Des films à quatre pattes

Ânes, moutons, chiens, vaches, rennes, panthères, ours et même tortues… Ce sont tous des animaux à quatre pattes, ou presque, mais ce sont surtout de véritables personnages cinématographiques, avec leurs émotions et leur caractère propre, qui jouent et s’expriment en véritables comédiens. Que les films soient documentaires ou de fiction, en prises de vues réelles ou aminés, fantastiques ou réalistes, ils regorgent de ces protagonistes-animaux œuvrant à leur destin ou à ceux des humains qui les entourent. Et le plus souvent, ils ont quatre pattes… allez donc savoir pourquoi en découvrant les films qui composent cette sélection.

L'ours en moi
Roman Droux
Suisse
92′
Il y a 15 ans, le chercheur suisse David Bittner est tombé amoureux d'un ours sauvage en Alaska. Depuis lors, il n'a cessé de revenir dans ce lieu magique, apprenant à connaître les différentes personnalités de nombreux grizzlis. Le cinéaste bernois Roman Droux, lui aussi fasciné par les ours, a rencontré David Bittner en Alaska.
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La tortue rouge
Michael Dudok de Wit
France
81′
A travers l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale peuplée de tortues, de crabes et d’oiseaux, « La Tortue Rouge » raconte les grandes étapes de la vie d’un être humain. Michael Dudok de Wit a reçu le Prix Spécial « Un Certain Regard » du Festival de Cannes 2016.
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Bombón - le chien (2004)
Carlos Sorin
Argentine
97′
Avec une infinie tendresse, Bombón nous conte les joies, les peines et les espoirs de personnages attachants, croisés au détour des routes interminables de Patagonie. Juan vient d'être licencié de la station-service où il travaillait depuis vingt ans. Confronté au chômage alors qu'il a 52 ans et pas de formation, il sculpte des manches de couteaux qu'il essaie de vendre, sans succès. Un jour, après être venu en aide à une jeune femme en panne au bord de la route, il se retrouve propriétaire d'un chien de race, un magnifique dogue argentin baptisé Bombón. Il semble que la chance lui sourie enfin: son chemin croise bientôt celui de Walter, entraîneur professionnel enthousiaste, qui n'a de cesse de présenter Bombón au prochain concours canin. L'objectif: monnayer les services du champion pour donner une descendance à des femelles. Mais l'animal semble peu enclin à faire ce que l'on attend de lui... Après Historias minimas, le réalisateur argentin Carlos Sorín revient avec d'autres « petites histoires », racontées dans le même esprit minimaliste, à la limite du documentaire. Les histoires simples de personnages simples? Le réalisateur s'en défend : «L'univers intérieur du plus humble paysan est aussi insondable que celui d'un professeur de philosophie », explique-t-il. « La différence est que le second communique principalement par la parole, tandis que le premier s'exprime par des gestes et des silences. Au cinéma, j'ai toujours préféré le geste au texte.» Un regard, une expression, un mouvement que l'on devine à peine: il n'en faut pas plus pour exprimer la vérité des personnages. Une démarche soutenue par des comédiens amateurs qui jouent avec un naturel confondant. Ou plutôt, qui n'ont pas besoin de « jouer », car ainsi que le souligne le réalisateur, « les interprètes du film sont, dans leur essence même, dans leur âme, identiques à leurs personnages.» Au final, des émotions réelles pour une fiction qui sonne extraordinairement juste.
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Aïlo: Une odyssée en Laponie
Guillaume Maidatchevsky
France
86′
«Aïlo: Une odyssée en Laponie» nous transporte en Laponie. La caméra suit un petit renne sauvage et sa mère. Un parcours en pleine forêt pendant la période de transhumance où les deux héros à quatre pattes devront se battre contre plusieurs prédateurs. Un vrai conte initiatique qui nous fait découvrir les paysages des fjords et de la taïga.
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La Panthère des Neiges
Marie Amiguet
France
92′
Au coeur des hauts plateaux tibétains, la nature est restée intouchée et d’une beauté époustouflante. Ici vivent yaks sauvages, loups, tchirous et bien d’autres animaux. Le photographe Vincent Munier et l’écrivain Sylvain Tesson parcourent cette contrée et escaladent les cimes à la recherche d’un être excessivement discret, la panthère des neiges. Les deux aventuriers suivent ses traces, bravent le froid et attendent avec patience son apparition. Et c’est en effet un instant magique lorsque l’animal majestueux sort enfin à découvert et dirige son oeil attentif vers ses observateurs… Portées par les compositions mélodieuses des deux musiciens Warren Ellis et Nick Cave, ces images d’une nature puissante déploient une magie visuelle qui subjugue le public. « La Panthère des Neiges » est un voyage contemplatif dans le silence sublime d’un paysage sauvage qui menace de disparaître et qui donne à l’homme une leçon d’humilité et de respect. Ce film a été présenté en avant-première au Festival de Cannes 2021.
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Au Hasard Balthazar (1966)
Robert Bresson
France
95′
Les tribulations d'un âne dans les Landes des années 1960, prétexte à la peinture des travers humains. Les premières années de l'âne Balthazar ont été heureuses, en compagnie de Marie (Anne Wiazemsky), petite fille originaire du pays basque, et de Jacques (Walter Green), son compagnon de vacances parisien. Plus tard, des problèmes sont apparus entre les parents des deux enfants et tout le monde en souffre, y compris l'âne que Marie délaisse. Un boulanger achète Balthazar pour porter le pain que livre Gérard (François Lafarge), un jeune voyou qui n'a aucun mal à séduire Marie. Balthazar est maltraité par Gérard, puis par Arnold (Jean-Claude Guilbert), un vagabond soupçonné d'un assassinat dans lequel Gérard et sa bande ont peut-être trempé. L'âne s'enfuit et se réfugie dans un cirque où on le dresse. De retour avec Arnold, les maltraitances se poursuivent jusqu'au décès de cet alcoolique invétéré. Revenu auprès de Marie, ses souffrances se confondent avec celles de cette dernière qui disparaît. Repris par Gérard qui l'utilise pour la contrebande, il est blessé dans un échange de coups de feu et meurt au bout de son sang.
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Il buco
Michelangelo Frammartino
Italie
93′
Dans les années 1960, l'Italie célèbre sa prosperité en érigeant la plus haute tour du pays. En parallèle, un groupe de jeunes spéléologues décident eux, d'en explorer la grotte la plus profonde. À 700 mètres sous-terre, ils passent inaperçus pour les habitants alentours, mais pas pour l’ermite de la région. Ils tissent avec lui des liens d'un genre particulier. Les chroniques d'Il Buco retracent les découvertes et parcours au sein d'un monde inconnu, celui des profondeurs, où se mêlent nature et mystère.
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Lamb
Yared Zeleke
Ethiopie
94′
Pour échapper à la sécheresse, le père d’Ephraïm décide de chercher du travail à la ville. Il confie alors son fils à un cousin éloigné, habitant une zone épargnée par le désastre. Pour le jeune garçon, une nouvelle vie commence qu’il n’aime pas et il fera tout pour repartir dans sa région natale. Premier film de Yared Zeleke, Lamb nous fait découvrir la vie des cam-pagnes éthiopiennes au travers du regard d’un enfant. Ephraïm et son père pleurent la mère qui vient de mourir, une parmi les milliers de victimes de la sécheresse. Chuni, le mouton du gamin reçoit ses confidences et, pour lui, Ephraïm va jusqu’à voler quelques épis de maïs. Le père, à bout de ressources, décide de chercher du travail à la ville. En chemin, il confie son fils à la famille de Solomon, un cousin éloigné, en attendant son retour. Ephraïm a du mal à s’intégrer dans cette nouvelle famille où il semble ne rien faire correctement: les travaux des hommes (les champs) ne l’attirent pas, alors qu’il montre un talent certain pour la cuisine, ce qui choque Salomon. Pour cou-ronner le tout, ce dernier veut sacrifier Chuni, le mouton, pour les prochaines fêtes. Ephraïm décide alors de trouver un moyen de s’enfuir avec Chuni son seul ami.Yared Zeleke et sa caméra adoptent le point de vue du jeune héros. Le jeune réalisateur avoue d’ailleurs volontiers que son premier film, par bien des aspects, a des côtés autobiographiques. Cependant, les ambitions de Zeleke vont bien au-delà: les rencontres et les aventures d’Ephraïm lui offrent l’occasion de traiter des défis et des espoirs auxquels est confronté l’Ethiopie. On ne peut alors s’empêcher de penser à La moisson des trois mille ans, le chef d’oeuvre de Haile Gerima, qui se déroulait lui aussi dans les mêmes décors majestueux. Les points de comparaison possibles sont en effet assez nombreux, bien que les époques ne soient plus les mêmes. Zeleke a ainsi changé le discours révolution-naire par des arguments liés à aujourd’hui: combattre la sécheresse comme première étape d’un progrès social. C’est quelques fois simplement exprimé, puisque c’est le gamin qui parle ou à qui on parle, et cette fausse naïveté donne une certaine légèreté au récit dont la leçon est encore une fois que la femme reste l’avenir de l’homme.
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Centaure
Aktan Abdykalykow - Arym Kubat
Kirghizistan
89′
Projectionniste dans un village des environs de Bichkek, la capitale du Kirghizistan, Centaur tente de s’opposer à ce qu’il estime être une perte des valeurs morales engendrée par le développement d’une société d’économie libérale. Aktan Arym Kubat propose encore une fois, après Le voleur de lumière, une émouvante élégie, hommage à une culture confrontée à une mutation paraissant irréversible. Centaur vit avec sa jeune femme sourde et muette et leur fils dans un village des en‑virons de Bichkek, la capitale du Kirghizistan. A Nurberdi, son fils, il raconte les légendes du temps passé, où les chevaux et les hommes ne faisaient qu’un, les premiers donnant des ailes aux seconds. Ailleurs dans le village, un mystérieux voleur s’introduit dans les écuries, y volant des chevaux, justement, pour leur rendre leur liberté. Ce geste va au-delà de la compréhension de Karabay, le riche parvenu du coin, pour qui le cheval n’a plus d’autre valeur que marchande... Qu’on ne s’y trompe pas, l’intrigue de Centaur ne tourne pas autour d’une simple opposition entre tradition, forcément bonne, et modernité, forcément mauvaise. Le propos de Arym Kubat est plus subtil, comme le sont sa mise en scène et les parcours de ses protagonistes. Centaur est lui-même projectionniste, il n’est pas fermé à la technique apportée par le progrès, sa femme est russe et Karabay, le nouveau riche, n’est pas insensible au discours de son frère de sang. Le film doit plutôt être pris comme un instantané poétique, évitant les clichés exotiques, traçant le portrait d’une société en pleine mutation, subissant des influences multiples dans une région du monde secouée par la guerre - en Afghanistan tout proche - où un Islam rigoriste tente de s’imposer. Le sérieux du propos n’empêche pourtant pas l’humour de s’immiscer dans le récit, lui donnant une légèreté bienvenue. En fait, Centaur, tourné au Kirghizistan, narrant une histoire caractéristique de la culture et de la situation politique kirghizes, développe une intrigue à la portée universelle menée de main de maître par un réalisateur qui s’impose aussi - encore une fois - comme un acteur de talent. Martial Knaebel
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