Vendre son corps

N’en déplaise aux moralistes qui condamnent aussitôt la prostitution, c’est un cliché et un métier dont nombre de cinéastes se font l’écho, à l’instar du maître japonais Nagisa Oshima. Mais dans notre monde globalisé perclus d’indignité, le corps cinématographique se fait aussi monnaie d’échange, telle une vulgaire carcasse à troquer contre un passeport ou, à l’inverse, telle une image sculpturale attirant les fans et les followers... à moins qu’il ne s’agisse d’envoyer un puissant signe de révolte ou tout simplement de prendre vie?