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La naissance

Shaji N. Karun, Inde, 1988

Un petit village du sud-ouest de l'Inde. Sous un arbre, un vieil homme qui attend son fils de retour de Trivandrum où il étudie. A la nuit tombée, le bus arrive enfin. Le vieux cherche interroge les passagers, en vain. Son fils n'est pas là. Il reprend alors le bateau pour rentrer chez lui. Les jours qui suivent, c'est le même manège qui recommence: le vieil homme attend le fils aimé, une attente où l'angoisse pénètre, de plus en plus. Jusqu'au jour où il apprend que son fils a été arrêté lors d'une manifestation d'étudiants. Il part alors à Trivandrum. Il s'en suit une longue quête à travers les méandres de la bureaucratie dont il revient bredouille, mais vaguement rassuré par quelques fonctionnaires marrons. Ce sera au tour de la soeur de partir à la recherche du fils et les choses se précisent. Le pire, la mort du jeune homme à la suite de tortures de la police semble de plus en plus évident. De retour, la fille ne sait comment annoncer la nouvelle à son père. Celui-ci n'est de toute façon plus en état de l'appréhender. Il retourne attendre le bus. C'est en revenant sur ses pas qu'il tombe. La folie, la mort sont son ultime refuge.
Un petit village du sud-ouest de l'Inde. Sous un arbre, un vieil homme qui attend son fils de retour de Trivandrum où il étudie. A la nuit tombée, le bus arrive enfin. Le vieux cherche interroge les passagers, en vain. Son fils n'est pas là. Il reprend alors le bateau pour rentrer chez lui. Les jours qui suivent, c'est le même manège qui recommence: le vieil homme attend le fils aimé, une attente où l'angoisse pénètre, de plus en plus. Jusqu'au jour où il apprend que son fils a été arrêté lors d'une manifestation d'étudiants. Il part alors à Trivandrum. Il s'en suit une longue quête à travers les méandres de la bureaucratie dont il revient bredouille, mais vaguement rassuré par quelques fonctionnaires marrons. Ce sera au tour de la soeur de partir à la recherche du fils et les choses se précisent. Le pire, la mort du jeune homme à la suite de tortures de la police semble de plus en plus évident. De retour, la fille ne sait comment annoncer la nouvelle à son père. Celui-ci n'est de toute façon plus en état de l'appréhender. Il retourne attendre le bus. C'est en revenant sur ses pas qu'il tombe. La folie, la mort sont son ultime refuge.
Durée
108 minutes
Langue
Malayalam
Sous-titres
allemand fix, français fix
Qualité
1080p
Disponibilité
Mondial
Une ville à Chandigarh (1965)
Alain Tanner
Inde
53′
Suite à la partition de l’Inde en 1947, lors de laquelle la province du Penjab a été partagée entre l’Inde et le Pakistan, l’ancienne capitale Lahore s’est retrouvée en territoire pakistanais. L’architecte Le Corbusier fut chargé de construire une nouvelle capitale, Chandigarh, au pied des premiers contreforts de l’Himalaya. Un an apès la mort du Corbusier en 1965, Alain Tanner commence à réaliser un film dans la cité partiellement en chantier ou même encore à l'état de plans. Mais la métropole compte déjà quelque 120'00 habitants. Architecturalement parmi les plus modernes des villes, Chandigarh a été construite archaïquement à la main. Des impressions de cette ville horizontale et verte - la brique ne permettant pas d'expansion verticale - sont capturées dans de longs plans fixes et de nombreux travellings. Le commentaire de John Berger inscrit cette beauté visuelle dans une réflexion plus large: le climat a fortement influencé les décisions des planificateurs, tandis que la nouvelle cité n'a pas réussi à briser d'un seul coup les anciennes règles sociales. Ces règles continuent de déterminer le niveau d'éducation et de revenu, et les ouvriers qui construisent Chandigarh ne peuvent eux-mêmes pas y vivre. Cependant, le film partage l'optimisme du Corbusier dans sa conception de l'architecture comme instrument qui aide les hommes à clarifier leurs visions, à exercer leurs facultés de discernement et à établir de nouvelles relations, même si les effets ne se feront sentir qu'à long terme.
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Le serviteur de Kali (2002)
Adoor Gopalakrishnan
Inde
88′
Kaliyappan est le bourreau officiel de la principauté de Travancore. Il réside à l'écart d'un petit village situé dans les paysages somptueux du Kerala, car le bourreau ne doit avoir aucune relation avec les personnes susceptibles d'être jugées. Depuis des générations, la famille de Kaliyappan vit des privilèges que lui accorde le Maharadjah après chaque exécution. Mais ces privilèges se font de plus en plus rares, et le vieux bourreau est fatigué d'accomplir une besogne devenue malédiction. «Je travaillais sur un autre projet, en 1989, lorsque j'ai eu envie de faire un film sur les thèmes du crime et du châtiment. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai lu dans un journal un entretien avec le dernier bourreau du Kerala. J'ai conservé ce texte et un jour tout ce que j'avais lu m'est revenu à l'esprit. Pour ce film qui aborde un sujet un peu particulier, les recherches ont été plus longues que d'habitude. Je n'ai pas voulu commencer à filmer avant d'être entièrement satisfait. Le film soulève la question de la responsabilité. Quand les lois humaines sont incapables d'atteindre la vérité, de désigner le coupable, de le punir, alors que tous savent qu'un innocent est condamné à sa place, qui est responsable? La magistrature, les législateurs, le système gouvernemental, le bourreau ou l'Etat lui-même? À ma connaissance, toutes les sociétés, mêmes les plus avancées, ont été incapables jusqu'à ce jour de répondre à ces questions. 'Le serviteur de Kali' aborde également un problème de société. Initialement concentré sur le crime et le châtiment, le film est devenu plus que cela au fil de l'écriture. Je dirais qu'il traite de la responsabilité individuelle et collective; du péché et du rachat, de la liberté, à la fois réelle et ressentie. Il me permet d'évoquer ma frustration personnelle comme «être social». C'est aussi un film dans lequel je parle de ma terre, le Kerala.» Adoor Gopalakrishnan
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