Fernando Pérez

2018
Insoumises
Fernando Pérez et Laura Cazador
Suisse
95′
En 1819, le chirurgien suisse Enrique Faber s’installe à Baracoa, où il épouse la superbe Juana et se lie d’amitié avec son domestique noir. Peu à peu, d’étranges rumeurs naissent à son sujet : en réalité, Enrique serait une femme. Commence alors l’un des procès les plus scandaleux de l’histoire coloniale de Cuba.
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2016
Ultimos dias en La Habana
Fernando Pérez
Cuba
93′
L’instabilité du monde actuel est une évidence, particulièrement à Cuba dont les relations avec son grand voisin sont dépendantes des tenants du pouvoir aux Etats-Unis. C’est dire qu’un instantané d’aujourd’hui ne peut que représenter une situation éphémère. Le dernier film de Fernando Pérez, Últimos días en La Habana est donc particulièrement bienvenu, d’autant plus que récit et mise en scène collent au plus près de la réalité. Diego et Miguel vivent dans un appartement délabré dans un immeuble qui l’est tout autant dans le centre de La Havane. Diego est cloué au lit par son SIDA et rêve de vivre. Miguel lave la vaisselle dans un restaurant privé de la capitale et rêve de fuir aux Etats-Unis. Diego libère toute l’énergie qui lui reste dans la parole et affirme haut et fort son homosexualité alors que Miguel semble n’avoir plus aucun désir et se mure dans le silence. Dissemblables au possible, une amitié profonde, secrète, les lie pourtant et Miguel soigne, nourrit Diego, essayant de satisfaire ses moindres désirs. Le réalisateur cubain Fernando Pérez est un incorrigible optimiste. Il suffit de se pencher sur son oeuvre pour s’en persuader. Et ce n’est pas Últimos días en La Habana qui pourrait nous faire changer d’avis. Pourtant La Havane qu’il nous dépeint n’a rien d’un paradis sur terre. On n’y siffle plus depuis longtemps. Une crise économique qui n’en finit pas, au contraire, quand le principal et dernier soutien, le Venezuela, est confronté lui-même à d’énormes difficultés économiques et politiques. A cela s’ajoute une profonde crise morale à Cuba où la corruption s’étend après avoir été longtemps contenue. Alors, où va-t-il donc chercher son optimisme ce cher Fernando? Eh bien, tout simplement dans les vieux immeubles décrépis de la ville où s’entasse une population hétéroclite et bigarrée, où une solidarité certaine survit malgré toutes les difficultés quotidiennes. Documentariste à ses débuts, Fernando Pérez possède un réel talent pour portraiturer ses personnages et leur donner une humanité qui suscite adhésion et émotion. L’amour et l’empathie du réalisateur pour sa ville et ses compatriotes éclatent à chaque instant. C’est ce qui rend ses films inoubliables. Celui-ci aussi. Martial Knaebel
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1998
La vida es silbar & Schwerelos (1998)
Fernando Pérez
Cuba
106′
La Havane, aujourd'hui, avec trois personnages en quête de bonheur, qui doivent prendre d'importantes décisions, tentent d'affronter la peur de la vérité, des mots et des idées pour se lancer dans un nouveau départ. Mariana souhaiterait vivement danser le rôle-titre de Giselle et désire avec la même ardeur les corps masculins. Elpidio le musicien a été abandonné par sa mère, Cuba. Il ne correspondait pas à ses attentes. Julia, aide-soignante, est sujette à des évanouissements, notamment dès qu'elle entend le mot "sexe". Il est fantastique de voir comment ce film conjugue ces trois parcours de vie avec le bonheur comme destination, ce bonheur à portée de main. Il suffirait de le saisir, de cesser de s'en remettre au seul destin, de prendre l'initiative, de se réjouir, de danser, de se rapprocher, de siffler les conventions étriquées de la vie, autrement dit de s'en moquer. BONUS: Als Zugabe gibt's den Bergsteiger-Dokumentarfilm mit Daniel Anker, der in den 1990er Jahren eine neue Route durch die Eiger-Nordwand gelegt hat und sie als Liebhaber des Films «La vida es silbar» nannte. Sie erfreut sich bei jenen, die gerne Klettern, als beliebt.
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1994
Madagascar (1994)
Fernando Pérez
Cuba
48′
Laura, prise dans le train-train de sa vie de mère et de professeure à l'université, perd toute capacité de rêver. Son adolescente de fille menace, quant à elle, de s'égarer dans des rêves interminables, toujours à la recherche d'autre chose. Y-a-t-il encore un pont entre les deux femmes, la première enlisée et incompréhensive, la seconde saisie par des crises mystiques, l'euphorie-rock et des prises de tête 'cosmiques' ? Laura commence à remettre en question sa propre vie et à considérer autrement le monde de Laurita. Leurs continuels déménagements ne sont qu'une fuite d'elles-mêmes et de ce monde sans repères ni sens. Ce monde dont aimerait enfin se détacher Laurita. Comme beaucoup d'autres jeunes, elle aimerait partir n'importe où, vers un lieu imaginaire riche de mystères et de promesses, "Madagascar", lieu de tous les rêves et de tous les désirs. A l'instar de son précédent film 'Hello Hemingway' (déjà distribué en Suisse par trigon-film), Fernando Pérez crée une réalité toute de symboles figurés subtilement et toute de sensibilité à fleur de peau. Pérez donne du relief à cette réalité non seulement de manière fascinante : il finit par peindre le portrait d'une génération - au terme de toutes les idéologies et des certitudes - avec une histoire très personnelle qui nous concerne totalement. Le ton est juste, sans pression ni remplissage, beaucoup plus avec cette sagacité à peine perceptive, propre à Pérez, de ce qui perdure en chacun de nous de nostalgie et de l'idée du bonheur. Et qui touche au c?ur même de Cuba : en atteste l'enthousiasme des spectateurs qui acclament, debout, le film dans les cinémas cubains.
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