Kaouther Ben Hania

2023
Les Filles d'Olfa
Kaouther Ben Hania
Tunisie
107′
Présenté en compétition et primé à Cannes, nominé pour un Oscar dans la catégorie "Meilleur documentaire": «Les Filles d’Olfa» est un film d’une extraordinaire richesse sur l’adolescence, l’émancipation et la place des femmes. Grâce à un dispositif génial, toujours à la bonne distance, on y découvre les drames et espoirs d’une famille, celle d’Olfa et ses filles.
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2021
L'Homme qui a vendu sa peau
Kaouther Ben Hania
Tunisie
103′
Sam est un réfugié syrien au Liban. La femme qu’il aime est partie en Belgique. Comment la rejoindre? L’artiste en vogue, Jeffrey Godefroy, lui offre de l’aider: devenir un tableau vivant lui permettrait de voyager librement. Les marchandises circulent plus aisément que les hommes. Pour son troisième film, Kaouther Ben Hania offre une satire décapante du monde de l’art et de la politique.
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2017
La belle et la meute
Kaouther Ben Hania
Tunisie
100′
Mariam, jeune étudiante à l’université de Tunis, est violée au sortir d’une fête organisée dans un hôtel. Elle veut porter plainte, mais elle se heurte à la suspicion, voire au déni, quand ce ne sont pas carrément des menaces. Kaouther Ben Hania s’inspire d’un fait réel et d'un livre pour filmer, caméra au poing, les démarches d’une jeune femme qui réclame justice. Et la réalisatrice tunisienne frappe fort. Kaouther Ben Hania n’est pas une inconnue pour ceux qui s’intéressent au cinéma tunisien. On doit en effet à la jeune réalisatrice cet objet filmique non identifié, Le Challat de Tunis, mi-documentaire, mi-fiction, qui s’essayait à enquêter sur une légende urbaine d’un jeune Tunisois balafrant les fesses des jeunes femmes. Avec La belle et la meute, Kaouther Ben Hania, paradoxalement, entre résolument dans la fiction pour mieux s’approcher de la réalité. C’est une Mariam hagarde, courant et trébuchant dans la rue, que nous retrouvons après la fête après l’avoir quittée au bas des marches de la salle de danse. Mais cette fois-ci, la caméra ne la quittera plus, se collant à elle, épousant ses moindres gestes, ses moindres faux-pas, donnant le sentiment de suivre chaque plan-séquence en temps réel. La réalisatrice place également des balises, marquant autant de stations du «chemin de croix» de Mariam, donnant à chaque chapitre sa propre tension, sa propre force. Hôpital, poste de police, hôpital de nouveau. Mariam Al Ferjani (Mariam) donne à son personnage une présence immense, sa détresse nous atteint sans crier gare, les regards de commisération, de mépris, menaçants que lui jettent les femmes et les hommes qu’elle doit croiser à l’hôpital ou au commissariat de police, ont de quoi ébranler le spectateur le plus endurci. En ne montrant aucune violence physique et uniquement la détresse de la jeune femme, Kaouther Ben Hania la décuple et fait de chaque coin de couloir le lieu d’une nouvelle embuscade et maintient ainsi une tension qui ne se libérera qu’à la dernière séquence. Véritable thriller politique, La belle et la meute livre un instantané, presque allégorique, d’un pays et d’une société sur le fil du rasoir auquel s’ajoute un superbe portrait de femme.
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2014
Le challat de Tunis
Kaouther Ben Hania
Tunisie
89′
Tunis, avant la révolution. Une rumeur court dans les quartiers populaires, selon laquelle un homme à moto balafrerait les fesses des femmes aux arrière-trains trop aguichants qu’il croiserait sur son chemin. Après la révolution, la jeune réalisatrice Kaouther Ben Hania se lance à sa recherche pour connaître ses motivations. Vrai ou faux documentaire? Ce Challat, existe-t-il vraiment? Très vite, on ne se pose plus la question. Les scènes d’interviews ou d’interventions s’enchaînent à un tel rythme, chacune apportant sa contradiction à la précédente, qu’on renonce à vouloir percer le mystère pour admirer l’exercice d’équilibriste que nous propose à voir la réalisatrice. Kaouther Ben Hania nous promène ainsi (au sens propre, comme au figuré) dans les quartiers de Tunis. De même, on n’essaie plus de savoir quel personnage est bien réel ou fictionnel car, au bout du compte, tout le monde y joue un rôle, qu’il soit assigné par la société ou par la réalisatrice. La verve de tous ces gens ne cesse de nous prendre au dépourvu avec son langage truculent et sa capacité d’autodérision, les hommes se moquant à leur manière de leur propre machisme. Alors, documentaire ou fiction? Un mélange des deux, c’est sûr. Et ce n’est qu’au générique de fin qu’on peut (un tout petit peu) faire la différence. Par contre, il y a une chose de sûr et de vrai: la plongée dans la réalité de société tunisienne d’après la révolution que nous propose la jeune réalisatrice est révélatrice car on y voit bien qu’elle n’a, de loin, pas résolu tous ses problèmes qui apparaissent à tout moment en pointillés. Martial Knaebel
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