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Au loin des villages

Olivier Zuchuat, Tchad, 2009

En avril 2006, 13 000 personnes de l’ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie.Olivier Zuchuat s'est enfermé à son tour dans cette prison sans mur. Des images patientes racontent l’interminable temps de l’attente. Une vie au ralenti qui s'égrène, comme suspendue dans le dénuement. Des réfugiés prennent longuement la parole, des enfants dessinent des batailles, des petites filles fredonnent des chansons guerrières: un film de guerre, sans aucune image de guerre…
En avril 2006, 13 000 personnes de l’ethnie Dajo se réfugient dans la plaine de Gouroukoun, à l'Est du Tchad. Tous sont des survivants de la guerre du Darfour. Ils y construisent un camp, s'y enferment et s'y inventent une survie.Olivier Zuchuat s'est enfermé à son tour dans cette prison sans mur. Des images patientes racontent l’interminable temps de l’attente. Une vie au ralenti qui s'égrène, comme suspendue dans le dénuement. Des réfugiés prennent longuement la parole, des enfants dessinent des batailles, des petites filles fredonnent des chansons guerrières: un film de guerre, sans aucune image de guerre…
Durée
74 minutes
Langue
VO dadjo
Sous-titres
allemand, français, anglais, italien
Qualité
1080p
Disponibilité
Mondial
Lingui
Mahamat-Saleh Haroun
Tchad
88′
Amina vit pauvrement en fabriquant des petits fourneaux à partir des fils de fer qui forment l’armature des vieux pneus de camions. Sa fille Maria est lycéenne et ne connaît pas son père qui a abandonné sa mère après l’avoir mise enceinte. Le même drame est sur le point d’arriver: enceinte à son tour, Maria est renvoyée du lycée comme Amina fut chassée par sa famille. Elle veut avorter. Amina, d’abord choquée, décide de la soutenir. Ce sera un véritable chemin de croix pour elles, dans un pays où la loi punit sévèrement l’interruption de grossesse et où la religion exerce un pouvoir moral contraignant. Et l’avortement clandestin coûte très cher si on veut qu’il soit pratiqué dans de bonnes conditions. Mahamat-Saleh Haroun aborde un thème universel et qui est, malheureusement, toujours d’actualité, et pas seulement en Afrique – rien qu’en Europe, des lois restrictives existent encore ou sont même sur le point d’être, ou ont été, votées par des parlements rétrogrades. Cependant le cinéaste tchadien s’empare du sujet pour le traiter à sa manière faite d’une observation précise de l’environnement, la banlieue de N’Djaména, ses ruelles, ses artères et ses personnages. La première séquence est emblématique de ce point de vue, où la caméra suit le labeur pénible d’Amina construisant ses fourneaux, puis essayant de les vendre pour quelques milliers de francs CFA. Il y a aussi de la poésie dans ces images – celle qu’on trouvait déjà dans le néoréalisme italien auquel le film fait penser autant par son sujet que par la façon de l’appréhender. Cependant, on est surtout touché par la solidarité que montrent les femmes – ce «lien sacré» que signifie «Lingui» – au cours du récit où Amina et Maria découvrent qu’elles ne sont pas tant isolées qu’elles le croyaient et que ce sont elles qui font l’histoire. Ousmane Sembène approuverait.
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Un homme qui crie
Mahamat-Saleh Haroun
Tchad
87′
Adam, ancien champion de natation, est maître nageur à l’hôtel international de la ville. Son fils, Abdel, le seconde dans sa tâche. La guerre civile fait rage dans le pays et se rapproche de la ville. L’armée a besoin d’hommes et d’argent. Adam est harcelé par un «ami», membre du parti au pouvoir, qui attend de lui qu’il paie son écot à l’effort de guerre. La pression se fait plus forte alors que l’hôtel est privatisé, et que la nouvelle direction «rationalise». ****************************** Un reflet du monde Le réalisateur de Daratt revient avec une oeuvre dont le récit est, d’une part, fortement ancré dans la réalité de son pays, le Tchad, subissant toujours une guerre civile larvée, et souligne d’autre part le destin difficile des employés souffrant une autre guerre, économique celle-là, dont ils sont les premières victimes dans le monde entier. En liant ainsi privatisation de l’économie, accompagnée de son cortège de «rationalisations», et effort de guerre, où les pauvres sont encore une fois victimes, Mahamat-Saleh Haroun plante un décor parfait pour une tragédie du théâtre classique où le père n’aurait d’autre choix que de sacrifier son fils, pour porter, à jamais, le poids de cette douleur et de cette culpabilité. Cependant, il ne s’agit plus de questions d’honneur ou d’orgueil mal placées, mais de situations plus prosaïques, et les personnages ne sont pas des héros, mais des gens tout ce qu’il y a de plus ordinaire car chacun se doit de trouver une issue pour survivre au présent ou préparer son avenir. Un homme qui crie est donc fait de ce mélange subtil qui font les grandes oeuvres de cinéma en ayant une action dramatique qui nous tient en haleine durant toute sa durée à laquelle vient s’intégrer l’histoire contemporaine qui lui donne toute sa force. Surtout, Haroun a ce talent, en toute simplicité, sans effet autre que les silences et les pauses, de donner à ses personnages, eux-mêmes simples, une dimension universelle à partir de leur destin «local». Le personnage d’Adam, petit à petit, grandit et devient avec force la personnification de tous ces parents dont les fils sont partis à la guerre, et n’en sont pas revenus. Enfin, ce mélange subtil ne pourrait exister s’il n’était soutenu par une image paisible et un rythme qui permet la respiration, des personnages et du spectateur. Oui, Un homme qui crie se déroule peut-être en Afrique, mais c’est un film qui nous parle également de nous. Martial Knaebel
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Daratt (2006)
Mahamat-Saleh Haroun
Tchad
92′
Peut-il y avoir réconciliation sans reconnaissance de l'autre? Non, bien sûr, et c'est ce que DARATT raconte avec brio. Mais cette reconnaissance ne vient qu'avec le temps qu'on se donne. Les nombreuses commissions «justice et réconciliation» africaines ont pour but que soient enfin brisés les cycles de violences. Réconciliation signifie reconnaissance de l'autre justice, que la faute soit reconnue. Tels sont les thèmes de DARATT. Et ce sera une des réussites du film de Mahamat Haroun Saleh que d'avoir su donner au temps l'«espace» nécessaire, en limitant les dialogues d'une sobriété toute bressonienne. L'absence de musique fait aussi partie de cette trame toute tournée vers la relation du jeune Atim avec Nasarra, le bourreau de son père. Il y a, enfin, ce ballet silencieux des corps au travail, qui marchent ou qui courent, mais qu'on sent toujours en attente. C'est donc une mise en scène superbe parce qu'intelligente et pertinente. Pour en arriver là, il fallait une maîtrise du discours. Mahamat Haroun Saleh est tchadien. Son pays est déchiré par les guerres civiles. Il sait donc de quoi il parle, mais il a surtout su approfondir une réflexion sur la situation de son pays. Pour faire comprendre, ou au moins saisir, ce que vivent ses compatriotes, il lui fallait dépasser les slogans faciles pour aller à la rencontre des hommes qui sont faits de chair, qui vivent avec leurs sentiments. DARATT est une belle histoire car elle nous parle de l'humanité à partir d'un homme. Mahamat Harou Saleh est un grand cinéaste car il sait nous raconter cette belle histoire.
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