Alain Tanner

1996
Fourbi (1996)
Alain Tanner
Suisse
117′
Rosemonde a vendu à une télévision privée, qui achète les droits de faits-divers criminels pour en faire des tranches de vie réalistes, l’histoire de sa vie marquée par un incident dramatique : huit ans plus tôt, elle a tué en légitime défense un homme qui tentait de la violer et a bénéficié d’un non-lieu. Sponsorisé par un magnat américain de l’alimentation canine, le réalisateur de la future émission, Kevin, charge un jeune écrivain, Paul, d’en rédiger le scénario en recueillant le témoignage de Rosemonde. Mais celle-ci est fort réticente à faire des confidences sur un drame dont “elle ne veut plus entendre parler” et sur sa vie qu’elle trouve “nulle”, même si elle a signé un contrat et touché une avance, d’autant que son petit ami, Pierrot, qui se livre au convoyage de voitures volées vers l’Allemagne, est résolument opposé au projet. Comme l’affaire traîne en longueur, Kevin et Paul ont l’idée de faire “tirer les vers du nez” de Rosemonde par Marie, une jeune comédienne à qui ils promettent le rôle principal du film si elle réussit à la faire parler. Mais les deux jeunes femmes, devenues amies, se trouvent bientôt d’accord pour refuser que la vie de Rosemonde soit livrée en pâture au public. Le sponsor se montrant décidé à faire intervenir la justice pour récupérer son avance, Paul charge un jeune garçon féru d’électronique de pirater sa comptabilité pour le faire chanter. Le stratagème réussit et Rosemonde, soulagée, annonce à Marie qu’elle est enceinte et décidée à “le garder”.
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1982
Dans la ville blanche (1982)
Alain Tanner
Suisse
109′
Paul, un mécanicien de marine, s'établit dans un petit bar-hôtel lors d'une escale à Lisbonne. La jolie serveuse, Rosa, devient très vite sa maîtresse. Paul continue cependant d'écrire à sa compagne restée en Suisse, Élisa. Il ne se décide pas assez vite et Rosa s'éclipse.
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1981
Light Years Away - Les Années Lumières (1981)
Alain Tanner
Suisse
107′
En l’an 2000, Jonas a 25 ans et travaille dans un pub en Irlande. Un beau jour, il rencontre l’ermite Yoshka Poliakoff (Trevor Howard). Impressionné par ce vieil home, il décide de le suivre sur la voie de la solitude. Poliakoff finit par lui révéler son secret: il sait voler. Sensuel, magique et contemplatif, ce film évoque l’échec des idéaux de 1968, la quête du bonheur et la réalisation de rêves.
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1973
Le retour d'Afrique (1973)
Alain Tanner
Suisse
107′
Ode à la parole libérée et aux mots, «ceux qu’on dit aux autres, ceux qu’on dit en silence», le troisième film d’Alain Tanner est habité par la langue d’un poète et par un texte qui marqua profondément la jeunesse du cinéaste: le Cahier d’un retour au pays natal écrit en 1939 par Aimé Césaire. Poème adulé par les surréalistes, flux séminal de la pensée anti-colonialiste, le texte du poète antillais est la source vive qui irrigue les gestes et paroles du personnage principal, Vincent (François Marthouret), trentenaire genevois, gagné par l’ennui de son existence monotone d’Occidental nanti et qui décide, après avoir vendu ce qu’il possède, de partir en Algérie avec sa fiancée. Dans cet argument, on reconnaît sans mal le thème de la fuite loin de chez soi, thème rimbaldien cher au Suisse Tanner et qui est ici directement rattaché à l’argumentaire tiers-mondiste des années 1960–1970. Mais la force du film vient évidemment du dépassement de cet argument, de son retournement: en effet, la veille de son départ, des circonstances fortuites empêchent le couple de partir; il décide pourtant de poursuivre son rêve de fuite en vivant caché des autres dans l’appartement vide. A nouveau, Tanner montre que l’important est le chemin parcouru plutôt que la destination, la question posée plutôt que la réponse. Comme le dit le cinéaste au début du film: «Dire des mots peut être un acte en lui-même, cela peut aussi être un substitut à l’action». C’est une phrase importante pour comprendre le cinéma de Tanner: la poésie est un acte et l’avoir en mémoire, la réciter même, peut aider à donner de nouveaux contours au réel: au dernier plan du film, le couple décide d’avoir un enfant.
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1971
La Salamandre (1971)
Alain Tanner
Suisse
114′
La jeune Rosemonde garde la tête hors de l’eau grâce à de petits boulots, qu’elle abandonne sitôt commencés. Un journaliste et un écrivain retracent son parcours pour découvrir la vérité : elle est soupçonnée d’avoir tiré sur son oncle. Jouée par Bulle Ogier, Rosemonde incarne la liberté d’après 1968. Un succès international, précurseur du nouveau cinéma suisse.
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1969
Charles mort ou vif (1969)
Alain Tanner
Suisse
91′
Le film fait le portrait d’un vieil homme qui décide de quitter sa vie confortable de patron bourgeois pour mener une vie retirée auprès d’un couple de bohèmes: là, il retrouve sa liberté de pensée et le goût de vivre.
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1965
Une ville à Chandigarh (1965)
Alain Tanner
Inde
53′
Suite à la partition de l’Inde en 1947, lors de laquelle la province du Penjab a été partagée entre l’Inde et le Pakistan, l’ancienne capitale Lahore s’est retrouvée en territoire pakistanais. L’architecte Le Corbusier fut chargé de construire une nouvelle capitale, Chandigarh, au pied des premiers contreforts de l’Himalaya. Un an apès la mort du Corbusier en 1965, Alain Tanner commence à réaliser un film dans la cité partiellement en chantier ou même encore à l'état de plans. Mais la métropole compte déjà quelque 120'00 habitants. Architecturalement parmi les plus modernes des villes, Chandigarh a été construite archaïquement à la main. Des impressions de cette ville horizontale et verte - la brique ne permettant pas d'expansion verticale - sont capturées dans de longs plans fixes et de nombreux travellings. Le commentaire de John Berger inscrit cette beauté visuelle dans une réflexion plus large: le climat a fortement influencé les décisions des planificateurs, tandis que la nouvelle cité n'a pas réussi à briser d'un seul coup les anciennes règles sociales. Ces règles continuent de déterminer le niveau d'éducation et de revenu, et les ouvriers qui construisent Chandigarh ne peuvent eux-mêmes pas y vivre. Cependant, le film partage l'optimisme du Corbusier dans sa conception de l'architecture comme instrument qui aide les hommes à clarifier leurs visions, à exercer leurs facultés de discernement et à établir de nouvelles relations, même si les effets ne se feront sentir qu'à long terme.
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