le désert infini. Sont-ils un rêve? Ou les gardiens d'un «autre» monde? L'instituteur, attendu pour rompre le charme, se laissera envoûter, reprendre par le monde du désert et rien ne pourra l'empêcher de rejoindre les arpenteurs de l'infini. Couronné dans de nombreux festivals, il s'agit là du premier film de l'auteur du fameux «Collier perdu de la colombe». Un début où déjà flotte cet air des Mille et Une Nuits, où le réel et la magie s'imbriquent, se fondent à la surface des choses et des êtres. La culture arabe, pour Nacer Khemir, essaime entre l'Andalousie et la Sogdiane, entre Cordoue et Samarcande. Il tire de cette culture toute son inspiration. Les images lumineuses éclairent des visages à la beauté mystérieuse. La poésie des gestes et des objets nous entraîne dans un monde fabuleux, dans une quête vers un temps perdu d'amour et de liberté, tels ces baliseurs dans leur impossible recherche des limites de l'espace et du temps.
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Finye (1982)
Souleymane Cissé
Mali
105′
Bah, jeune étudiant, est le petit-fils de Kansaye, un descendant des grands chefs traditionnels de la région. Il est l'ami de Batrou qui, elle, est la fille d'un des représentants du nouveau pouvoir. Bah et Batrou appartiennent à une génération qui rejette l'ordre établi, la société de leurs pères, sans bien savoir quoi mettre à la place. La falsification des résultats des examens sera l'étincelle qui déclenchera la confrontation avec les autorités. La répression voulue et organisée par le gouverneur Sangaré, exacerbera encore le mécontentement des jeunes étudiants... Le titre n'est pas seulement une trouvaille poétique, il constitue le véritable programme esthétique du film: c'est par ses changements de vitesse que le vent exprime sa présence, par l'intensité des mouvements qu'il fait subir à la nature et aux hommes qu'il se matérialise visuellement: c'est par le rythme des corps, les tempos de l'action, les impulsions produites sur les visages et les voix que Souleymane Cissé nous donne à lire une page importante de l'Afrique contemporaine.
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Sankofa (1993)
Haile Gerima
Burkina Faso
119′
Mona est mannequin, elle est aussi afro-américaine. Elle est envoyée au Ghana, à Cape Coast, pour une série de prises de vue. Mais, sur place, alors qu’elle visite les ruines du port d’où partaient les navires convoyant les esclaves vers les Amériques, elle est prise de malaises et sent une présence inexplicable qui l’entoure. Les esprits des anciens prennent possession d’elle et elle se trouve transportée dans une plantation au temps des esclaves, où son maître convoite sa beauté. Les événements la pousseront à réagir et à prendre son destin en main. Sankofa, œuvre à la fois limpide et complexe, est une affirmation radicale du Noir non plus objet mais sujet de son Histoire. Il s’agit là d’un thème récurrent dans l’œuvre de Hailé Gerima: pour maîtriser son présent, le Noir doit maîtriser son passé et son Histoire. C’est la signification de «sankofa» en langue Akan : «Nous devons retourner en arrière et revendiquer notre passé pour avancer». Il ne s’agit donc pas d’un simple film historique, mais aussi d’une critique fondamentale du néocolonialisme dans une mise en scène subtile et magistralement tournée.
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Muna moto (1975)
Jean-Pierre Dikongué-Pipa
Cameroun
90′
N'Dome aime Ngando. Mais le jeune homme ne parvient pas à réunir la dot nécessaire au mariage et demande l'aide de son oncle. Mais celui-ci s'éprend de la jeune femme qui lui donnera, espère-t-il, l'enfant qu'il attend vainement de ses premières épouses. Il paie donc la dot, mais pour lui-même. De désespoir, la jeune femme se donne alors à l'homme qu'elle aime, mais ce geste ne décourage nullement l'oncle qui l'épousera en la sachant enceinte. Le vrai père, N’Dome, viendra, trois ans plus tard, reprendre son enfant. Voilà la trame de ce qui aurait pu donner un drame bien mélo. Les nombreuses récompenses obtenues par MUNA MOTO dans des manifestations internationales montrent qu’on trouvait là une mise en scène particulièrement originale pour l’époque. En effet, point de récit linéaire puisque le film commence à l'avant-dernière scène de l'histoire, quand le père enlève son enfant, en pleine fête du N'Gondo à Douala. Puis tout est construit en de multiples flash-back qui s'emboîtent les uns dans les autres, mêlés de projections oniriques sur un rythme très lent, de sorte que le spectateur passe de la réalité à l'imaginaire sans perdre le fil. Davantage évocation que récit épique MUNA MOTO donne une grande vérité à cette relation, ce qui stigmatise encore plus l'égoïsme et la bassesse de certains protagonistes et l'usage malveillant de certaines traditions. Cependant, MUNA MOTO ne se limite pas au thème étroit du couple ou de la dot. C'est toute une société qui se voit ; en particulier sont visés ceux qui, s'appuyant sur l'argent, exercent le pouvoir à quelque niveau qu'ils soient.
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Al asfour - Le moineau (1972)
Youssef Chahine
Egypte
102′
Un peu plus de quinze ans après Gare centrale, en 1974, Youssef Chahine réalise Al Asfour (Le moineau). Il y pousse à l'extrême une mise en scène éclatée qui semble partir dans tous les sens, où de multiples histoires débutent chaque fois qu'un nouveau personnage apparaît, où la compréhension de l'ensemble semble n'apparaître qu'à la fin. Il ne s'agit pas pour autant d'un film «à se prendre la tête», car Chahine n'abandonne pas son regard affectueux vis-à-vis des petites gens. Le récit se déroule au printemps 1967, le jeune officier Raouf est envoyé dans la campagne pour arrêter un voleur, Abou Kehder, qui se révèle n'être qu'un sous-fifre employé par un réseau mafieux dont les ramifications vont jusque dans les hautes sphères du pouvoir. Mais Raouf est un poète qui se pose des questions. Il veut arrêter le bandit alors que tout le monde veut le voir mort, dont Cheikh Ahmed qui veut venger la mort de son frère. Lorsqu'il rentre au Caire, sans avoir pu empêcher la mort de Kehder, la guerre des Six jours a commencé. Ces quelques ne reflètent pas l'ensemble de l'intrigue foisonnante, où les développements multiples donnent un aperçu presque documentaire, au-delà de la fiction, de l'atmosphère qui régnait à ce moment-là dans la population égyptienne, fière de son armée, sûre de pouvoir se défendre victorieusement contre l'ennemi israélien. Et c'est dans cette atmosphère et celle qui a frappé le peuple à l'annonce de la défaite, qu'on pourrait voir le personnage principal du film. Dans un très beau texte, le critique de cinéma tunisien Tahar Chikhaoui, évoque, à propos d'Al Asfour, d'une «esthétique de la défaite» découverte par Chahine. Une forme esthétique qui permette de rendre compte, et de porter à l'écran, des sentiments, et de la réalité, de cette défaite qui a consterné les populations du monde arabe. Le moment-clé du film, à la fin, quand la voix de Nasser annonçant sa démission (il s'agissait là de l'enregistrement véritable qu'on entendait) s'est tue. La caméra se promène dans un silence intégral dans les rues du Caire. Puis, un cri, celui d'une femme, et voici la rue qui se remplit, la rumeur qui enfle pour ne devenir qu'un cri: «Non!». Le peuple est dans la rue et refuse la démission du Raïs. Non par idolâtrie, ou par peur, simplement parce que, comme le disait Chahine dans une interview (qu'on trouvera dans le bonus du DVD), «après une telle défaite, on ne peut pas partir comme ça et simplement démissionner pour laisser le peuple tout seul». En raison de sa mise en cause directe du pouvoir dans la responsabilité de la défaite de 67, le film fut interdit et ne put être présenté qu'après la fin de la guerre d'octobre 73. Martial Knaebel
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Toula ou le génie des eaux (1973)
Moustapha Alassane
Niger
72′
Les dieux ont condamné le pays à la sécheresse. Il semble n'y avoir aucun espoir. Un devin convoqué par le roi réclame le sacrifice d'une jeune femme pour mettre fin à la colère divine. Un jeune amoureux décide d'aller chercher de l'eau pour sauver la jeune fille, mais quand il revient avec une bonne nouvelle, il est trop tard: les dieux ont déjà été satisfaits et Toula a disparu dans le marais sacré.
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Mémoires du sous-développement (1968)
Tomás Gutiérrez Alea
Cuba
99′
La révolution castriste marqua la fin, pour beaucoup de Cubains, de la dictature et le début de la construction d'une société où les rapports de classe seraient changés. Sergio fait partie de la bourgeoisie, toute sa famille a quitté l'île pour Miami, mais lui est resté. plus par paresse que par conviction. Seul, il prétend rédiger ses mémoires et observer le nouvel ordre qui se met en place. Mais que peut-il comprendre en restant en-dehors du processus, et en conservant ses préjugés de classe? «Memorias del subdesarrollo» eut un immense retentissement à l'époque, non seulement à Cuba où il marqua la naissance d'un cinéma nouveau qui accorda toujours un soutien critique à la révolution cubaine, mais dans le monde entier et particulièrement en Amérique latine. La structure même du film, mélangeant scènes de fiction et scènes documentaire, présentait une originalité certaine au moment de sa sortie. Surtout, il existe, au cœur du récit et de sa mise en scène, une réflexion à la fois théorique et très concrète, sur les conditions nécessaires, préexistantes ou à créer, à un changement radical de société.
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Dès le 29 décembre 2024
Courts métrages Landrían (1963)
Nicolás Guillén Landrián
Cuba
85′
De 1962 à 1972, Landrián a réalisé de nombreux documentaires pour l’ICAIC, l’institut cinématographique national cubain, notamment des travaux de commande pour la propagande révolutionnaire. Il était un esprit libre. Le «système» le tourmentait, le réprimait le punissait. Son œuvre a été censurée. Cinquante ans plus tard, une partie de celle–ci a pu être retrouvée et sauvée. L’initiateur de ce projet est le cinéaste Ernesto Daranas qui, en plus de la restauration de cette passionnant œuvre cinématographique, a lui–même consacré un long–métrage documentaire à son compatriote, intitulé « Landrián ». La rénovation des films documentaires de Nicolás Guillén Landrián met en lumière son héritage perdu et les sombres vérités sur la censure de son travail par la révolution cubaine. trigon–film et filmingo présentent les 7 courts–métrages suivants: 1. En un barrio viejo | In einem alten Viertel | Dans un vieux quartier -1963 – 9' 2. Los del baile | Die Tanzfreudigen | Ceux qui aiment danser - 1965 - 6’27 3. Reportaje Plenaria Campesina | Reportage Bauernversammlung | Reportage à l’assemblée paysanne - 1966 - 9,53’ 4. Ociel del Toa | Ociel vom Toa | Ociel du Toa - 1965 - 16'28 5. Un festival | Ein Festival | Un festival - 1963 - 10,12' 6. Coffea Arábiga | Kaffee Arabica | Café Arabica - 1968 - 17'37 7. Taller Claudio A. Camejo de Línea y 18. | Werkstatt Ecke Línea und 18 | Atelier à l'angle de Línea et 18 – 1971 – 14’55
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Lugares comunes (2003)
Adolfo Aristarain
Argentine
108′
Fernando est professeur de pédagogie à Buenos Aires. Il est marié depuis de nombreuses années à Liliana, d'origine espagnole, qui exerce son métier d'assistante sociale dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Ils s'aiment, se respectent, se sont mutuellement fidèles. Aucun des deux ne conçoit la vie sans l'autre. Le monde placide et intellectuel de Fernando est profondément altéré quand il reçoit, sans préavis, une lettre qui l'informe de sa mise en retraite anticipée. Un événement qui les force à s'interroger sur leur vie commune. Du plaisir, tout simplement Un vieil homme blasé, que la vie arrive pourtant encore à faire aimer. Les idéaux galvaudés par la politique, qui restent et continuent de vivre. Le cinéma, art de divertissement, permettant néanmoins continuellement de ciseler des dialogues et des sentiments. Voilà les pensées qui nous viennent lorsque nous voyons un film d'Adolfo Aristarain. Quasiment dans toute son oeuvre, nous retrouvons ce personnage revenu de tout, le plus souvent incarné avec bonheur par Federico Luppi - cabotin ou tragique, et qui pourtant n'arrive pas à abandonner ses idéaux ni ses sentiments. Aristarain n'a jamais voulu coller d'étiquette politique à ses films. Néanmoins, ils le sont car ils vont bien au-delà des discours pour rechercher le fond des convictions des personnages qu'ils mettent en scène. De la même manière, le réalisateur ne prétend jamais être à la découverte de nouvelles voies cinématographiques. Pourtant, chacun de ses films est une tentative pour trouver la meilleure image, les meilleurs dialogues, les meilleurs décors, capables d'exprimer l'idée qui en est, en fait, le personnage même. Et voilà ce qui en fait un cinéma réellement populaire que souvent les critiques rejettent car il est «trop simple» ou «trop facile». Un cinéma populaire qui en appelle à l'intelligence du spectateur, non à ses références cinématographiques. Un cinéma où il suffit d'aimer pour comprendre les personnages. Un cinéma où il suffit de regarder, yeux et oreilles grandes ouvertes. Un cinéma de plaisir, tout simplement. Martial Knaebel
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avec bonus
La vida es silbar & Schwerelos (1998)
Fernando Pérez
Cuba
106′
La Havane, aujourd'hui, avec trois personnages en quête de bonheur, qui doivent prendre d'importantes décisions, tentent d'affronter la peur de la vérité, des mots et des idées pour se lancer dans un nouveau départ. Mariana souhaiterait vivement danser le rôle-titre de Giselle et désire avec la même ardeur les corps masculins. Elpidio le musicien a été abandonné par sa mère, Cuba. Il ne correspondait pas à ses attentes. Julia, aide-soignante, est sujette à des évanouissements, notamment dès qu'elle entend le mot "sexe". Il est fantastique de voir comment ce film conjugue ces trois parcours de vie avec le bonheur comme destination, ce bonheur à portée de main. Il suffirait de le saisir, de cesser de s'en remettre au seul destin, de prendre l'initiative, de se réjouir, de danser, de se rapprocher, de siffler les conventions étriquées de la vie, autrement dit de s'en moquer. BONUS: Als Zugabe gibt's den Bergsteiger-Dokumentarfilm mit Daniel Anker, der in den 1990er Jahren eine neue Route durch die Eiger-Nordwand gelegt hat und sie als Liebhaber des Films «La vida es silbar» nannte. Sie erfreut sich bei jenen, die gerne Klettern, als beliebt.
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Terra em transe (1967)
Glauber Rocha
Brésil
108′
Dans le pays imaginaire d'Eldorado, Paulo, poète et journaliste agonisant, évoque ses dilemmes. Il a oscillé entre deux prétendants à la magistrature suprême: Don Porfirio Diaz, politicien de la capitale et Don Felipe Vieira, gouverneur de la province d'Alecrim. Celui-ci, aidé par l'Eglise, abandonne ses promesses électorales tandis que le mystique Diaz obtient le soutien de Don Julio Fuentes et des médias. Considéré le film plus important et polémique de Glauber Rocha et réalisé sous le nez de la dictature militaire brésilienne, le film confirme l'acuité politique et sociale du cinéaste à propos de l'impasse persistante du Brésil et de l'Amérique Latine. Totalement révolutionnaire pour l'époque et par son fort contenu social, le film réaffirme toute la génialité de Rocha et représente son manifeste poétique et politique. La restauration en haute définition de ce classique du cinéma latino- américain est le résultat d'un travail minutieux (il s'agit du premier long métrage restauré entièrement par procédé numérique en Amérique latine) qui permet de revoir le film avec une qualité identique à celle de la première copie, quatre décennies après sa sortie en salle.
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Antonio das mortes (1969)
Glauber Rocha
Brésil
99′
Antonio das Mortes est un célèbre tueur de cangaceiros. Il est chargé par un colonel propriétaire terrien de tuer un de ces rebelles, vivant sur ses terres au milieu des beatos, communauté mystique de paysans. Antonio le tue, puis prend la défense des beatos contre des tueurs à gages, les Jacungos, engagés par le colonel.
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La hora de los hornos (1968)
Fernando Solanas
Argentine
88′
«Notre film est un film d'agitation et de propagande. C'est encore plus: un film d'action, un film-acto», a dit Fernando Solanas à propos de l'œuvre clé du nouveau cinéma latino-américain. Réalisé dans la seconde moitié des années soixante, La hora de los hornos est clairement un film destiné à un public averti et engagé. Dans une véritable orgie de montages de sons, d'images et de textes, les auteurs compilent des images qui ont façonné et déterminé l'histoire et la vie sur le continent latino-américain. L'attitude est clairement et sans équivoque celle d'un éclairage politique: «Le film n'est pas encore terminé, si l'on considère qu'un film historique actuel ne peut pas avoir de fin. Il ne se terminera que lorsque nous aurons le pouvoir, lorsque la révolution aura eu lieu», a dit Solanas à l'époque. Entre-temps, au moins deux choses sont claires: le processus décrit et dénoncé dans le film se poursuit avec l'évolution de la géographie. Et Solanas lui-même a repris en 2001 le travail de l'époque et réalisés deux suites, Memoria del saqueo et La dignidad de los nadies. La hora de los hornos fascine aujourd'hui encore comme document contemporain et par sa force.
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La muerte de un burócrata (1966)
Tomás Gutiérrez Alea
Cuba
84′
Paco, un ouvrier cubain émérite, meurt broyé par sa machine à fabriquer des bustes mortuaires. Selon ses voeux, on l'enterre avec son livret de travail. Malheureusement, sa veuve, pour recevoir sa pension, est obligée de fournir ce fameux livret. Le neveu du défunt entreprend alors les démarches nécessaires pour le récupérer. Une comédie sur la logique kafkaienne des bureaucrates.
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Ultimas imagenes del naufragio (1989)
Eliseo Subiela
Argentine
130′
Roberto, agent d'assurance, est malheureux avec son épouse depuis des années. Il rêve de devenir écrivain. Un jour, il sauve la belle et mystérieuse Laura du suicide. Un vrai coup de chance: non seulement elle lui fournit des histoires vécues qu'il peut mettre sur papier, mais elle a aussi tout ce qui manquait à son bonheur. Roberto tombe éperdument amoureux, inconscient de ce que cela va provoquer.
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Nostalghia (1983)
Andrei Tarkowski
Italie
126′
Andrei Gortchakov, un écrivain russe, voyage à travers l'Italie sur les traces d'un compatriote compositeur, pour écrire sa biographie. Avec beaucoup de sensibilité pour les émotions de celui qui est loin de son pays, Andrei Tarkovski, soutenu par son co-scénariste italien Tonino Guerra, dessine une rencontre des cultures et des époques.
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Offret - Sacrifice (1986)
Andrei Tarkowski
Suède
149′
Dans Le Sacrifice, dernier film du réalisateur soviétique Andreï Tarkovski, une catastrophe nucléaire apocalyptique interrompt la fête d'anniversaire d'un comédien. Alexandre, ancien acteur célèbre (Erland Josephson), a réuni sa famille et quelques amis dans sa maison sur une île de la côte suédoise. C'est une belle journée jusqu'à ce que la radio annonce le nouvelle d'un désastre qui menace le monde entier. Pour que tout redevienne comme avant, Alexandre va faire un sacrifice, mais sera-t-il utile?
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L'enfance d'Ivan (1962)
Andrei Tarkowski
Russie
95′
Témoin de l'exécution de ses parents par les troupes allemandes, Ivan, encore gamin, veut se battre. Il développe un talent certain pour se glisser au travers des lignes ennemies et glaner des informations. Mais l'état-major veut le transférer à l'arrière pour qu'il rejoigne l'académie militaire. Ivan refuse et part rejoindre les partisans... Le premier film de Andreï Tarkovski, tout juste sorti diplômé du VGIK, fut mondialement salué comme un chef d'oeuvre. Il reçut le lion d'or de Venise, ainsi que de nombreux prix dans le monde entier. On y retrouve déjà l'écriture du maître, mêlant le réalisme objectif à la contemplation subjective. Malgré son succès mondial, le film fut mis au placard en URSS pour des raisons de politiques internes qui tenaient à la version officielle de la deuxième guerre mondiale de l'époque. A l'inverse de «Requiem pour un massacre» d'Elem Klimov (1985), mettant en scène lui aussi un enfant, mais qui montra la guerre en Biélorussie avec un réalisme quasi insoutenable, Tarkovski laisse une grande place aux rêves d'Ivan, mondes poétiques de son enfance et de sa famille perdues, qui s'opposent à la réalité crue de la guerre et à son désir de vengeance qui conduira Ivan à la mort.
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Solaris (1972)
Andrei Tarkowski
Russie
166′
Un ingenieur est envoyé en mission sur Solaris, station intersidérale, après le suicide de son predécesseur.
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Gorod Zero (1989)
Karen Schachnasarow - Shakhnazarov
Russie
97′
Karen Shakhnazarov, le réalisateur d'Anna Karenina (2017), a fait partie, dans l'ex-Union soviétique des années 1980, des jeunes talents du cinéma du changement. Sa comédie GOROD ZERO (La Ville Zéro) est l'un des plus beaux exemples de ce mouvement. Elle montre sur un ton décapant les absurdités de la vie quotidienne des Soviétiques et indique clairement que le chemin, qu'on appelait à l'époque la perestroïka, serait long. Le film montre la vie comme un musée absurde.
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Le cuirassé Potemkine (1925)
Sergej M. Eisenstein
Russie
49′
Le film révolutionnaire par excellence. Celui qui déclare que Le cuirassé Potemkine est le «meilleur film de tous les temps» ne doit pas oublier que ce «classique» se distingue aussi en restant une œuvre de renversement politique et d'enthousiasme.
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Quand passent les cigognes (1957)
Michail Kalatosow
Russie
91′
Dans l'ex-Union Soviétique, il y avait un cinéma d'Etat qui se perdait parfois dans l'ennui de la propagande et du sur-mesure. À la fin des années 1950, cependant, une production cinématographique indépendante s'est développée dans le cadre de la production étatique grâce à un climat culturel plus tard appelé «dégel». Le meilleur exemple en est ce film pionnier et légendaire qui s'élève de manière convaincante contre la guerre.
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Mère (1926)
Wsewolod Pudowkin
Russie
72′
Durant l'hiver 1905, lors de la Révolution russe, une femme - la Mère -, forcée de prendre parti lors d'une grève, doit choisir entre la fidélité qu'elle éprouve pour son mari, corrompu par les patrons afin d'obtenir son soutien, et son fils bien-aimé, un travailleur qui sympathise pour la cause des grévistes.
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Les Festivités du Perce-neige (1984)
Jiri Menzel
République Tchèque
87′
Près de Prague, des chasseurs et la communauté d'un village voisin se disputent à propos d'un sanglier abattu. Le conflit doit être réglé par un festin en commun. Une satire attachante des égoïsmes humains.
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The End of Old Times (1989)
Jiri Menzel
République Tchèque
98′
Peu après la Première Guerre mondiale, un riche arriviste s'improvise châtelain et invite ses semblables à la chasse. L'arrivée d'un charmant aristocrate bouleverse les mœurs de cette bonne société. Un adieu burlesque au conservatisme.
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M le Maudit (1931)
Fritz Lang
Allemagne
111′
*** Version VO allemand, pas de sous-titres français disponibles *** Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d’enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l’enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans les bas-fonds. Gênée par toute cette agitation la pègre décide de retrouver elle-même le criminel : elle charge les mendiants et les clochards de surveiller chaque coin de rue.
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Les chasseurs - Oi kynigoi (1977)
Theo Angelopoulos
Grèce
149′
Oi kynigoi clôt la trilogie historique de Theo Angelopoulos. Il s’agit peut-être du film le plus directement politique de la série: en 1976, un groupe de chasseurs de la haute bourgeoisie découvre le cadavre d'un maquisard de l'époque de la guerre civile. Pourtant, la mort semble récente. Réfugiés dans un pavillon de chasse, les hommes appellent la police, mais leurs témoignages oublient le corps pour ne parler que du passé qu’ils tentent de justifier. Encore une fois, l'utilisation des plansséquences pour voyager à travers le temps est prodigieuse. La virtuosité du réalisateur et de son chef opérateur Yorgos Arvanitis est époustouflante. C'est aussi une évocation impitoyable des comportements prédateurs de la bourgeoisie grecque, qui gouverne toujours aujourd’hui, dans les faits. Dans les trois films, le récit n’est ni au-dessus, ni en-dessous, des événements, mais se place au même niveau, à distance, provoquant l'effacement remarquable de personnages individuels pour situer l'action toujours au niveau d’un groupe ou d'une société.
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Au Hasard Balthazar (1966)
Robert Bresson
France
95′
Les tribulations d'un âne dans les Landes des années 1960, prétexte à la peinture des travers humains. Les premières années de l'âne Balthazar ont été heureuses, en compagnie de Marie (Anne Wiazemsky), petite fille originaire du pays basque, et de Jacques (Walter Green), son compagnon de vacances parisien. Plus tard, des problèmes sont apparus entre les parents des deux enfants et tout le monde en souffre, y compris l'âne que Marie délaisse. Un boulanger achète Balthazar pour porter le pain que livre Gérard (François Lafarge), un jeune voyou qui n'a aucun mal à séduire Marie. Balthazar est maltraité par Gérard, puis par Arnold (Jean-Claude Guilbert), un vagabond soupçonné d'un assassinat dans lequel Gérard et sa bande ont peut-être trempé. L'âne s'enfuit et se réfugie dans un cirque où on le dresse. De retour avec Arnold, les maltraitances se poursuivent jusqu'au décès de cet alcoolique invétéré. Revenu auprès de Marie, ses souffrances se confondent avec celles de cette dernière qui disparaît. Repris par Gérard qui l'utilise pour la contrebande, il est blessé dans un échange de coups de feu et meurt au bout de son sang.
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L'apiculteur - O melissokomos (1986)
Theo Angelopoulos
Grèce
122′
Le dernier voyage Après avoir assisté au mariage de sa fille, Spyros prend la route avec son camion chargé de ruches. Il est apiculteur et, à chaque début de printemps, il part à la recherche de champs de fleurs où ses abeilles pourront butiner. Mais d'étranges rencontres vont émailler son voyage. Une jeune auto-stoppeuse qui s'offre à lui dans une chambre d'hôtel, et qu'il repousse tandis qu'il va faire l'amour, sous ses yeux, avec un jeune garçon. Un vieil ami hospi-talisé avec qui il va évoquer leurs souvenirs de la Résistance et de l'époque où ils croyaient tous deux pouvoir «changer le monde»! Il revoit aussi sa femme dont il est séparé, puis sa seconde fille qui avait quitté le foyer familial pour se marier. Et l’auto-stoppeuse revient dans ce périple. Film inracontable, car Theo Angelopoulos sait nous entraîner, avec sa lenteur habituelle, fascinante, renouant, après une longue méditation sur l'histoire et ses mythes, avec un certain réalisme intimiste. Spyros, magnifiquement incarné par Mastroianni, est un être mal dans sa peau, et qui, de rencontre en rencontre, ira jusqu'au bout de sa tragédie. Les abeilles veillent!
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Le regard d'Ulysse - To vlemma tou Odyssea (1995)
Theo Angelopoulos
Grèce
169′
Un cinéaste grec exilé aux États-Unis revient chez lui pour la projection de son dernier film. C'est l'occasion d'un voyage initiatique à la recherche du mythique premier film à avoir jamais été tourné en Grèce.
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Le pas suspendu de la cigogne (1991)
Theo Angelopoulos
Grèce
136′
Dans une ville du nord de la Grèce, des réfugiés de diverses nationalités attendent de pouvoir traverser le fleuve qui sert de frontière. Alexandre, journaliste de télévision, croit reconnaître parmi eux un ancien homme politique disparu mystérieusement dix années plus tôt. Quittant la tension toujours plus vive entre les réfugiés, il revient à Athènes et enquête sur le politicien. Il rencontre ainsi son ancienne épouse, qui veut oublier et assure que son mari est mort. Il parvient à la convaincre de l'accompagner jusqu'à la frontière. «Œuvre majeure, d’une beauté sombre et mélancolique (...), ce film qui traite des frontières, de l’exode, de l’intolérance, était brûlant d’actualité, prophétique même, vu les événements qui allaient ébranler les Balkans, mais rien ne laissait présager que le tournage en serait aussi mouvementé qu’il le fut.» (Jean-Claude Moireau) En effet, l’évêque orthodoxe de la ville avait mis tout en œuvre pour empêcher le projet du cinéaste, accusé d’indécence et d’antirationalisme: musique et discours militaires scandés toute la journée par des hauts-parleurs, excommunication des vedettes... Trente ans après La Notte, Theo Angelopoulos recrée le couple mythique formé par Jeanne Moreau et Marcello Mastroianni.
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Le voyage à Cythère - Taxidi sta Kythira (1984)
Theo Angelopoulos
Grèce
139′
La rentrée de Spiros Alexandre, metteur en scène, accueille son père Spiros, ancien résistant, de retour d’URSS après 32 années d’exil forcé. Spiros retrouve son village, sa maison et quelques anciens camarades. Mais il a beaucoup de mal à comprendre le temps écoulé. L’idée même du retour qu’il a chérie durant 32 ans est devenue intangible. Un chef d'oeuvre sur la lutte pour un pays, l'abscence et la seule chose qui reste: L'amour.
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I Pugni in Tasca (1965)
Marco Bellocchio
Italie
108′
Le film «I Pugni in Tasca» de Marco Bellocchio est considéré comme l'une des plus fortes premières oeuvres de l'histoire du cinéma. Il raconte la vie d'une veuve aveugle et mère qui vit avec ses quatre enfants adultes dans une villa en Italie. Trois des enfants souffrent de troubles physiques et psychiques.
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Alouettes, le fil à la patte (1969)
Jiri Menzel
République Tchèque
95′
A Kladno, ville industrielle tchécoslovaque, au milieu des années cinquante, des travailleurs forcés, "ennemis du régime", sont occupés au broyage et à la fonderie de divers objets métalliques, machines à écrire, crucifix, et même saxophones ("instruments bourgeois"). L'affichage de slogans ("le travail est une affaire d'honneur") et la diffusion par haut-parleurs de polkas pour les fondeurs stakhanovistes sont là pour les encourager. Pourtant, un mouvement de grève se fait jour, contestant l'augmentation des normes. Bien que séparés, hommes et femmes parviennent à communiquer. Des sentiments se tissent entre certains. Le jeune gardien Angel, affecté à la surveillance des femmes, se marie avec une Tzigane. L'attend une vie conjugale compliquée, qui l'amène à davantage de compréhension. Un jour, des enfants vétus de chemises blanches et foulards rouges viennent visiter l'usine et ses travailleurs, tandis que leurs enseignantes désignent les femmes comme des suppôts de l'impérialisme: elles ont été condamnées pour avoir voulu fuir le pays. Un des hommes. le philosophe, profite de cette venue pour contester la disparition du laitier, emmené après avoir tenu de libres propos. Le philosophe est arrêté à son tour. Le jeune Pavel et la jolie Jitka, qui avaient été filmés comme symboles d'avenir par une équipe de télévision, ont fini par s'aimer au point de vouloir se marier. Mais ils ne sont pas réunis pour la cérémonie, qui a lieu en deux temps, avec chacun séparément. Une visite du numéro un du Parti est pour Pavel l'occasion de s'inquiéter publiquement du sort du laitier et du philosophe. Condamné à deux ans supplémentaires. il va donc les rejoindre au moment même où Jitka, elle, est libérée. "Marié à la vérité" et sachant que Jitka va l'attendre. il descend, avec les autres, au fond d'une mine.
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Partner (1968)
Bernardo Bertolucci
Italie
108′
Jacob, un professeur de théâtre, enseigne les théories d'Antonin Artaud, mais peine à mettre en pratique les principes du « théâtre de la cruauté ». Sa rencontre avec son double va alors bouleverser son existence.
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La reconstitution - Anaparastasi (1970)
Theo Angelopoulos
Grèce
101′
Avec la complicité de son amant, une femme assassine son mari de retour au foyer après une longue absence. Soupçonnés, les criminels finissent par avouer. Un juge procède à la reconstitution du meurtre à laquelle assistent des journalistes et Theo Angelopoulos qui prépare un film sur le sujet. Le film s'inspire d'un fait divers sur lequel Angelopoulos a brodé un canevas de film policier qu'il désamorce aussitôt pour s'intéresser au traitement du fait divers lui-même.
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Sans soleil (1983)
Chris Marker
France
104′
Des lettres d’un caméraman free-lance, Sandor Krasna, sont lues par une femme inconnue. Parcourant le monde, il demeure attiré par deux « pôles extrêmes de la survie », le Japon et l’Afrique, plus particulièrement la Guinée Buissau et les îles du Cap-Vert. Le caméraman s’interroge sur la représentation du monde dont il est en permanence l’artisan, et le rôle de la mémoire qu’il contribue à forger...
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Trains étroitement surveillés (1966)
Jiri Menzel
République Tchèque
89′
Milos est un jeune garçon sympathique, mais qui n'a pas l'air très dégourdi. Surtout avec son uniforme des chemins de fer, où il vient d'entrer pour y tenir son premier emploi dans une petite gare de province. Il n'a pas beaucoup de travail car c'est la guerre et seuls quelques trains militaires allemands passent par là. Alors Milos a le temps de penser à Masa, cheminote comme lui mais nettement plus éveillée. Et celle-ci voudrait bien que le benêt lui prouve sa flamme. Mais c'est aussi la première expérience amoureuse du garçon qui ne prouve que sa maladresse à la jeune fille. Milos se croit impuissant et tente de se suicider. Sauvé in extremis, il revient à la gare. Le médecin l'a rassuré sur sa virilité mais il lui reste à la démontrer. D'autant que Masa insiste... Une occasion inattendue va lui être offerte d'apprendre l'amour avec une inconnue qui passait par là avec le projet de faire sauter un train allemand. C'est le sous-chef de gare qui devait accomplir cette délicate mission mais, au matin du jour de l'attentat, il est interpellé par ses supérieurs pour avoir décoré les fesses et les cuisses de la télégraphiste de la station avec tous les tampons du bureau. Aussi Milos, maintenant plein de confiance après la nuit passée avec la résistante, se substitue-t-il au fonctionnaire lubrique et, maladroit une dernière fois, saute avec le train. Masa ne saura donc jamais quel homme était devenu son petit ami.
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L'as de pique (1963)
Milos Forman
République Tchèque
90′
Même si la Nouvelle Vague de la République socialiste tchécoslovaque (CSSR) a vraiment commencé dans la partie slovaque avec Slnko v sieti (Le Soleil dans le filet, 1962) de Štefan Uher, le plus célèbre de tous les «nouveaux cinémas» d'Europe centrale et orientale n'est devenu un phénomène international que grâce à des contributions tchèques, surtout les premières œuvres de Miloš Forman. L'As de pique (Černý Petr), son deuxième long métrage, est le travail le plus libre et le plus fluide de Forman: des moments de la vie quotidienne d'un jeune homme qui se débat avec les injustices de son environnement ainsi qu'avec les embûches de son âge auxquelles il est en général soumis, mais qui garde le sourire. La devise du film pourrait être: chaque nuit de beuverie est suivie d'une matinée gueule de bois. La scène dans laquelle, imbibé de bière, il s'agit de dire oiil! (salut!), est absolument fantastique, source d'une dynamique et d'une énergie complètement absurdes - il ne s'agit de rien de plus, mais avec une ardeur qui pourrait déplacer les montagnes. (Filmmuseum Wien)
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Those Wonderful Movie Cranks (1978)
Jiri Menzel
République Tchèque
89′
Au début du XXe siècle, un projectionniste fait le tour des villages de Bohême et rêve d'ouvrir un cinéma à Prague. Il s'allie à un jeune cameraman (joué par Jiří Menzel), qui lui aussi a un rêve: faire des films réalistes qui traitent de ce que vivent les gens. Ces merveilleux hommes à la manivelle de Menzel est l'un des plus beaux hommages aux pionniers de l'ère du muet, et le film est aussi une réflexion mélancolique sur les concessions nécessaires. «Le film est une perspicace chronologie de l'échec. (...) Menzel la raconte avec des épisodes tantôt joyeux, tantôt mélancoliques, dans lesquels il laisse avec virtuosité s'enchaîner les différents niveaux filmiques: l'extase de l'illusion face aux images en noir et blanc de la première heure - filmées par Menzel dans un style approprié - rencontre le bel univers en trompe-l'œil d'une classe moyenne supérieure soucieuse de son statut (...). La description pleine de poésie de la situation historique est ainsi rompue par la distance d'une première réévaluation cinématographique». (dhm.de)
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