Classiques du cinéma japonais

Bakushu - Early Summer (1951)
Yasujiro OZU
Japon
125′
Noriko, 28 ans, est secrétaire dans une petite compagnie à Tokyo. C’est une jeune femme moderne mais elle vit encore chez ses parents, tout comme son frère, sa femme et ses deux enfants. Elle subit de fortes pressions de la part de sa famille ; en effet, il n’est pas raisonnable à cet âge de ne pas encore s’être mariée. Mais la jeune fille se réjouit de son indépendance et préfère trouver elle même son futur époux. Son patron lui propose un bon parti de sa connaissance mais Noriko refuse…
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Rashomon (1951)
Akira Kurosawa
Japon
88′
Trois hommes s'abritent à l'un des portails menant à Kyoto, attendant que la pluie cesse. Nous sommes sous l'ère Heian (IXe - XIIe siècles). Pour passer le temps, ils discutent d'un événement qui s'est déroulé récemment: la découverte du cadavre d'un samouraï, vraisemblablement tué par le bandit Tajomaru. Les trois hommes ont été en fait appelés à témoigner lors du procès. Ils relatent chacun ce qu'ils ont dit au procès, et ce qu'ils ont vu. Quatre versions s'opposent, la veuve - qui aurait été violée par le bandit - ayant aussi la sienne. Que s'est-il donc passé? «Les êtres humains sont incapables d'être honnêtes avec eux-mêmes sur eux-mêmes. Ils ne peuvent pas parler d'eux-mêmes sans broder. Le scénario décrit de telles personnes - le genre qui ne peut survivre sans mentir pour se sentir meilleur qu'il n'est en réalité. Il montre même ce besoin coupable de flatter le mensonge jusqu'au-delà de la tombe - même le personnage qui meurt ne peut arrêter de mentir lorsqu'il parle aux vivants à travers un médium. L'égoïsme est un péché que l'être humain porte avec lui depuis la naissance; il est le plus difficile à racheter. Ce film est comme un étrange défilement d'images qui est déroulé et étalé par l'ego. Vous dites que vous ne pouvez pas du tout comprendre ce scénario, mais c'est parce que le cœur humain lui-même est impossible à comprendre. Si vous vous concentrez sur l'impossibilité de vraiment comprendre la psychologie humaine et que vous relisez encore une fois le scénario, je pense que vous en saisirez l'essentiel» Akira Kurosawa à propos de Rashomon.
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The Seven Samurai - Shichinin no samurai (1954)
Akira Kurosawa
Japon
201′
Nous présentons ce grand classique en version intégrale restaurée. A chaque automne, un petit village est pillé par des bandits. Dans la détresse, les paysans se décident à engager des hommes d'armes. Malgré le maigre salaire de trois repas par jour, ils recrutent sept samouraïs pour défendre leur village. Parmi eux, il y a aussi un fils de paysans (Toshiro Mifune) qui se bat généreusement. Un classique, souvent copié, jamais égalé.
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L'empire des sens (1976)
Nagisa Oshima
Japon
102′
1936, dans les quartiers bourgeois de Tokyo. Sada Abe, ancienne prostituée devenue domestique, aime épier les ébats amoureux de ses maîtres et soulager de temps à autre les vieillards vicieux. Son patron Kichizo, bien que marié, va bientôt manifester son attirance pour elle et va l'entraîner dans une escalade érotique qui ne connaîtra plus de bornes. Kichizo a désormais deux maisons : celle qu'il partage avec son épouse et celle qu'il partage avec Sada. Les rapports amoureux et sexuels entre Sada et Kichizo sont désormais épicés par des relations annexes, qui sont pour eux autant de célébrations initiatiques. Progressivement, ils vont avoir de plus en plus de mal à se passer l'un de l'autre, et Sada va de moins en moins tolérer l'idée qu'il puisse y avoir une autre femme dans la vie de son compagnon. Kichizo demande finalement à Sada, pendant un de leurs rapports sexuels, de l'étrangler sans s'arrêter, quitte à le tuer. Sada accepte, l'étrangle jusqu'à ce qu'il meure, avant de l'émasculer, dans un geste ultime de mortification ; puis elle écrit sur la poitrine de Kichizo, avec le sang de ce dernier : «Sada et Kichi, maintenant unis».
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Les salauds dorment en paix (1960)
Akira Kurosawa
Japon
151′
Le mariage du secrétaire Nishi (Toshiro Mifune) avec Yoshiko, la fille de son patron, n'est pas placé sous une bonne étoile: les journalistes assiègent l'entreprise à cause d'un scandale de corruption, les policiers arrêtent le maître de cérémonie et pour couronner le tout, un mystérieux second gâteau de mariage surgit de nulle part. Il a la forme d'un bâtiment duquel un employé de l'entreprise s'est suicidé quelques années plus tôt en sautant dans le vide.
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Yojimbo (1961)
Akira Kurosawa
Japon
110′
Au milieu du XIXe siècle le samouraï Sanjuro loue ses services à une des bandes qui règnent sur un village au détriment des villageois. Voyant qu'on veut se débarrasser de lui après qu'il eut accompli la salle besogne, Sanjuro va décimer les deux bandes qui se déchirent le village. Ce film a notamment influencé Sergio Leone pour son film "Pour une poignée de dollars". "Yojimbo" est en quelque sorte le premier western spaghetti japonais. Excellent, tout simplement.
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Voyage à Tokyo (1953)
Yasujiro OZU
Japon
137′
Shukichi et Tomi Hirayama, un vieux couple ayant vécu depuis toujours avec sa fille Kyoko dans le petit port d'Onomichi au sud du Japon, se rend à Tokyo pour visiter ses enfants. C'est un très long voyage et c'est sans doute la dernière fois de leur vie qu'ils peuvent l'entreprendre. "A travers l'évolution des parents et des enfants, j'ai montré, a déclaré Ozu, comment le système familial japonais commençait à se désintégrer".
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Sansho Dayu - L'intendant Sansho (1954)
Kenji Mizoguchi
Japon
124′
Tamaki traverse la forêt avec son fils Zushio de 13 ans et sa fille Anju, 8 ans. Son mari, gouverneur de la région de Putsu, a été exilé pour avoir pris la défense des paysans pressurés par des taxes qu'ils ne pouvaient pas payer. Enlevés par des marchands d'esclaves, mère et enfants seront séparés. La première vendue comme courtisane sur une île lointaine, les deux enfants comme esclaves à l'intendant Sansho, un homme cruel et impitoyable. Lorsque Zushio entend parler, par une esclave arrivant de l'île de Sado, d'une courtisane qui chante sans cesse une complainte où les noms de Zushio et Anju reviennent toujours. Le garçon décide de s'enfuir avec sa sœur. Au contraire de la plupart des films du maître, celui-ci ne met pas en avant le sort des femmes. L'oppression subie touche autant les hommes que les femmes, autant les enfants que les adultes. Mizoguchi décrit ici une époque où les valeurs morales de justice ne sont pas encore objectives, mais au contraire subjectives, dépendant du bon vouloir et du parti pris par quelques uns, dont le père de Zushio, qui peuvent en être punis.
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Shizukanaru Ketto - Le duel silencieux (1949)
Akira Kurosawa
Japon
95′
1944, dans un hôpital de l'armée : Par une nuit pluvieuse, le jeune docteur Kyoji Fujisaki (Toshiro Mifune) opère un soldat touché d'une balle dans le ventre. Débordé par son travail, et ayant retiré ses gants durant l'opération, il se coupe au doigt avec un scalpel. Le lendemain, il apprend que son patient était atteint de la syphilis, et des examens confirment qu'il est lui aussi atteint par la maladie. 2 ans plus tard, de retour à Tokyo, il rejette par conscience morale la femme qu'il devait épouser. L'arrivée dans la clinique du soldat, maintenant civil, qui ne s'est pas soigné et a contaminé sa femme enceinte, le mettra face à une responsabilité encore plus grande. Considéré jusque dans les années 60 comme un dramatique fléau social, la syphilis n'est ici qu'un épiphénomène du questionnement cinématographique d'Akira Korosava qui pose en fait les incontournables et cruciales interrogations sur le désir et la morale, l'égoïsme et la compassion, le souhait de fonder une famille et l'intégrité physique de l'autre. D'une pertinente intelligence réflexive, ouverte à bien d'autres situations conflictuelles, cette œuvre qui fut rarement distribuée est une adaptation rigoureuse d'une pièce de théâtre à succès.
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Ugetsu monogatari - Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Kenji Mizoguchi
Japon
97′
Genjuro est un potier qui vit dans un petit village de campagne, Ohmi, au temps du Moyen Âge japonais. Un jour, il part vendre ses pots à la ville en compagnie de Tobeï. Quand Genjuro revient à Ohmi, il a gagné beaucoup d'argent car la guerre avec l'armée Shibata fait monter les prix. Tobeï, quant à lui, s'est engagé avec des samouraïs, mais il rentrera bien vite chez lui, humilié par de vrais guerriers. Genjuro veut augmenter sa productivité pour gagner encore plus d'argent. Il part pour la ville avec Tobeï et la femme de celui-ci. En ville, Genjuro tombe amoureux de dame Wakasa, Tobeï devient un vrai samouraï grâce à l'argent de la vente qu'il a volé, et la femme de Tobeï devient prostituée après avoir été violée en le poursuivant. Cependant, un prêtre dit a Genjuro que la femme qu'il aime est en fait un fantôme, et que son âme est manipulée par des esprits malfaisants ; il rentre alors au village. Tobeï et sa femme se rencontrent par hasard ; Tobeï abandonne son métier de samouraï et rentre lui aussi au village avec sa femme. Mais la femme de Genjuro, Miyagi, est morte entre-temps en voulant retourner au village. Quant à ce dernier, il ne lui reste que son fils.
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Banshun - Printemps tardif (1949)
Yasujiro OZU
Japon
108′
Noriko approche de la trentaine et vit toujours avec son père, le Professeur Sonomiya, un universitaire sur le point de terminer un manuscrit avec son assistant Hattori. Sonomiya s'inquiète pour sa fille qu'il aimerait bien voir mariée. Mais Noriko ne veut rien savoir: sa vie avec son père la comble et elle ne voudrait pas le laisser seul. Le père use alors d'un subterfuge, annonçant que lui-même va se remarier et insistant pour que Noriko réponde aux avance de M. Satake, qui ne laisse pas la jeune femme indifférente. «Banshun se contente de décrire en détail les sentiments contradictoires et subtils qui existent entre les deux personnages dont la vie n'est troublée par aucun élément extérieur. Aucune autre œuvre d'art n'a mieux exprimé, quatre ans après la défaite, le retour à la paix, à l'ordre et à la tradition. À l'époque, même si les périodes de trouble et de privation sont enfin terminées, la population n'a toujours pas repris confiance en ses institutions. C'est dans ce contexte que sort le film qui évoque le déroulement paisible de la vie quotidienne à Kita-Kamakura: cérémonie du thé et nô, pèlerinage de temple en temple dans un Kyoto encore à l'abri du tourisme. Ainsi. dans ce cadre traditionnel. voit-on exprimées de manière subtile et délicate les préoccupations d'un père pour sa fille qui tarde à se marier et d'une fille qui se demande comment son père, veuf, pourra se débrouiller pour vivre si elle se marie. L 'esthétique épurée du réalisateur atteint son apogée dans ce film.» Tadao Sato
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La ballade de Narayama (1982)
Shohei IMAMURA
Japon
130′
Inspirée d'un texte de Fukazwa Shichirò écrit en 1956, "La ballade de Narayama" est probablement le plus beau film du maître japonais Shohei Imamura, une histoire émouvante sur les questions primordiales de l'existence, mise en scène dans un paysage d'une extraordinaire beauté, dans une nature à laquelle l'homme appartient. Si le vieux maître japonais Shohei Imamura a situé son film dans le passé, c'est afin de souligner que notre société actuelle perd, ou a perdu en partie depuis longtemps déjà les vraies valeur de la vie. La ballade de Narayama est un livre d'images opulent, venu d'une époque où l'existence se rattachait à la terre, où la nature dominait chaque événement, de l'ivresse amoureuse à la mort. Nous pénétrons dès les premières images dans le paysage hivernal d'une vallée de montagne retirée, aspirant à la chaleur que promettent les petites cabanes nichées en son creux. Bientôt le printemps fera fondre la neige, et la vie se déploiera dans toute sa munificence. C'est dans le temps compris entre deux hivers que s'accomplit cette ballade, dont l'histoire est la vie même, dans la profusion de ses manifestations. Au cours de la narration, on verra peu à peu se détacher une figure centrale, celle de la grand-mère Orin. Nous la suivrons en automne dans la montagne, où selon la tradition elle se rend pour mourir. En paix avec elle-même, son existence terrestre achevée dans une sérénité reconnaissante, la septuagénaire se fait porter par son fils sur le mont de la mort et on ne peut guère imaginer évocation plus saisissante prend congé de la vie. Venir et partir en sont deux des composantes, et c'est d'elles que traite le film, de ces deux pôles entre lesquels se dessine l'existence.
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Ikiru - vivre (1952)
Akira Kurosawa
Japon
137′
Kanji Watanabe, chef de la "Section des Citoyens" dans une administration publique, découvre qu'il est atteint d'un cancer et qu'il n'a que trois mois à vivre. Il décide alors de lutter contre la bureaucratie dont il est issu, et de financer et réaliser un projet d'aménagement pour un terrain de jeux dans un quartier déshérité. Malgré l'inertie des administrations, qui se renvoient toutes le projet sur le dos, il y parvient et viendra mourir sur une balançoire du parc à jeux, sous la neige, en chantant une vieille chanson. «Ikiru est l'expression cinématographique de la pensée existentialiste moderne. Il consiste dans l'affirmation mesurée dans un contexte de négation géante. Ce qu'il dit avec une frappante lucidité, c'est que la 'vie' n'a plus de sens lorsque tout est dit et fait; en même temps la vie d'un homme prend du sens quand il entreprend d'accomplir une certaine tâche qui, pour lui, a de la signification. Ce que pense quiconque de la vie de cet homme est complètement hors de propos, même ridicule. Le sens de sa vie, c'est ce qu'il s'engage à ce que sa vie ait un sens. Rien d'autre.» Richard Brown
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Stray Dog (1949)
Akira Kurosawa
Japon
122′
Il est encore jeune, l'acteur qui va être connu dans le monde entier avec des chefs-d'œuvre tels que "Rashomon" ou "The Seven Samurai", celui qui va rester l'acteur d'Akira Kurosawa jusqu'à "Doctor Rotbart". Le voici dans un film policier sur fond du récent passé de la guerre japonaise, un passé de loin pas encore digéré dont parlent de nombreux personnages, qu'ils soient féminins ou masculins. «Stray Dog» (Chien enragé) se déroule à Tokyo pendant l'été étouffant de 1949. Dans un bus bondé, le tout jeune et totalement inexpérimenté inspecteur Murakami (Toshiro Mifune) se fait voler dans la poche de sa veste son arme de service chargée. Murakami est hors de lui. Il craint les pires conséquences sur sa carrière naissante. Avec son collègue Sato du service des vols, il part à la recherche du malfaiteur. Ce qui nous emmène dans la vie quotidienne du Japon de l'après-guerre, tandis que Murakami accumule les expériences et que Sato, le vieux renard, lui apprend comment garder son calme. Même des femmes impliquées dans ce qui s'est passé le traitent comme un blanc-bec. Une saisissante étude de milieu avec laquelle le maître Akira Kurosawa fait ses preuves dans le film de genre et nous montre de quoi il est capable en matière de narration, d'atmosphère et d'image.
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The Street of Love and Hope (1959)
Nagisa Oshima
Japon
62′
A la mort de son père, Masao doit travailler pour aider sa mère. Il est cireur dans la rue et il vend un pigeon à Kyoko, une jeune collégienne aisée touchée par la misère de la famille du garçon. Mademoiselle Akiyama, la professeure d’anglais du garçon voudrait aussi l’aider car il est intelligent et devrait poursuivre ses études. Seulement, Masao vend toujours le même pigeon, qui retourne chaque fois à son pigeonnier et il est imperméable aux avances de la jeune fille. Par contre Mlle Akiyama fera la connaissance du frère de Kyoko... Ce même frère qui abattra le pigeon de Masao sur ordre de Kyoko... Premier long métrage de Nagisha Oshima, qui lui fut confié par la Shochiku, est déjà un manifeste de tout ce que sera l’œuvre du cinéaste : regard cru et sans concession sur la société japonaise, pessimisme (plutôt que cynisme) quant à son évolution future, absence totale de respect vis-à-vis des valeurs traditionnelles. Le film, dont le titre fut imposé par les studios, montre combien la société japonaise est divisée entre riches et pauvres, les possibilités de relations entre les deux quasi-nulles. Les dialogues explicites, la conclusion en forme d’impasse (les pigeons, qui permettaient à Masao et à sa famille de survivre, abattus par ceux-là mêmes qui prétendaient l’aider), valurent à Oshima une mise au purgatoire de six mois. Ce qui ne l’empêchera pas d’aller encore plus loin avec son deuxième film «Contes cruels de la jeunesse».
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Scandal (1950)
Akira Kurosawa
Japon
105′
Au cours d'une excursion à la montagne, un peintre. Ichiro Aoye, rencontre par hasard une jeune chanteuse à la mode, Miyako Saijo, et, après un violent orage, ils partagent une chambre dans une auberge voisine -, mais des photographes d'un journal à scandales avaient suivi Miyako, et le journal en question (ironiquement intitulé " Amour ") publie des photos du couple comme s'il s'agissait d'une " idylle secrète". Furieux du scandale créé, le peintre décide de poursuivre le journal en justice, mais l'avocat qu'on leur a indiqué, Hiruta, se laisse " acheter " par l'éditeur du journal pour payer les frais de maladie de sa fille Masako, atteinte de tuberculose. Scandale a longtemps souffert de sa proximité avec l'un des chefs d’œuvre de Kurosawa. Il fut en effet tourné la même année que Rashomon. On aurait pourtant tort de le considérer comme un film mineur dans la filmographie du maître. D'abord par la manière subtile qu'il a eu de contourner la censure de l'occupation américaine de l'immédiate après-guerre, ensuite par l'écho qu'il trouve encore aujourd'hui si l'on se réfère au scandale récent impliquant l'empire médiatique de Rupert Murdoch. Sans oublier, enfin, la passion qu'avait Kurosawa lui-même pour la peinture qui donne au personnage d'Ichiro une dimension très personnelle.
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Dersu Uzala (1975)
Akira Kurosawa
Japon
136′
Une nuit de 1902, alors qu’il bivouaque avec quelques soldats lors d’une expédition dans la région de l’Oussouri, le capitaine russe Vladimir Arseniev, grand explorateur de l’Extrême-Orient, voit arriver un petit homme trapu, Dersou Ouzala, habile chasseur d’origine mongole et familier de la région. Les deux hommes sympathisent immédiatement et Dersou accepte de servir de guide à l’expédition bientôt soumise à de terribles obstacles tels que le froid, la fatigue et la faim. Cinq ans plus tard, les deux hommes se retrouvent pour un nouveau périple. «Dodeskaden (1970), le précédent film du réalisateur japonais, fut un échec commercial. Ostracisé par les producteurs, malade, suicidaire, Akira Kurosawa s’enferma dans un long silence qu’il ne rompit qu’après avoir accepté la proposition de tourner en Russie. Kurosawa, féru de culture russe, se souvint alors de sa lecture des mémoires de l’écrivain et explorateur Vladimir Arseniev (Derzu Uzala, 1907, Dans la contrée de l’Oussouri, 1921), par ailleurs très appréciés par Maxime Gorki. L’humanisme généreux de Kurosawa avait été frappé par les qualités morales qui faisaient du chasseur mongol un vieux sage, ainsi que par la très forte amitié qui soudait deux hommes a priori très différents. Ayant obtenu carte blanche de la part des producteurs, le cinéaste put tourner sur les lieux mêmes explorés par Arseniev et donner ainsi le souffle nécessaire à la beauté de son sujet.» (CNDP)
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