Une vision personnelle du Brésil contemporain et de son évolution, traversée par un certain nombre d'archétypes qui renvoient parfois à des films précédents de Glauber Rocha : l'Indien, le Colonisateur, le Nordestin, l'Ouvrier, l'Amazone, le Bourgeois et un Christ noir, porteur d'une nouvelle espérance révolutionnaire pour le Tiers Monde. Dernier film du Glauber Rocha.
Glauber Rocha fut né en 1938 dans la région de Bahia, au Brésil. Son éducation est religieuse, sa mère étant une presbytérienne pratiquante. Au lycée, il fait du théâtre; puis s’inscrit en droit à l’université de Bahia, où il restera trois ans. A partir des années 60, il se tourne vers le cinéma. Barravento fait bonne impression dans plusieurs festivals. En 64, Le dieu noir et le diable blond est ovationné à Cannes l’année suivante Antonio das Mortes gagne le Prix de la Mise en Scène. Rocha devient célèbre partout. Il tourne alors un grand nombre de films, du Lion à Sept Têtes, tourné en moins de trois semaines en Afrique, à Têtes Coupées, tourné en Espagne quelques mois plus tard. Journaliste, critique de cinéma, réalisateur, penseur, écrivain, agitateur culturel, polémique, controversé, Glauber Rocha devient aussi le nom le plus important du «Cinéma Novo» du Brésil. Il meurt en 1981, un ans après la première de son dernier film au Festival de Venise.