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Véritable conte philosophique, The Orator (O le tulafale), premier long métrage jamais réalisé à Samoa, nous fait pénétrer dans une culture peu connue mais millénaire. Pour ses débuts, Tusi Tamasese joue avec maestria de la théâtralité du geste et du verbe dans un décor luxuriant aux couleurs chatoyantes.
Planteur de taro, Saili veut que ses voisins respectent les tombes de ses parents et cessent d’y faire leur plantation. Son père fut de son vivant orateur et chef du village. Saili estime qu’il a le droit de revendiquer cette charge, ce que lui refusent les anciens. En effet, du fait de sa taille, il est nain, il est en butte aux quolibets des membres de sa communauté. Sa femme, Vaaiga, a été chassée de son propre village, ayant eu une fille, Litia, hors mariage. Et celle-ci, encore adolescente, tombe elle aussi enceinte d’un homme du village qui refuse de le reconnaître. Le frère de Vaaiga, Poto, voudrait qu’elle revienne au village, espérant que rendre justice à sa sœur guérira sa jambe blessée. La santé de Vaaiga décline...
Tusi Tamasese tisse son récit comme une de ces nattes traditionnelles que les protagonistes ont toujours avec eux, assemblant des histoires disparates pour en faire une tragédie émouvante. Son évocation de la culture samoane n’a rien à voir avec un exotisme de paccotille. La brutalité des rapports sociaux a beau être canalisée par l’importance donnée aux joutes oratoires, elle est bien là et s’impose comme le fil de l’intrigue. Les silences de Saili (extraordinaire Fa’afiaula Sagote) et de Vaaiga (majestueuse Tausili Pushparaj, seule actrice professionnelle du film) expriment alors une émotion contenue mais poignante.
Véritable conte philosophique, The Orator (O le tulafale), premier long métrage jamais réalisé à Samoa, nous fait pénétrer dans une culture peu connue mais millénaire. Pour ses débuts, Tusi Tamasese joue avec maestria de la théâtralité du geste et du verbe dans un décor luxuriant aux couleurs chatoyantes.
Planteur de taro, Saili veut que ses voisins respectent les tombes de ses parents et cessent d’y faire leur plantation. Son père fut de son vivant orateur et chef du village. Saili estime qu’il a le droit de revendiquer cette charge, ce que lui refusent les anciens. En effet, du fait de sa taille, il est nain, il est en butte aux quolibets des membres de sa communauté. Sa femme, Vaaiga, a été chassée de son propre village, ayant eu une fille, Litia, hors mariage. Et celle-ci, encore adolescente, tombe elle aussi enceinte d’un homme du village qui refuse de le reconnaître. Le frère de Vaaiga, Poto, voudrait qu’elle revienne au village, espérant que rendre justice à sa sœur guérira sa jambe blessée. La santé de Vaaiga décline...
Tusi Tamasese tisse son récit comme une de ces nattes traditionnelles que les protagonistes ont toujours avec eux, assemblant des histoires disparates pour en faire une tragédie émouvante. Son évocation de la culture samoane n’a rien à voir avec un exotisme de paccotille. La brutalité des rapports sociaux a beau être canalisée par l’importance donnée aux joutes oratoires, elle est bien là et s’impose comme le fil de l’intrigue. Les silences de Saili (extraordinaire Fa’afiaula Sagote) et de Vaaiga (majestueuse Tausili Pushparaj, seule actrice professionnelle du film) expriment alors une émotion contenue mais poignante.
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