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The Street of Love and Hope

Nagisa Oshima, Japon, 1959

Malheureusement nous pouvons pas vous offrir ce film à votre emplacement.

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A la mort de son père, Masao doit travailler pour aider sa mère. Il est cireur dans la rue et il vend un pigeon à Kyoko, une jeune collégienne aisée touchée par la misère de la famille du garçon. Mademoiselle Akiyama, la professeure d’anglais du garçon voudrait aussi l’aider car il est intelligent et devrait poursuivre ses études. Seulement, Masao vend toujours le même pigeon, qui retourne chaque fois à son pigeonnier et il est imperméable aux avances de la jeune fille. Par contre Mlle Akiyama fera la connaissance du frère de Kyoko... Ce même frère qui abattra le pigeon de Masao sur ordre de Kyoko...
Premier long métrage de Nagisha Oshima, qui lui fut confié par la Shochiku, est déjà un manifeste de tout ce que sera l’œuvre du cinéaste : regard cru et sans concession sur la société japonaise, pessimisme (plutôt que cynisme) quant à son évolution future, absence totale de respect vis-à-vis des valeurs traditionnelles. Le film, dont le titre fut imposé par les studios, montre combien la société japonaise est divisée entre riches et pauvres, les possibilités de relations entre les deux quasi-nulles. Les dialogues explicites, la conclusion en forme d’impasse (les pigeons, qui permettaient à Masao et à sa famille de survivre, abattus par ceux-là mêmes qui prétendaient l’aider), valurent à Oshima une mise au purgatoire de six mois. Ce qui ne l’empêchera pas d’aller encore plus loin avec son deuxième film «Contes cruels de la jeunesse».
A la mort de son père, Masao doit travailler pour aider sa mère. Il est cireur dans la rue et il vend un pigeon à Kyoko, une jeune collégienne aisée touchée par la misère de la famille du garçon. Mademoiselle Akiyama, la professeure d’anglais du garçon voudrait aussi l’aider car il est intelligent et devrait poursuivre ses études. Seulement, Masao vend toujours le même pigeon, qui retourne chaque fois à son pigeonnier et il est imperméable aux avances de la jeune fille. Par contre Mlle Akiyama fera la connaissance du frère de Kyoko... Ce même frère qui abattra le pigeon de Masao sur ordre de Kyoko...
Premier long métrage de Nagisha Oshima, qui lui fut confié par la Shochiku, est déjà un manifeste de tout ce que sera l’œuvre du cinéaste : regard cru et sans concession sur la société japonaise, pessimisme (plutôt que cynisme) quant à son évolution future, absence totale de respect vis-à-vis des valeurs traditionnelles. Le film, dont le titre fut imposé par les studios, montre combien la société japonaise est divisée entre riches et pauvres, les possibilités de relations entre les deux quasi-nulles. Les dialogues explicites, la conclusion en forme d’impasse (les pigeons, qui permettaient à Masao et à sa famille de survivre, abattus par ceux-là mêmes qui prétendaient l’aider), valurent à Oshima une mise au purgatoire de six mois. Ce qui ne l’empêchera pas d’aller encore plus loin avec son deuxième film «Contes cruels de la jeunesse».
Durée
62 minutes
Langue
VO japonais
Sous-titres
allemand, français
Qualité
480p
Disponibilité
Suisse, Autriche, Allemagne, Liechtenstein