Politique & Histoire

La politique et l'Histoire sont deux éléments qu'on peut retrouver dans beaucoup de films. Nous avons fait une petite sélection pour vous.

Do it (2000)
Sabine Gisiger et Marcel Zwingli
Suisse
97′
A 16 ans, Daniele se met en tête de libérer le monde – une décision qui lui vaudra la une des journaux et le placera dans le collimateur de la CIA. Il prête main forte pour vider les dépôts de l’armée suisse, fournit des explosifs aux Brigades rouges et à la RAF, et planifie un attentat contre le Shah... Aujourd’hui voyant et conseiller en avenir, Daniele revient sur sa vie avec beaucoup d’autodérision. Une plongée dans la lutte armée des années 70 et une parabole sur la recherche de la bonne voie.
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Kosh ba Kosh (1990)
Bachtiar Chudonasarow
Tadjikistan
92′
Mira arrive de Russie à Douchanbe, capitale du Tadjikistan, pour revoir son père, un joueur invétéré. Il perd souvent, et à la dernière mise, il perd tout, jusqu'à sa fille, qu'il doit donner en gage, qui plus est à un vieux joueur. Heureusement, Daler, un jeune joueur, tombe amoureux de Mira et l'aide à s'évader. Il l'emmène dans son monde à lui. Daler est le responsable d'un téléphérique quelque peu déglingué. Ses cabines transportent de tout: des touristes, du foin, des caisses de bière, le butin de divers «casses». Elles servent aussi de havre à de fugitifs rendez-vous amoureux. C'est là qu'il arrange pour Mira un inoubliable repas entre ciel et terre. Ainsi commence l'histoire d'amour de Mira et Daler. A la fin du film (mais pas de l'amour), Mira aura découvert un monde étranger, parfois exotique. Elle aura entrevu une guerre civile. Elle aura accompagné son père dans son agonie et Daler sur le chemin d'une vi nouvelle. «Kosh ba kosh» raconte une histoire merveilleuse, drôle et généreuse, une histoire d'amour passionné. C'est une allégorie de la séparation entre des êtres, de la perte de repères, de la rupture avec des pays, avec un univers social et politique. Et plus important encore, c'est le récit de la plus vraie des séparations, celle qui s'ouvre sur l'avenir.
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Opera Java (2006)
Garin Nugroho
Indonesie
115′
Dans l'ensemble de son œuvre, Garin Nugroho s'est toujours soucié de son pays, de ses errements, des injustices qui y prévalent. Le plus souvent, cet engagement se faisait au premier degré. Tel n'est pas le cas avec OPERA JAWA. Il a choisi la métaphore, qui plus est, chantée et dansée. Comment peut-on traiter de la misère et de la libération du monde en Opéra? C'est pourtant bien ce que Verdi faisait au 19ème siècle. Ce que Bernstein a mis en musique avec WEST SIDE STORY. Et c'est ce que réalise le cinéaste indonésien. Cette mise en scène somptueuse qui suscite le plaisir des sens, nous rappelle ce que l'art peut apporter aux peuples du monde. Le plaisir d'entendre une musique et des chants qui ne soient pas folkloriques mais modernes, de voir des tableaux - comment qualifier autrement ces plans si esthétiquement construits? - aux couleurs chatoyantes et celui, enfin, de suivre une histoire d'amour universelle. N'oublions pas les ballets dont la grâce et la légèreté sont merveilleusement bien rendues par une prise de vue presque voluptueuse. OPERA JAWA va marquer le cinéma indonésien, il devrait aussi marquer le cinéma contemporain, prouvant qu'il n'est pas besoin de gros budget pour accomplir un film à la mise en scène ample et spectaculaire. L'engagement, l'imagination et le talent sont plus utiles. Garin Nugroho en possède à revendre. Il aime aussi la vie. Il n'y a pas d'autre explication à cette réussite. Martial Knaebel
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Kick Off (2009)
Shawkat Amin Korki
Iraq
81′
Des réfugiés occupent le stade de Kirkouk, n’ayant toujours pas trouvé de lieu où vivre. Deux amis passionnés de football veulent monter, après la victoire de l’Irak à la coupe asiatique, un tournoi entre Turcs, Arabes, Kurdes et Assyriens. Mais rien n’est simple en Irak. Dans un style enlevé, Shawkat Amin Korki livre une comédie dont la fraîcheur et l’humour soulignent d’autant plus le destin tragique de ces réfugiés dans leur pays. * * * * * * La joie de jouer En réalisant Kick Off, le jeune cinéaste kurde Shawkat Amin Korki réussit, avec peu de moyens et, surtout - car leur présence crève l’écran -, des acteurs nonprofessionnels, à exprimer la réalité d’une situation où la nécessité de la survie n’empêche pas de vouloir vivre. C’est-à-dire aussi aimer et jouer. Et ces acteurs le démontrent eux-mêmes, laissant voir leur propre joie de jouer, en faisant parfois des tonnes, pour notre plus grand plaisir. Aucun artifice pourtant, pour nous faire oublier la guerre et l’occupation: le bruit récurrent d’un rotor d’hélicoptère, le son des bombes, au loin, le petit frère d’Asu qui se traîne sur une jambe, une mine lui ayant enlevé l’autre, la situation précaire de ces réfugiés dans le stade. C’est ce stade qui sera d’ailleurs le lieu unique de l’action, dont les tribunes sont les remparts, protection hypothétique contre les agressions du monde extérieur. Le réalisateur nous en fera découvrir quasiment tous les recoins, montrant l’ingéniosité de leurs occupants à les utiliser. Korki ne nous cachera pas non plus les difficultés de coexistence entre les différentes nationalités, au moment de trouver un arbitre pour le tournoi d’Asu et Sako. Mais, là encore, il usera du ton de l’humour. Le choix du noir et blanc à la fois apporte une touche vériste, proche du documentaire - certaines scènes donnent l’impression du « direct », accentué par le sentiment d’improvisation qu’elles laissent - sentiment qu’il faut prendre ici dans un sens positif: car il apporte une telle vie au récit. Paradoxalement, cette absence de la couleur rappelle également certaines vieilles comédies italiennes des années cinquante avec leurs personnages haut en couleurs. S’il fallait trouver un film pour nous faire aimer l’Irak et les Irakiens, ce serait Kick Off qu’il faudrait choisir. Sans discussion. Martial Knaebel
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Ecuador
Jacques Sarasin
Équateur
75′
Dans un monde à sens unique, où les pays du nord exportent leur modèle économique et politique dans le monde entier, il existe un pays d’Amérique latine qui s’est engagé dans une réforme profonde de ces modèles et invente une nouvelle gouvernance, pragmatique et humaniste.Ce pays est l’Equateur.Rafael Correa, économiste réputé, venu à la politique comme on part en mission, en est devenu le Président en 2006.Il a transformé un pays aux structures archaïques en une démocratie participative, sociale, indépendante et écologique.Aux équatoriens, il a apporté l'espoir que les vieilles structures figées n'étaient pas une fatalité, que tous les citoyens avaient leur mot à dire et qu'il y aurait enfin quelqu'un pour les écouter. Ce film est fait pour tous, habitants des pays riches et en développement ; il ouvre des perspectives concrètes vers une nouvelle façon de vivre la globalisation. Il montre que d’autres projets politiques, écologiques et économiques sont possibles.Ce film n’est pas un film sur l’Equateur, mais sur un projet politique, sur une utopie devenue réalité. Il est porteur d’idées, de réflexions et de solutions sur les crises actuelles, et il propose un vrai débat autour de l’avenir de nos sociétés.
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Ken Bugul
Silvia Voser
Sénégal
64′
Ken Bugul est une écrivaine sénégalaise qui vit là où son âme est ancrée, en Afrique. Et sa vie est exceptionnelle. Le film que lui consacre Silvia Voser en fait une existence emblématique de la condition de toutes les femmes et de tous les rapports entre l’Afrique et l’Occident. Ken Bugul est considérée comme l’un des plus brillants écrivains sénégalais et de la littérature en langue française de ces dernières décennies. Au fil des ans, empreint d’une grande maîtrise de la langue française et d’une intransigeante attention apportée au respect de l’énoncé des signifiés de sa langue originelle, le wolof, ses romans sont devenus de véritables points de référence dans le domaine des études de linguistique. "Ce que vous lisez en français dans mes romans, c’est la façon dont on pense et parle, en wolof, dans mon village". L’histoire personnelle de Ken Bugul est assombrie par l’histoire mouvementée de l’Afrique. Elle naît en 1947 dans un village isolé du Sénégal alors colonie française. Son père a déjà 85 ans et sa mère les quittera quand elle n’aura que cinq ans. Cette expérience est fondamentale pour Ken Bugul. Mal aimée mais pleine d’énergie et de goût pour la liberté, elle fait d’exceptionnelles études pour une fille villageoise, à cette époque. En 1971, elle part en Europe poursuivre des études supérieures, elle y fréquente la haute bourgeoisie, y découvre de nouvelles idéologies et libertés, l’art moderne, la drogue, l’alcool, la solitude, l’incompréhension et le mépris, la prostitution par besoin d’affection. Comme elle écrit dans « Le baobab fou » : « Pendant vingt ans je n’avais appris que leurs pensées et leurs émotions. Je pensais m’amuser avec eux, mais en fait j’étais plus frustrée encore : je m’identifiais en eux, ils ne s’identifiaient pas en moi." C’est une jeune femme brisée qui rentrera, seule et pauvre, au Sénégal. Considérée comme folle, rejetée par sa famille et la société. Durant deux ans, elle dort dans les rues de Dakar, fréquente les marginaux, les mendiants, les prostituées et les artistes. C’est dans ces conditions, sale, affamée, presque dénudée, qu’elle commence l’ébauche de son premier roman « Le baobab fou ». Epuisée, elle rentre dans sa famille. Elle trouvera refuge, écoute et réconfort chez le Sérigne, un homme sage et vénéré. Il la prendra comme 28ème épouse, lui permettant ainsi de se réintégrer dans sa société et la soutiendra dans son désir d’écriture et de liberté. Il décède en 1981, un an avant la sortie de son premier roman « Le baobab fou ». C’est un succès. Ken Bugul est invitée à présenter son livre de par le monde, rencontre un médecin béninois avec lequel elle se marie et s’installe au Bénin. Ils ont une fille Yasmina. Il décède quatre ans plus tard. Depuis près de trente ans, roman après roman, Ken Bugul compose une peinture de sa vie de femme, de ses amours, des rapports entre son continent et l’occident. « Ecrire, dit Ken Bugul, c’est éblouir les sens, et les sens n’ont pas de couleurs ». Silvia Voser nous introduit avec délicatesse dans ce monde secret et tourmenté, celui d’une artiste dont l’œuvre nous projette vers une compréhension du monde rarement atteinte.
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Shanghai, Shimen Road
Haolun Shu
Chine
84′
La trame de ce premier film se passe à la fin des années 1980, à Shanghai. Dans cette ville tentaculaire, un garçon de 16 ans, Xiaoli dont la mère a émigré aux Etats-Unis, vit apparemment en paix, entouré de son voisinage et de son grand-père. Et surtout de sa meilleure amie, Lanmi qui travaille en usine. Très proche d'elle, Xiaoli commence à souffrir lorsqu'il prend conscience que Lanmi dérive loin de lui, attirée par les possibilités nouvelles de la Chine qui s'ouvre à la culture occidentale, aux produits et biens étrangers, et aux milieux des affaires. Alors qu'il rêve de rejoindre sa mère, il se rapproche de sa camarade de classe Lili. Et le pays qui change très vite va vivre les évènements de 1989, qui forcent alors Xiaoli à grandir et à quitter le monde de l'adolescence et les rêves qui le parsèment. No. 89 Shimen road se révèle à la fois un film générationnel et universel/initiatique. Un film sur une jeunesse léthargique perdue dans une ville gigantesque, une jeunesse à l'avenir incertain, témoin de la naissance d'une nouvelle Chine. Un film sur une génération troublée, qui essaie de trouver sa propre voie mais pour laquelle le processus de croissance et la sortie de l'adolescence sont parfois difficiles.
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Trans-Cutucu, retour à la forêt (2009)
Lisa Faessler
Équateur
92′
Deux énormes bulldozers jaunes creusent simultanément la terre rouge carmin alors que plusieurs chevaux se lèchent mutuellement leurs plaies dues aux lourdes charges qu’ils transportent. À quelques mètres de là se parque un car pour permettre à des touristes occidentaux de descendre. Ils souhaitent atteindre à pied les cabanes en bois au-dessus du chantier. Il s’agit de la construction de la route Trans-Cutucú Amazonía, qui traversera les terres quasiment vierges des Indiens. Elle servira à faciliter le transport du bois depuis les villages jusqu’à la capitale de la province Morona-Santiago. Dans Trans-Cutucú, la réalisatrice Lisa Faessler montre les rudes conditions de vie des indigènes Equatoriens, qui subissent une pression croissante de l’industrie. Un agriculteur cultivant la canne à sucre explique qu’il n’arrive plus à se débarrasser de sa récolte, car les marchands ne lui paient quasiment rien. Comme la plupart de ses camarades du village, il ne peut rien faire d’autre que s’attaquer à son propre espace de vie, la forêt tropicale, pour en vendre le bois à bon prix. Pour opérer un contraste aux images de la situation actuelle, la réalisatrice utilise des séquences en noir et blanc datant de 1986, dans lesquelles de vieux Indiens, tour à tour ivres et sobres, racontent des histoires sur la nature mystique. Ces anciens documents présentent aussi des actes rituels: la recherche de chutes d’eau sacrées ou le fait de boire un alcool fort particulièrement mauvais. Un documentaire subtil sur le profond fossé entre une tradition centenaire et le caractère irrémédiable de la modernisation.
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